Diverses actualités

Publié le 21 novembre 2025
Crieur public

Changement climatique, les Français inquiets, attendent plus d’actions de la part des pouvoirs publics. Depuis 2000, l’ADEME conduit une enquête chaque année auprès d’échantillons représentatifs de la population permettant de dresser un tableau des représentations sociales du changement climatique et de leurs évolutions. Le rapport de l’année dernière avait fait état de la montée d’un certain scepticisme quant aux causes et aux conséquences du changement climatique. On observe une stagnation cette année, voire une inquiétude et un plus grand pessimisme.Dans le même temps, la propension personnelle à agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre qui tendait à fléchir l’année dernière stagne cette année, confirmant une certaine démobilisation du public.Ces évolutions s’accompagnent d’une forte demande de politiques publiques pour faire face au changement climatique, même si l’adhésion pour une série de mesures publiques baisse cette année.


Entre 2003 et 2022, le revenu des plus aisés augmente plus vite que celui des autres foyers. Une étude de l’INSEE. En 2022, leur revenu annuel moyen s’établit à 1 million d’euros, contre 31 000 euros pour les autres foyers. Les revenus des autres foyers fiscaux sont composés à 90 % de traitements, salaires, pensions et retraites, contre seulement 38 % pour les foyers à très hauts revenus. En 2022, les revenus de capitaux mobiliers représentent 47 % des revenus de ces derniers, les bénéfices professionnels 11 %, et les revenus fonciers 3 %. Entre 2003 et 2022, le revenu moyen des foyers à très hauts revenus a davantage augmenté que celui des autres foyers fiscaux, bénéficiant de l’augmentation des revenus financiers et fonciers. Enfin, la forte croissance des revenus des plus aisés et la progressivité du barème font que la part de l’impôt sur le revenu payé par les foyers fiscaux à très hauts revenus s’est accrue en vingt ans, malgré une diminution de leur taux d’imposition moyen.


Accompagner les jeunes majeur·e·s de la protection de l’enfance, un investissement rentable. Sur une vie entière, un accompagnement jusqu’à 25 ans peut générer un gain net de 1,8 millions d’euros pour la collectivité ! Une sortie de la protection de l’enfance sans filet de sécurité : des milliers de jeunes en font l’amère expérience à 18 ans. Beaucoup subissent l’arrêt de leur prise en charge malgré la loi du 7 février 2022 dite loi « Taquet ». Sortie sèche, absence de soutien, difficultés professionnelles, exposition au chômage et au sans-abrisme… Un départ dans la vie d’adulte des plus complexes. Face à cette situation, le collectif Cause Majeur ! publie une étude – Les vies de Paul – démontrant, chiffres étayés à l’appui, que l’accompagnement durable des jeunes majeur·e·s n’est pas qu’une nécessité sociale et humaine, mais est aussi un investissement économique largement rentable pour les finances publiques.


Les aides à l’installation des médecins libéraux. La Cour des comptes a analysé les aides publiques dont peuvent bénéficier les médecins libéraux en raison de leur installation, ou de l’exercice de leurs fonctions, dans des zones identifiées comme prioritaires par les pouvoirs publics. La Cour a examiné le régime de ces aides et s’est efforcée d’en mesurer les effets au regard des objectifs qu’elles poursuivent. La période examinée s’étend de 2016 à 2023, certaines de ces mesures étant pluriannuelles et leurs effets attendus sur une certaine durée. Elle relève un enchevêtrement d’aides coûteuses et inefficaces pour une large partie d’entre elles. L’efficacité des mesures financières mises en place au fil des années pour atténuer les inégalités territoriales en termes de présence de médecins libéraux, en les incitant à s’installer en priorité dans les zones les moins dotées, se révèle limitée. Celles-ci ne portent pas sur les principaux facteurs en fonction desquels un médecin choisit un lieu d’installation puis d’exercice stable.


De la démocratie dans nos assiettes : construire une sécurité sociale de l’alimentation. Un livre de Sarah Cohen et Tanguy Martin. En défendant le principe de Sécurité sociale de l’alimentation, les auteurs montrent qu’une démocratie dans l’alimentation pourrait être le fondement de la nécessaire transformation de notre système alimentaire. Celle-ci toucherait l’agriculture, les chaînes de production, mais aussi de distribution et de restauration. Le modèle libéral actuel offre un choix illusoire aux consommateurs au travers d’une offre de produits s’appuyant sur l’agriculture intensive et une logique de profits. Un système alimentaire démocratique garantit quant à lui à chaque citoyen le pouvoir de décider des modalités de production, de transformation et de distribution ainsi que l’accès à une alimentation d’une qualité qu’il a participé à définir. S’inspirant du modèle de la Sécurité sociale, la Sécurité sociale de l’alimentation ambitionne de permettre à toutes et tous d’acheter des produits conventionnés auprès de professionnels eux-mêmes conventionnés, favorisant un système de répartition juste et respectueux pour les travailleurs, les mangeurs et la planète. Il ne s’agit pas ici de dérouler un projet clés en main mais d’explorer des pistes pour instaurer enfin un droit à une alimentation durable et choisie en France, socle d’un monde plus solidaire et écologique.


Améliorer l’accueil physique des usagers aux services publics. La direction interministérielle de la transformation publique (DITP) a publié son livre blanc de l’accueil physique dans les services publics.Garantir à l’usager un accueil de qualité et adapté à ses attentes, dès le premier contact, est un enjeu majeur. Les services publics sont souvent le premier visage de l’État : c’est à travers eux, au guichet, au téléphone, en ligne, que se renouvelle chaque jour, la confiance des citoyens. Le déploiement du numérique a amélioré pour beaucoup de Français le rapport aux services publics, en allégeant les formalités administratives et en donnant la possibilité de faire ses démarches en tout lieu et à toute heure. Cependant, le besoin d’échanger avec un agent demeure primordial, que ce soit pour les personnes ayant des difficultés pour utiliser internet ou réaliser leurs démarches en autonomie, ou pour tout un chacun dans les situations ou moments de vie complexes nécessitant l’expertise d’un agent. Ce livre blanc a justement été conçu pour aider les services publics à améliorer les conditions d’accueil de leurs usagers


Résultats du Baromètre 2024 de Santé publique France « À qui ressemble » : Santé publique France s’engage pour la santé mentale. Les résultats du Baromètre de Santé publique France publiés le 12 novembre 2025, montrent que près d’un adulte sur six a vécu un épisode dépressif caractérisé en 2024. Parmi ces personnes, plus d’une sur deux n’a pas consulté de professionnel de santé ou de santé mentale. Ces résultats rappellent la nécessité de changer le regard sur les troubles psychiques et de renforcer les dispositifs d’information, afin de faciliter l’accès à la prévention et aux soins. Face à ces enjeux, Santé publique France et le ministère de la santé, des familles, de l’autonomie et des personnes handicapées lancent « À qui ressemble », une campagne nationale diffusée du 9 novembre au 10 décembre. Son objectif : libérer la parole et lutter contre la stigmatisation des personnes concernées par un trouble psychique.

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