
À Flaubert, Grenoble repense l’espace public pour une ville plus juste, plus verte, plus vivante. Dans le quartier Flaubert de Grenoble, d’anciennes friches industrielles laissent désormais place à des bâtiments éco-conçus, des jardins partagés, des voies apaisées et des espaces publics pensés pour la santé, la biodiversité et la convivialité. Depuis janvier 2025, une nouvelle étape de cette grande transformation est en cours. Parmi les chantiers emblématiques : la requalification de la rue Marceline Desbordes-Valmore, l’aménagement de jardins en cœur d’îlots, l’extension du parc Flaubert à 3,5 hectares grâce à la débitumisation de la rue du même nom. Ces transformations répondent à une logique claire : désimperméabiliser, végétaliser, ralentir, relier. Autant de principes d’urbanisme favorables à la santé, au climat et au lien social, promus avec constance par la majorité municipale.
A Grenoble, des vasques de 1675 remises en eau. Suite à plusieurs semaines de rénovation, les vasques de la rue Montorge ont été remises en marche le 9 juillet 2025, après plus de 15 ans de fermeture. La Ville a requis l’aide d’une restauratrice pour assurer la conservation des pierres des fontaines, construites en 1675. La pompe a été changée et le système antérieur, qui fonctionnait à puit perdu, a été entièrement refait pour faire fonctionner les fontaines en circuit fermé : l’eau n’est plus rejetée directement dans les canalisations comme c’était le cas avant. A propos des fontaines, certains s’étonnent de la non remise en eau de la Fontaine des 3 Ordres sur la place Notre Dame. Nous avons demandé les informations auprès de la ville pour mieux comprendre la situation. Cette fontaine est un monument historique. Pour la remettre en eau, il ne s’agit pas seulement de réparer la fontainerie, mais aussi toute la structure qui présente des fragilités et nécessite une étude complète de la structure, pour bien identifier les dommages causés par le temps et engager les travaux de restauration pour lui redonner toute sa place de monument historique et de rafraîchissement par ses jets d’eau pour une longue durée.
Bibliothèque Chantal Mauduit : le nouveau bibliobus dessert les quartiers Eaux Claires et Mistral. En février dernier, la bibliothèque Chantal Mauduit était incendiée et partiellement détruite. Dès le mois de mars, la Ville annonçait son plan d’action pour maintenir ce service public de proximité. Parmi ces propositions de continuité de la bibliothèque «hors les murs», la Ville a annoncé l’achat d’un bibliobus pour maintenir un accès à la lecture en proximité aux habitant-es des quartiers Eaux Claires et Mistral. Depuis le 17 juin, le bibliobus est présent sur 4 créneaux chaque semaine pour emprunter des documents, participer à des ateliers ou simplement faire une pause lecture en plein air.
La transition énergétique apparait comme un enjeu électoral important pour les élections municipales de 2026. A la question : « Les prochaines élections municipales auront lieu en 2026. Quelle importance accordez-vous aux questions de transition énergétique et d’indépendance énergétique locale dans votre choix de vote pour les élections municipales de 2026 » : réponse 87 % d’habitants estiment que c’est très important. Selon le sondage commandé par l’Observatoire de la transition énergétique des territoires, réalisé par l’Ipsos auprès de 2000 personnes selon la méthode des quotas.
Évolution du financement de la lutte contre les violences faites aux femmes. En 2020, alors que le Grenelle des violences conjugales venait d’être lancé, la commission des finances du Sénat avait remis un rapport intitulé « Le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes : une priorité politique qui doit passer de la parole aux actes ». Cinq ans plus tard, MM. Arnaud Bazin et Pierre Barros, rapporteurs spéciaux des crédits de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances », ont remis l’ouvrage sur le métier : ils ont présenté le mercredi 2 juillet leur rapport sur l’évolution des financements de la lutte contre les violences faites aux femmes. Les violences faites aux femmes n’ont guère connu de reflux et le financement de cette lutte est insuffisant. Pour une action plus efficace, la contribution des collectivités devrait être prise en compte, tout comme les ressources documentaires dont elles disposent, mais la participation des collectivités est mal connue.
Commission d’enquête sur la libre administration des collectivités territoriales, privées progressivement de leurs recettes propres, et sur les leviers à mobiliser demain face aux défis de l’investissement dans la transition écologique et les services publics de proximité. Le rapport de cette commission d’enquête sénatoriale a été adopté à l’unanimité mardi 8 juillet 2025. Confrontées depuis une dizaine d’années à des réformes de la fiscalité locale qui réduisent leur autonomie en matière de recettes, les collectivités locales peinent à exercer leurs missions et leurs responsabilités. Cette situation est d’autant plus préoccupante que les collectivités territoriales se situent en première ligne face à des défis tels que le maintien des services publics de proximité ou encore la transition écologique, pour lesquels des investissements colossaux doivent être réalisés à très court terme (rénovation énergétique des bâtiments, développement des transports en commun, gestion de l’eau et des déchets, adaptation au changement climatique…). À l’issue de ses travaux, la commission d’enquête appelle à redonner un cadre protecteur aux collectivités territoriales pour assurer dans de bonnes conditions l’exercice des compétences qui leur ont été transférées par l’État. Cet objectif passe par une refonte complète des relations financières entre l’État et les collectivités territoriales.
Les Français·es veulent moins d’enfants. Selon une étude de l’Institut national d’études démographiques, la fécondité a diminué en France ces dernières années. Cette baisse va-t-elle se prolonger ? Est-ce que les jeunes souhaitent moins d’enfants aujourd’hui ? La conception des rôles des femmes et des hommes et les inquiétudes sur le changement climatique jouent-elles un rôle ? À partir de grandes enquêtes nationales dont une réalisée en 2024, les auteurs analysent le nombre d’enfants souhaités, son évolution et ses déterminants. Comme dans tous les pays d’Europe où elle était proche de 2 enfants par femme dans les années 2000, la fécondité diminue en France : l’indicateur conjoncturel de fécondité est passé de 2,0 enfants par femme en 2014 à 1,6 en 2024. Cette baisse rapide (20 % en 10 ans) va-t-elle se poursuivre ? Combien d’enfant auront les jeunes adultes d’aujourd’hui ?
L’accès aux droits, une problématique centrale. Selon le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) les acteurs de terrain alertent sur les difficultés d’accès aux droits, qui se sont installées comme une tendance lourde et persistante. Le nouveau Baromètre de suivi qualitatif de la pauvreté et l’exclusion sociale du CNLE virent de paraitre. La sixième vague de baromètre confirme non seulement la persistance de ces obstacles, mais aussi leur généralisation. Certains publics sont particulièrement vulnérables mais ces difficultés concernent désormais un spectre beaucoup plus large, incluant des personnes auparavant relativement épargnées, comme des salariés modestes ou des jeunes en insertion.
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