Grenoble, la résistante… c’est le moment de réagir et d’agir

Publié le 12 novembre 2021
En sa qualité de maire de Grenoble, Frédéric Lafleur reçoit des mains du général de Gaulle, et au nom de la ville, la croix de la Libération le 5 novembre 1944, sur la place Pasteur.

La droite et l’extrême droite de l’Isère ont accueilli un danger pour la République en la personne de E. Zemmour, invité par un membre de la majorité départementale à tenir une réunion préélectorale à Charvieu-Chavagneux, ce personnage se déclarant ouvertement pétainiste et remettant en cause dans toutes ses déclarations, la Constitution, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et le programme du Conseil national de la Résistance.

Pour nous Grenobloises et les Grenoblois cette offensive destructrice de la République et de la démocratie doit être combattue et rejetée.

Souvenons-nous d’où nous venons : par décret du 4 mai 1944, Grenoble est nommée Ville Compagnon de la Libération puis le 5 novembre 1944, le général de Gaulle remettait la Croix de la Libération à Grenoble et la ville était décorée de la Croix de guerre 39-45 avec palme.

Le 5 décembre 1944, le conseil municipal de Grenoble a délibéré pour décider de changer les noms de certaines rues de la ville, notamment en créant le cours de la Libération : « Il nous a paru nécessaire de rappeler aux générations de l’avenir, le souvenir de la libération définitive de notre ville par l’arrivée des Alliés en donnant à la partie du cours Jean Jaurès [..] le nom de cours de la Libération. Enfin la commission a exprimé le désir que, dans le but d’honorer la mémoire de deux de nos concitoyens victimes également de la répression nazie et milicienne, le docteur Butterlin et le docteur Jacques Girard fils, leurs noms soient attachés, pour le premier à la polyclinique de la rue Aristide-Bergès et, pour le second, à l’un des pavillons des Hôpitaux civils de Grenoble. »

Le nom du boulevard Maréchal-Pétain prenait le nom du républicain Gambetta qui avait été effacé par Vichy ; les références à la Commune de Paris et au mouvement ouvrier étaient rétablies : rues Louise-Michel, Jules-Guesde, Edouard-Vaillant et Albert-Thomas.

La délibération changeait la dénomination de l’avenue d’Eybens, qui prendra le nom de ce patriote, Grenoblois d’adoption, Jean Perrot lâchement assassiné le 29 novembre 1943.

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