Le choc des cultures… numériques

Publié le 11 juillet 2014

GrenewsLe dernier numéro de Grenews avant la trêve estivale (n° 281 du 7 au 13 juillet 2014) met en scène le choc de 2 visions de Grenoble, terre numérique s’il en est.
Page 4, Jean Therme tel qu’en lui même, nous redéroule toute l’histoire du projet Presqu’île, que « on » (comprendre « lui ») a porté : du CEA spécialiste des micro-nanos technologies, en passant par Minatec, puis Giant, et enfin un projet d’aménagement urbain pour la presqu’île (dans cet ordre, cherchez l’erreur). Grâce à toute cette monomanie mono-centrée sur le territoire (et donc grâce à « lui ») « Grenoble joue dans la cour des grands ». Formidable !


Mais page 6, la présentation de la candidature Digital Grenoble à l’appel à projet national French Tech de soutien aux politiques numériques des territoires donne un autre son de cloche. D’abord il dit « nous », et parle d’une candidature « qui n’a pas été structurée d’en haut, mais par le dynamique local qui est à la base », et qui ne regroupe pas seulement les « grands », mais aussi et surtout les startups, les tiers lieux, les associations, les collectivités, Métro en tête ce qui place les choses à l’échelle de toute l’agglomération… Car, comme le dit Jean-Pierre Verjus, membre de l’équipe projet : « De Paris on limite trop souvent Grenoble aux nanotechnologies […] il y en a marre de cette vision de Paris qui vous nous limiter à un seul domaine ».
Vision de Paris, vraiment ? Page précédente, Jean Therme s’inquiète de l’avenir de la dynamique  grenobloise, « parce qu’une nouvelle dynamique puissante [est] plus difficile à mettre en œuvre avec des acteurs politiques qui n’ont pas la même homogénéité vis à vis du développement économique, oui c’est une difficulté maintenant, c’est certain. Mais c’est quelque chose qu’il faudra voir avec les acteurs. »
Et bien donc, c’est tout vu ! Et c’est tant mieux.

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