Archives pour le mot-clef ‘Résistance’

Hommage aux résistants FTP-MOI morts pour la France

Publié le 23 février 2024

dont Missak Manouchian antifasciste apatride

Le poème de Louis Aragon, dans « Le Roman Inachevé » :

Strophes pour se souvenir

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Pour une mémoire active de la Résistance

Publié le 8 septembre 2023

Le 3 septembre 2023, France 3 régions fait un article sur une association qui restaure une ancienne cabane dans le Vercors, utilisée par les résistants entre 1943 et 1944.

Aujourd’hui, cette cabane tombée à l’abandon après le départ des résistants en juillet 1944 va retrouver une seconde vie grâce au groupe de bénévoles qui a décidé de la réhabiliter en créant une association nommée « LA CABANE 44 ». Elle bénéficie de l’aide de la commune d’Autrans qui a fourni le bois et le transport logistique sur site. 

Printemps 1943, ce groupe de jeunes maquisards posait devant un des premiers camps de résistants du Vercors dit camp C3 appelé à tort camp de Gève au lieu-dit les Carteaux vers le Bec de l’Orient à Autrans.

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Grenoble, la résistante… c’est le moment de réagir et d’agir

Publié le 12 novembre 2021
En sa qualité de maire de Grenoble, Frédéric Lafleur reçoit des mains du général de Gaulle, et au nom de la ville, la croix de la Libération le 5 novembre 1944, sur la place Pasteur.

La droite et l’extrême droite de l’Isère ont accueilli un danger pour la République en la personne de E. Zemmour, invité par un membre de la majorité départementale à tenir une réunion préélectorale à Charvieu-Chavagneux, ce personnage se déclarant ouvertement pétainiste et remettant en cause dans toutes ses déclarations, la Constitution, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et le programme du Conseil national de la Résistance.

Pour nous Grenobloises et les Grenoblois cette offensive destructrice de la République et de la démocratie doit être combattue et rejetée.

Souvenons-nous d’où nous venons : par décret du 4 mai 1944, Grenoble est nommée Ville Compagnon de la Libération puis le 5 novembre 1944, le général de Gaulle remettait la Croix de la Libération à Grenoble et la ville était décorée de la Croix de guerre 39-45 avec palme.

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Inauguration de la rue de Vassieux-en-Vercors à Grenoble

Publié le 8 novembre 2019
Remise de la Croix de la Libération à la ville de Grenoble

Le 5 novembre, les maires de Grenoble et de Vassieux-en-Vercors ont inauguré la rue du nom de cette commune du Vercors, Compagnon de la Libération. C’est une rue du nouveau quartier de la Presqu’île. 

Rappelons le contenu des décrets signés par le Général de Gaulle nommant ces deux villes Compagnon de la Libération : 

Grenoble : décret du 4 mai 1944 :

« Ville héroïque à la pointe de la résistance française et du combat pour la libération. Dressée dans sa fierté, livre à l’Allemand, malgré ses deuils et ses souffrances, malgré l’arrestation et le massacre des meilleurs de ses fils, une lutte acharnée de tous les instants. Bravant les interdictions formulées par l’envahisseur et ses complices, a manifesté le 11 novembre 1943, sa certitude de la victoire et sa volonté d’y prendre part. Le 14 novembre et le 2 décembre 1943, a répondu aux représailles et à l’exécution des chefs des mouvements de la résistance, par la destruction de la poudrière, de la caserne, de transformateurs et d’usines utilisés par l’ennemi. A bien mérité de la Patrie. » 

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La cérémonie du 11 novembre à Grenoble entachée d’indignité par le dépôt d’une gerbe par l’extrême droite !

Publié le 16 novembre 2018

Pour la première fois l’extrême droite aura été autorisée à déposer une gerbe lors de la cérémonie du 11 novembre à Grenoble et ceci grâce à l’autorisation du préfet suite à la demande des parlementaires « En Marche », ce qui n’avait jamais été fait auparavant. Lors de cette cérémonie c’est à l’Etat de déposer une gerbe. Or les parlementaires ne représentent pas l’Etat ; mais la volonté de certains députés de vouloir absolument se montrer les a poussés à faire pression sur le préfet pour qu’il les autorise à faire ce dépôt. Du coup la députée européenne d’extrême droite s’est engouffrée dans la brèche.

Le maire de Grenoble a vivement critiqué cet acte : « Au moment où le président de la République dérapait lourdement en saluant les qualités militaires de Philippe Pétain, pourtant frappé d’indignité nationale, les députés de la république en marche des circonscriptions de Grenoble faisaient pression avec insistance sur la préfecture de l’Isère afin qu’elle leur octroie le privilège, inédit à Grenoble, de déposer des gerbes lors des commémorations nationales du centenaire de l’Armistice. Cette torsion du protocole républicain a pour odieuse conséquence de faire sauter un garde-fou : pour la première fois à Grenoble, l’extrême-droite sera mise à l’honneur lors des cérémonies en déposant elle aussi une gerbe. »

Il faut se souvenir que le 11 novembre à Grenoble n’est pas uniquement une commémoration de l’armistice de 1918, mais aussi un symbole qui a servi contre l’oppression nazie et vichyste. Dans le décret du 4 mai 1944 signé par le Général de Gaulle, qui fait la ville de Grenoble « Compagnon de la libération », se trouve la citation qui fait expressément référence au 11 novembre 1943 :

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Ecole d’Uriage : « l’hôpital qui se moque de la charité ! »

Publié le 30 mars 2018

Dans le journal du Conseil Départemental de l’Isère (Isère-Mag de mars-avril 2018), dans la partie réservée aux expressions des groupes politiques (où la majorité de droite se taille la part du lion), on trouve une réponse à l’article que nous avions consacré à la critique d’un article du journal du CD38 précédent à propos de l’Ecole d’Uriage durant la dernière guerre, intitulée « Ecole d’Uriage, ne pas instrumentaliser l’Histoire ».

La droite s’y présente comme la détentrice d’une axiologie (philosophie des valeurs) de neutralité par rapport à l’Histoire. Cela ne manque pas de sel ! On a dû faire mouche : le Front National a annoncé son soutien à un candidat LR lors de la récente élection législative partielle de Mayotte.

Étrange sur la forme, cette tribune l’est également sur le fond, car elle use d’une fort curieuse rhétorique ! En quoi le fait que certains des stagiaires soient devenus des résistants après avoir participé à l’école des cadres d’Uriage change-t-il l’analyse historique de ses objectifs initiaux ? Les « chevaliers d’Uriage » n’étaient pas des boy-scouts ! Ces jeunes gens aspiraient à devenir les cadres du nouvel Etat français, avant que le contexte n’évolue, notamment après les échecs d’Hitler devant Moscou puis à Stalingrad, qui annihileront toute chance de victoire du IIIème Reich ; ils ont adhéré au projet pétainiste de Révolution nationale, en faisant l’impasse sur son antisémitisme, son antirépublicanisme et la collaboration avec le nazisme.

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Visitez le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère

Publié le 29 août 2014

Affiches MRDIAprès les nombreuses cérémonies du 70e anniversaire de la libération, le musée de la résistance et de la déportation de l’Isère organise une campagne de communication qui incite le public à se rendre au musée 14, rue Hébert à Grenoble pour y découvrir les épisodes marquants de cette période sombre et héroïque.

Qui se cachent derrière les noms de Jean Perrot, Eugène Chavant ou du Docteur Martin qui nous sont familiers ? Quelle personnalité devenue célèbre était Henri Grouès ? Quelles sont les histoires méconnues de la Caserne de Bonne ou encore du massif du Vercors ? Ce sont là toutes les questions qui sont soulevées de manière originale à travers de la nouvelle campagne de communication du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère.