Agir en commun pour un avenir vivable pour toutes et tous dans l’agglomération

Publié le 29 janvier 2022

Lors du Conseil de la métropole du 4 février 2022, seront débattues les orientations budgétaires pour les années 2022 et suivantes, le vote du budget étant à l’ordre du jour du conseil suivant.

La métropole a décidé de mettre en place une stratégie budgétaire adaptée aux exigences des transitions sociales, écologiques et énergétiques, permettant de préparer un avenir vivable pour toutes et tous.

Un important travail sur les stratégies budgétaires possibles a été réalisé, le moment du choix est venu et nous craignons que notre majorité métropolitaine (de gauche, écologiste et solidaire) hésite à mettre en actes complètement ce qui est contenu dans les réflexions collectives contenues dans les documents existants, tels :

Des orientations sociales et écologiques, visant la neutralité carbone et la préservation de la biodiversité pour faire face à l’urgence climatique, ont été décidées par documents d’orientation et de planification adoptés par le conseil métropolitain ces dernières années [1].

Il convient maintenant que les membres du conseil de métropole décident concrètement les moyens d’exercer les compétences de la métropole dans ce sens social et écologique, en particulier par des priorités correspondantes dans ses compétences, dans les domaines de l’aménagement, du foncier, du logement, du renouvellement urbain (projets en cours et ceux à venir) des déplacements, de l’énergie, avec une planification concrète sur les 10 ans qui viennent, qui sont déterminants pour le plus long terme (cf. les expertises du GIEC).

Cela suppose que la métropole se donne les moyens financiers permettant de réaliser ces priorités, notamment qu’elle augmente un peu la taxe foncière qui est la seule possibilité à sa disposition et qui est actuellement à un taux extrêmement bas (1,29%) ; de plus, les contribuables locaux ont vu la taxe d’habitation fortement diminuée jusqu’à disparaitre entrainant une fiscalité locale en très forte diminution.

Plutôt que de déclamer sur « l’attractivité », le « rayonnement » et la « compétitivité », il convient que les priorités soient données aux biens communs, aux services communs, aux équipements communs des communes et de la métropole, pour les usagers de toutes situations, avec la préoccupation portée sur des personnels en nombre suffisant.

La métropole, en lien avec les communes et les services sociaux, a mis en place des tarifications sociales pour les usagers des services publics de l’eau, de l’assainissement, encore insuffisantes concernant les services publics de mobilités (compétence transférée au syndicat mixte SMMAG). Pour les autres services publics notamment de l’énergie, avec les CCAS, organiser des aides ciblées. 

La métropole peut programmer sur dix ans une politique sociale avec une politique écologique dans toutes ces politiques.

Rien ne se fera sans une réelle coopération entre les communes et la métropole et trop d’énergie est dépensée inutilement pour accentuer des divergences qui peuvent être surmontées si tout le monde y met du sien, et agit en commun pour le bien commun.


[1] Schéma directeur de l’énergie ; Schéma directeur des déchets ; Schéma directeur des espaces économiques ; Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) ; Plan de déplacements urbains (PDU) ; Zone à faibles émissions mobilités (ZFE) ; Programme cadre de renouvellement urbain ; Programme local de l’habitat (PLH) ; Plan climat air énergie territorial ; Plan de prévention du bruit dans l’environnement ; Plan d’actions en faveur de la politique cyclable ; Règlement local de publicité intercommunal (RLPi) ; Délibération cadre pour l’exercice des compétences eau potable, assainissement, défense extérieure contre l’incendie et eaux pluviales 2021-2026 ; Délibération cadre pour l’exercice de la compétence Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations (GEMAPI).

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