Archives du 26 avril 2014

Comment participer au changement ?

Publié le 26 avril 2014

Grenoble Une Ville Pour TousSi l’équipe du Rassemblement a emporté les élections c’est parce qu’un grand nombre de citoyennes et de citoyens a trouvé dans sa démarche des raisons d’espérer de voir enfin changer les pratiques politiques et les grandes orientations de la politique municipale. De nombreuses Grenobloises et de nombreux Grenoblois (ayant ou non le droit de vote) se sont mobilisés et sont prêts à aider au changement. Ils se demandent aujourd’hui que faire et comment faire ?

L’équipe municipale s’installe et va prendre des décisions organisationnelles qui vont permettre à tous les volontaires de s’associer aux réflexions visant à améliorer la démocratie locale et à la mise en place des engagements pris devant les électeurs.

Mais le changement vient rarement d’en haut, par délibération et par arrêté. Les réformes procèdent rarement de décrets et de financements publics. Pour être efficace il est nécessaire que le Rassemblement mette en œuvre des dispositions et des moyens extérieurs à l’institution municipale qui permette à celles et ceux qui veulent s’engager dans la mise en œuvre du changement, de se réunir, de se former, de réfléchir et d’agir sous différentes formes. Les réflexions à ce sujet sont en cours. L’ADES y apportera toute son énergie et son expérience depuis de longues années de pratique municipale et de travail des dossiers. Des décisions importantes seront prises dans ce sens lors de sa prochaine Assemblée Générale le 13 mai 2014.

La réussite de la nouvelle équipe municipale dépend fondamentalement de sa capacité à rester en contact avec la réalité de terrain et de se nourrir des initiatives et des innovations des «gens de peu» que nous sommes toutes et tous, dans toutes les communautés-territoires de la commune de Grenoble et dans sa région.

Le site internet de la campagne électorale : http://unevillepourtous.fr/ évolue en site d’information des élus et la lettre d’information reprend sa parution. Toutes celles et ceux qui veulent participer au changement peuvent s’inscrire pour recevoir les informations.

La nouvelle Métro se met lentement en place

Publié le 26 avril 2014

Vendredi 25 avril le nouveau conseil de la Métro de 124 membres se réunissait pour désigner son exécutif. La nouvelle composition montrait une diversité politique nouvelle répartie en 7 groupes politiques. Le plus important étant le groupe du Rassemblement citoyen, solidaire, écologiste (RCSE de 28 membres dont 22 de la majorité grenobloise), puis le groupe « ADIS » (Agir pour un Développement Intercommunal Solidaire, 27 membres) regroupant des petites communes, le groupe Pour une autre agglomération (droite 24 membres), le groupe Pour une Agglomération Solidaire et Citoyenne (PS, 23 membres), le groupe Communes et Démocratie (PCF, 11 membres), groupe non-inscrit, société civile (9 membres) et le Front national avec 2 membres (Grenoble et Echirolles).

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Un contrat de majorité à la Métro (citoyen, de gauche et écologiste)

Publié le 26 avril 2014

Nous reproduisons, le contrat de majorité qui va faire la feuille de route de la Métro au moins jusqu’au 1er janvier 2015 où elle va se transformer en Métropole et où le conseil de Métro va encore changer (Par exemple Grenoble passera à 40 élus au lieu de 31 et certaines petites communes passeront de 2 à 1). On y retrouve de nombreuses propositions provenant de la nouvelle majorité grenobloise.

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Une attitude ambiguë d’un responsable de service

Publié le 26 avril 2014

Conseil municipalToute citoyenne et tout citoyen averti-e qui a suivi le conseil municipal du 14 avril, a pu se rendre compte que le Directeur Général des Services (DGS) qui siège au coté du maire, était particulièrement passif, voire inerte. Ce DGS sortant n’a pas aidé, comme il aurait dû le faire, la mise en place de la nouvelle équipe, ce qui a pu avoir des conséquences sur la qualité des décisions prises le 14 avril. S’il s’avère qu’il y a quelques erreurs de commises, la responsabilité lui en sera imputée. Une rapide enquête montre que ce dernier va céder sa place (départ à la retraite) à son successeur (F. Langlois) dès mardi 29 avril. Heureusement tous les membres de la direction générale (et du cabinet sortant) n’ont pas eu la même attitude. Ce n’est pas parce qu’il pensait que le maire serait quelqu’un d’autre qu’il devait gêner la mise en place de la nouvelle équipe. Les fonctionnaires doivent toujours avoir à l’esprit la continuité du service public.

Et si on parlait finances

Publié le 26 avril 2014

tirelireChaque année, avant le 30 juin, le Conseil municipal doit voter le Compte Administratif (CA) qui retrace dans le détail la réalisation du budget voté pour l’année précédente. Le CA 2013 sera donc présenté au vote des élu-es prochainement (a priori fin juin). Les premières indications montrent que l’ancienne équipe municipale a laissé dériver les dépenses, ce qui aboutit à un résultat très inférieur à ce qui était attendu. Alors qu’en 2011 et 2012 les résultats disponibles étaient respectivement de 3,32 M€ et 2,92 M€, celui de 2013 ne s’élèverait qu’à 0,5 M€ (soit 6 fois moins).

L’ancien adjoint aux finances (J. Safar) lors de l’adoption du budget supplémentaire en 2013 s’auto-félicitait à propos du résultat du CA 2012: « Le solde, de 3 millions d’euros, a donc été reporté sur le budget 2013. Comme je l’ai précisé, ce résultat confirme une fois encore la bonne gestion financière de notre collectivité dans le contexte que chacun connaît. »

Avec le résultat de 2013 (nul ou seulement de 0,5 M€) on voit ce qu’il en est de la bonne gestion de celui qui postulait au titre de premier magistrat de la cité.

Ce très faible report sur le budget 2014 ne comblera pas le trou financier très important que l’équipe sortante a élégamment laissé aux successeurs dans la réalisation des premiers mois du budget 2014. La nouvelle équipe municipale va devoir montrer tous ses talents de gestionnaire pour terminer l’année sans catastrophe.

Politique politicienne

Publié le 26 avril 2014

Michel Destot revient sur les cause de la défaite de la liste qu’il poussait aux municipales. Dans une interview au Point (publié le 22 avril) il répond à la question : «La perte de Grenoble par le PS est l’une des grandes surprises de ce scrutin. Quelles en sont les raisons ? ». Michel Destot «Trois facteurs ont joué. La déferlante de protestation nationale, comme un peu partout ; le FN et une droite à un très bas niveau, à 30 % environ, un résultat aggravé par la présence sur la liste UMP d’Alain Carignon ; et enfin un nouveau candidat socialiste… ». Tout le monde aura compris que dans l’esprit du maire sortant, ce n’est pas à cause du bas niveau (30%) de la droite et l’extrême droite qu’il a perdu (bizarre comme argument), mais parce que la tête de liste PS était nouvelle. J. Safar appréciera. Quant au bilan de sa gestion gauche-droite de son dernier mandat, il n’est pour rien dans ce qui est bien une défaite cuisante. Sur la fin de règne, certains élus, instruits par leur fou, gagnent en lucidité et reconnaissent leurs erreurs. Rien de tel avec Michel Destot qui, sur son blog, ces derniers mois en venait à accuser la médiocrité des Grenoblois.


Rassurons Eric Grasset et Alain Pilaud qui craignent qu’on oublie ce qu’ils ont fait durant le mandat précédent, et qui s’épanchent dans la presse locale. Nous n’allons pas faire comme leur équipe qui s’appropriait tout le travail des autres. Au contraire, non seulement nous ne nierons pas ce qu’ils auront fait de bien mais en revanche nous n’oublierons pas ce qu’ils ont fait de mal. Malheureusement les dégâts sont là : ALPEXPO et son trou abyssal, les trous financiers de la mise en place des rythmes scolaires… et sans doute d’autres dégâts qu’un bilan fouillé de leur gestion fera apparaître.


On peut savourer la coquille de France 3 Alpes dans son reportage sur le fait que le groupe ADIS (Agir pour un Développement Intercommunal Solidaire) présente un candidat à la présidence de la Métro. L’ADIS regroupe de 27 à 29 élus de petites communes et entend peser sur la mise en place de l’exécutif de la Métro. France 3 termine son billet sur l’ADIS : « La gauche a impérativement besoin de l’apport de toute ou partie des voix de l’ADES pour avoir la majorité absolue au sein de l’assemblée communautaire. » Merci pour la pub et nous confirmons que l’ADES pèse d’un grand poids à gauche dans l’agglomération ! Mais pas uniquement à gauche, car elle est là aussi pour orienter l’agglomération vers la transition écologique qui s’impose pour les générations actuelles et les générations futures.