La Métro a vécu durant de longues années au dessus de ses moyens et s’est lourdement endettée à cause d’une politique d’investissements beaucoup trop forte. Les représentants des écologistes ont tiré souvent le signal d’alarme sans être entendus, notamment en ce qui concerne le stade ou la politique économique qui ne répondaient pas à des priorités sociales ou écologiques.
Il est même arrivé que pour l’année 2006 la Métro pratique un holdup de 3 M€ sur le budget de l’assainissement pour renflouer le budget principal mal en point.
Cette politique de surinvestissement a entrainé une augmentation très forte du stock de la dette. Heureusement, les taux d’intérêts étaient plutôt modérés.
La situation financière de la Métro s’est améliorée grâce aux nouvelles impositions sur les ménages et à la diminution des investissements :
- création de la Taxe d’enlèvement sur les ordures ménagères – TEOM et son augmentation très forte. Il était normal que la Métro institue la TEOM puisqu’elle recevait de nouvelles charges des communes. Il y avait un service rendu effectif et nouveau, ce sont les communes qui globalement n’ont pas diminué leurs impôts alors qu’elles avaient abandonné les charges de la collecte des ordures ménagères
- création de la fiscalité mixte (10 M€ annuelle) en 2009 (après les élections municipales)
Le graphique ci-dessous montre l’évolution très forte de l’augmentation des impôts sur les familles depuis 2006. Il s’agit de la somme de la TEOM et de la fiscalité mixte diminuée du montant de la TEOM prélevé en 2005. Ces nouveaux impôts n’ont pas de contrepartie sur de nouveaux services.
Il faudrait encore un effort aux élus pour stabiliser sur le long terme les finances de la Métro en diminuant encore les investissements non prioritaires et en arrêtant d’augmenter les impôts.
Mots-clefs : budget alternatif, fiscalité mixte, Impôts, Métro, Teom