
Le 1er janvier 2025 a vu disparaitre l’IRSN. Nous avons longtemps espéré que cette disparition ne se ferait pas, pour maintenir une indépendance réelle entre celui qui autorise (l’ASN) et celui qui expertise (l’IRSN), distinction essentielle pour assurer une sureté et une sécurité maximum.
Mais la volonté macroniste de vouloir accélérer les procédures de création de nouveaux réacteurs nucléaires l’a emporté.
Maintenant tout est mélangé dans la nouvelle ASNR.
L’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) créée par la loi relative à l’organisation de la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection du 21 mai 2024 a démarré au 1er janvier 2025. Elle est issue de la réunion de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Autorité administrative indépendante, l’ASNR assure désormais, au nom de l’État, le contrôle des activités nucléaires civiles en France. Elle exerce également les missions de recherche, d’expertise, de formation et d’information des publics dans les domaines de la sûreté nucléaire et de la radioprotection.
Voici les derniers actes de l’ISRN en décembre 2024 :
- L’IRSN publie le bilan de l’état radiologique de l’environnement français de 2021 à 2023 ;
- La Comité d’Orientation de la Rechercher de l’IRSN adopte l’avis du groupe de travail « Variation de la sensibilité individuelle aux rayonnements ionisants »
- L’IRSN accompagne le débat public sur le projet de nouveaux réacteurs EPR2 à Graveline.
Mots-clefs : nucléaire, risques majeurs, santé