ZSP ou prévention ? Agir sur le long terme !

Publié le 2 avril 2013

Communiqué du 2 avril 2013

A peine l’Etat a-t-il annoncé la mise en place des ZSP qu’éclate au grand jour (Le Dauphiné Libéré du 2 avril 2013) la situation préoccupante de quartiers justement concernés par ce nouveau dispositif. Personne n’est dupe, et il est de notoriété publique que là où le nombre de chômeurs est le plus élevé et où la misère prospère, certains secteurs de la ville sont devenus au fil des ans et en toute impunité des zones de non droit. Ceci est confirmé par la Présidente d’ACTIS. Mis en coupe réglée par des dealers à l’organisation très sophistiquée, ces quartiers et leurs habitants vivent nuit et jour sous un régime de terreur inacceptable en démocratie.

Il est grand temps de libérer ces secteurs, de permettre aux habitants de circuler en toute sécurité et aux personnels des bailleurs sociaux d’exercer leur travail : il est grand temps que le maire exerce enfin ses pouvoirs de police tels que précisés dans la loi, à savoir la répression des troubles de voisinage « dans les communes où le régime de la police d’Etat est instituée, les forces de police étatisées sont chargées, notamment, d’exécuter les arrêtés de police du maire». Le maire et le préfet, dans leurs compétences respectives, ont de plus l’obligation de résultat.

Sur le long terme, c’est par la prévention auprès des plus jeunes et l’insertion par l’emploi pour les plus âgés, que ces situations pourront être éradiquées. Pour mettre fin ou en tout cas réduire progressivement l’économie parallèle mais aussi le blanchiment d’argent des stupéfiants dans des activités ordinaires, la légalisation (au même titre que l’alcool et le tabac) semble la solution la plus adaptée.

Jean Marc CANTELE
Président de l’ADES

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Un commentaire sur “ZSP ou prévention ? Agir sur le long terme !”

  1. […] Le 2 avril, le Dauphiné Libéré a décrit, témoignages à l’appui, les zones de non droit qui se développent dans certains quartiers, zones prises en main par les mafias de la drogue et de l’économie parallèle. Les habitants des immeubles dont les adresses sont rendues publiques, sont victimes de ces agissements inadmissibles et se sentent totalement abandonnés. L’ADES a fait un communiqué à ce sujet qui rappelle les responsabilités notamment du maire pour…. […]