
Atmo Auvergne-Rhône-Alpes analyse la situation de la région concernant sa contribution importante aux émissions nationales. La région a une des trajectoires d’amélioration les plus marquées depuis plus d’une décennie. Les gaz à effet de serre, émis par les activités humaines, contribuent au réchauffement climatique et suivre leur évolution dans le temps et sur les territoires est donc essentiel pour orienter les politiques d’atténuation et d’adaptation. La Métropole de Grenoble est en tête pour ses efforts de diminution d’émission de GES avec – 41% d’émissions entre 2010 et 2022. Ce sont les grandes agglomérations qui diminuent le plus leurs émissions.
« Une baisse significative des émissions régionales
Entre 2010 et 2022, les émissions de GES ont diminué de 25 % en Auvergne-Rhône-Alpes, soit une baisse plus marquée que la moyenne nationale (-21 %).
Cette tendance reflète l’efficacité des politiques locales de sobriété énergétique, de transition industrielle et de décarbonation des consommations.
Cette amélioration doit aussi être lue à la lumière de la douceur climatique de l’année 2022, qui a limité les besoins énergétiques notamment pour le chauffage, ainsi que la baisse de certaines activités industrielles.
Des agglomérations qui contribuent à la dynamique régionale d’amélioration : les Métropoles participent fortement à cette dynamique, avec des baisses marquées des émissions observées entre 2010 et 2022 :
- Grenoble Alpes Métropole : -41 %
- Clermont Auvergne Métropole : -38 %
- Métropole de Lyon : -34 %
- Saint-Étienne Métropole : -30 %
Ces évolutions soulignent à la fois les efforts engagés et les défis relevés pour concilier développement économique, attractivité et réduction durable de l’empreinte carbone régionale.
Où en est-on aujourd’hui ?
Les émissions régionales représentent près de 12 % des émissions de l’Hexagone.
Avec environ 44 Millions de tonnes équivalent CO₂ émises en 2022, Auvergne-Rhône-Alpes figure parmi les régions françaises les plus émettrices, en cohérence avec son poids démographique et la densité de ses activités. Le transport routier constitue la première source régionale de GES, devant l’industrie-énergie-déchets, le résidentiel-tertiaire et l’agriculture. Ces profils reflètent la diversité d’un territoire à la fois urbain, rural et montagneux.
Le transport, priorité d’action
Malgré les progrès enregistrés, le transport routier reste l’axe d’amélioration prioritaire.
Les améliorations technologiques des véhicules (hybrides, électriques) sont en partie nuancées par la hausse du trafic. Poursuivre la trajectoire de baisse suppose d’agir sur les mobilités du quotidien, la logistique décarbonée et la sobriété énergétique.
Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, partenaire des territoires et des entreprises. Les inventaires territoriaux produits par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes sont un outil de référence pour cibler les secteurs les plus émetteurs, orienter les stratégies climat-air-énergie vers les solutions les plus efficaces et évaluer les résultats dans le temps.
Atmo Auvergne-Rhône-Alpes accompagne les pouvoirs publics et les acteurs économiques dans l’analyse de leurs émissions, la construction de trajectoires de réduction et l’évaluation des co-bénéfices climat-air-énergie.
Air attitude, vitrine des solutions locales
La plateforme Air Attitude, animée par Atmo, valorise les nombreuses actions locales en faveur de la qualité de l’air et du climat issues des Plans de Protection de l’Atmosphère, des programmes soutenus par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, et des politiques locales (notamment les PCAET), illustrant la dynamique collective engagée sur notre territoire.
En Auvergne-Rhône-Alpes, la lecture territoriale des inventaires des GES confirme une trajectoire de réduction des émissions, portée par des actions concrètes et partagées, au service d’une transition efficace et durable »
Mots-clefs : pollution atmosphérique, région, santé
