Diverses actualités

Publié le 31 octobre 2025
Crieur public

Ces 601 bombes climatiques à retardement qui compromettent l’Accord de Paris. Le média Reporterre rapporte : Mines de charbon, forages pétroliers, puits de gaz… notre planète est truffée de « bombes carbones » à retardement, selon un consortium d’associations climatiques qui les a recensées et cartographiées. Au total, 601 projets d’extraction de combustibles fossiles sont encore dans les cartons. Autant d’épées de Damoclès qui risquent de pulvériser le seuil d’émissions de gaz à effet de serre à ne pas dépasser, et de rendre notre planète inhabitable. Ces « bombes carbone » sont principalement implantées en Chine, en Russie, aux États-Unis et en Arabie Saoudite, mais, ô surprise : c’est le groupe français TotalEnergies qui totalise le plus grand nombre de projets fossiles, selon cette étude. Avec 30 « bombes carbone », le fleuron hexagonal du forage devance la compagnie nationale chinoise, l’italien Eni et les britanniques BP et Shell.


PFAS : vers une surveillance élargie. Un travail de l’Anses. Restreindre l’utilisation des composés per- et polyfluoroalkylées (PFAS) est une priorité pour limiter leurs émissions dans l’environnement et les pollutions qui en découlent. Face à une famille de substances aussi vaste et hétérogène, identifier les plus préoccupantes est un élément majeur pour optimiser les dispositifs de surveillance. Pour la première fois, l’Anses a compilé et exploité les données de contamination disponibles dans l’ensemble des milieux de l’environnement, l’alimentation, les produits de consommation et la biosurveillance, etc. en France. A l’issue de ce travail, l’Anses dresse un état des lieux de la contamination par les PFAS et propose des stratégies de surveillance adaptées à ces substances.


Nicolas Sarkozy, champion du (passe) droit. Il y a des justiciables comme tout le monde, et puis il y a Nicolas Sarkozy. Depuis plus d’une décennie, l’ancien président de la République incarne presque à lui seul une justice à deux vitesses : celle qui oppose le citoyen ordinaire à ceux qui ont jadis tutoyé les sommets de l’État. Protection policière, permis de visite accordé en un temps record, promenade aménagée, visite du Garde des sceaux… Autant d’égards que l’on ne consent pas aux « taulards » du quotidien. Tribune dans Blast de Romain Ruiz, avocat.


Budgets et choix culturels des collectivités. Selon le baromètre annuel de l’Observatoire des politiques culturelles, 2025 marque une rupture : la situation des collectivités territoriales et de leurs groupements s’est fortement dégradée, avec une tendance à la baisse budgétaire inédite par son ampleur en particulier au niveau des régions et des départements. Les effets s’en font vivement ressentir au niveau des subventions versées aux associations culturelles. Le repli du bloc local, qui représente plus de 80 % du financement culturel des collectivités territoriales, apparaît moins conséquent que celui des départements et des régions, ce qui permet, dans une certaine mesure, de contenir le choc budgétaire pour la culture.


Tabac, baisse historique du nombre de fumeurs, portée par une génération qui tourne le dos à la cigarette. Parfois de bonnes nouvelles. Les résultats du Baromètre 2024 de Santé Publique France et de l’enquête ESPAD 2024 confirment qu’un changement profond de société est à l’œuvre. En dix ans, le nombre de fumeurs quotidiens de 18 à 75 ans a diminué de 4 millions. Grâce à la mobilisation collective et à la cohérence des politiques publiques, la France franchit une étape historique dans la lutte contre le tabac et s’engage durablement sur la voie d’une génération libérée du tabac. 4 millions de fumeurs quotidiens en moins en dix ans. Le tabagisme recule nettement dans toutes les tranches d’âge, et plus encore chez les jeunes :  En 2024, la proportion de fumeurs quotidiens parmi les 18-75 ans s’élève à 18 % contre 25 % trois ans plus tôt.  Chez les jeunes adultes de 18 à 29 ans, la proportion de fumeurs quotidiens chute de 29 % à 18 % entre 2021 et 2024. Chez les adolescents de 17 ans, elle passe de 25,1 % en 2017 à 15,6 % en 2022. 44 % des jeunes adultes déclarent n’avoir jamais fumé, un niveau record.


Relations stratégiques entre l’État et les universités. Un rapport d’information du Sénat alerte sur le risque d’un service public universitaire à plusieurs vitesses, où seules les grandes métropoles pourraient offrir des conditions d’étude et de recherche satisfaisantes. Il dénonce la carence de l’État dans la définition de sa politique universitaire d’où découle un pilotage erratique, les établissements étant contraints d’en absorber les conséquences. Cette absence de boussole a de multiples effets sur la cohérence du paysage universitaire, de plus en plus fragmenté, ainsi que sur son financement, dont la soutenabilité apparaît compromise. Face à l’essor du secteur privé, elle tend également à dégrader la qualité perçue de la formation universitaire, parfois regardée comme une orientation par défaut. La mission d’information a défini cinq axes de recommandations visant à recréer une relation de confiance entre les acteurs et avec les citoyens, l’université étant un bien public dont la préservation constitue un impératif national. Ces 12 recommandations se déploient à la fois sur le long terme, au travers de la clarification du rôle assigné aux universités, et sur le court terme, par l’indispensable stabilisation des conditions de financement des établissements.


Les maires sous pression budgétaire face à un État centralisateur. Une analyse de l’Observatoire de la démocratie de proximité AMF-CEVIPOF/SciencesPo, qui porte sur les résultats des enquêtes réalisées auprès des maires en 2019, 2020, 2022 et 2023. Le rapport de force s’est installé entre l’État et les collectivités locales sur fond d’incompréhension et de désaccords sur l’utilité sociale des dépenses publiques locales. Ce n’est pas la première fois que l’Exécutif demande une cure d’austérité aux collectivités locales. Dans un rapport de juillet 2017, la Cour des Comptes soulignait déjà qu’une des conditions pour obtenir des collectivités locales qu’elles prolongent durablement les efforts de gestion qui leur ont permis, sous l’effet d’une contrainte financière accrue, d’infléchir l’évolution de leurs dépenses et de contribuer à la réduction du déficit public [est] l’instauration d’un dialogue plus formalisé et équilibré avec l’État. Il semble que cette recommandation n’ait pas été pleinement suivie en cet automne 2024. Aujourd’hui, le dialogue entre État et collectivités territoriales prend des allures de rupture.


Enquête à bord des TER de la région grenobloise : focus sur l’intermodalité TER + vélo ou EDP. L’Observatoire des déplacements, animé par l’Agence de l’urbanisme de la région grenobloise, publie une série d’analyses des enquêtes menées par la Région Auvergne-Rhône-Alpes sur l’étoile ferroviaire grenobloise en 2022 et 2023. Le principal frein au stationnement d’un vélo en gare est le besoin d’un vélo à l’arrivée. Pour limiter le besoin d’emport des vélos, des solutions complémentaires peuvent être développées : l’amélioration des conditions de stationnement (sécurisation et tarification), la promotion du stationnement d’un vélo en gare côté activité, voire la mise en place de vélos en libre-service dans les gares les plus fréquentées, notamment celles proches de zones d’emploi.

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