Grenoble, une ville qui respecte la vie des animaux

Publié le 20 décembre 2024

Grenoble protège tous les êtres vivants et réaffirme son engagement pour les animaux, en affichant la Déclaration des droits de l’animal à l’Hôtel de Ville. Qu’il s’agisse des animaux dits de compagnie, les animaux dits de rente (animal de production), les animaux liminaires (rats, moineaux, pigeons, lapins, cygnes, canards, fouines…), les animaux sauvages ou les insectes, chacun a une existence en ville et doit cohabiter de la manière la plus harmonieuse possible avec les humains

Adoptée pour la première fois le 15 octobre 1978 à la Maison de l’Unesco à Paris, la Déclaration universelle des droits de l’animal, corédigée par La Fondation Droit Animal (LFDA), a été actualisée en 1989, puis en 2018, avec l’adhésion de son comité d’honneur. Elle est désormais connue sous le nom de Déclaration des droits de l’animal.

Ce texte promeut le respect des animaux et vise à sensibiliser la population à leur protection. Il ambitionne également d’influencer les cadres législatifs et réglementaires pour améliorer leur condition.

Reposant sur les avancées scientifiques démontrant la capacité des animaux à ressentir souffrance, plaisir et émotions, la Déclaration appelle à une approche responsable et respectueuse des animaux, non seulement pour le bien-être animal, mais aussi pour l’équilibre de la communauté biologique à laquelle nous appartenons.

Grenoble, première au classement « Une ville pour les animaux » de L214 en 2022 et en 2023, innove pour la condition animale.

Végétalisation des menus des cantines scolaires et des restaurants municipaux, exclusion des pires pratiques d’élevage et d’abattage de la commande publique, accord-cadre incluant la condition animale dans toutes les politiques publiques, vœux contre l’élevage intensif… Les collectivités ont leur part à faire pour améliorer les conditions de vie des animaux.

Déclaration des Droits de l’Animal

Considérant que la Vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune et s’étant différenciés au cours de l’évolution des espèces,

Considérant que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d’un système nerveux possède des droits particuliers,

Considérant que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits naturels provoquent de graves atteintes à la Nature et conduisent l’homme à commettre des crimes envers les animaux,

Considérant que la coexistence des espèces dans le monde implique la reconnaissance par l’espèce humaine du droit à l’existence des autres espèces animales,

Considérant que le respect des animaux par l’homme est inséparable du respect des hommes entre eux,

IL EST PROCLAMÉ CE QUI SUIT

Article 1. Le milieu naturel des animaux à l’état de liberté doit être préservé afin que les animaux puissent y vivre et évoluer conformément à leurs besoins et que la survie des espèces ne soit pas compromise.

Article 2. Tout animal appartenant à une espèce dont la sensibilité est reconnue par la science a le droit au respect de cette sensibilité.

Article 3. Le bien-être tant physiologique que comportemental des animaux sensibles que l’homme tient sous sa dépendance doit être assuré par ceux qui en ont la garde.

Article 4. Tout acte de cruauté est prohibé. Tout acte infligeant à un animal sans nécessité douleur, souffrance ou angoisse est prohibé.

Article 5. Tout acte impliquant sans justification la mise à mort d’un animal est prohibé. Si la mise à mort d’un animal est justifiée, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse.

Article 6. Aucune manipulation ou sélection génétique ne doit avoir pour effet de compromettre le bien-être ou la capacité au bien-être d’un animal sensible.

Article 7. Les gouvernements veillent à ce que l’enseignement forme au respect de la présente déclaration.

Article 8. La présente déclaration est mise en œuvre par les traités internationaux et les lois et règlements de chaque État et communauté d’États.

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