Une majorité d’élus métropolitains a préféré passer un deal de 5 ans avec un partenaire privé pour la gestion des parkings en ouvrage, plutôt que de créer une SPL (société publique locale) qui aurait pu avoir comme actionnaires : la Métro pour le stationnement en ouvrages, les Villes de Grenoble et la Tronche pour le stationnement payant sur voirie et le SMTC qui gère les parkings relais. Avec une telle SPL il était simple d’harmoniser à tout moment les différents services rendus aux automobilistes.
Maintenant la Métro est intimement mariée avec la société « EFFIA stationnement » dans une société d’économie mixte à opération unique (SEMOP) qui sera dirigée par l’actionnaire privé. La SEMOP s’intitule « Park Grenoble-Alpes-Métropole », elle a un capital social de 700 000 € et son siège social est dans les locaux du parking du Musée au 50 Avenue Maréchal Randon.
Elle est présidée par la maire de Venon. A partir du 1er avril 2019, elle gère 21 parkings en ouvrage à l’exception du parking Chavant dont la concession courre jusqu’en 2031 avec la société Q Park.
La SEMOP va investir fortement la première année pour rénover et moderniser les parkings afin de les rendre plus accueillants notamment l’éclairage va être modernisé et les péages permettront le paiement sans contact avec QR code ou encore lecture de plaque d’immatriculation.
Il va y avoir des changements de noms : celui de Berriat Alsace-Lorraine devient Estacade, celui de l’Hôtel de ville prend le nom de Parc Mistral-Mairie, celui de Cambridge s’appellera Presqu’île…
La SEMOP proposera de nouveaux services : une boutique de mobilités au parking Presqu’île, des espaces de relais-colis (à l’Estacade, Grenette-Téléphérique, Notre-Dame-Musée et Parc Mistral-Mairie), des bornes pour recharger les voitures électriques, les vélos et les trottinettes, ainsi qu’un millier de places de stationnement et des espaces d’entretien pour les vélos, les automobilistes auront la possibilité de louer un Métrovelo dans le parking.
A partir de l’automne 2019, les commerçants pourront remettre à leurs clients des chèques parking. Les tarifs ne devraient pas changer afin d’attirer les automobilistes dans ces parkings au lieu de la voirie (2 heures en zone orange coûte 4,50 euros alors que 2 heures dans un parking ne coûte qu’entre 3,60 et 4 euros).
Une autre mission est confiée à la SEMOP : chercher des places libres ou sous exploitées dans des parkings privés de particuliers, d’entreprises et de bailleurs sociaux pour augmenter le potentiel de places de parking.
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