Les finances du SMTC au 31 décembre 2014

Publié le 26 juin 2015

SMTCComme chaque année, avant la fin juin, le SMTC adopte son compte administratif (CA) qui retrace dans le détail toutes les recettes et dépenses de l’année 2014, qui a vu l’augmentation du périmètre de la compétence du SMTC aux communes qui ont rejoint la Métro en début d’année 2014. Le SMTC n’a pas encore subi les diminutions importantes des subventions du département et par voie de conséquence de la Métro qui ont fait l’objet du budget 2015.

La situation financière au 31 décembre 2014 est correcte, c’était la dernière année des gros investissements pour le SMTC liés à la réalisation de la ligne E du tram, d’où une nouvelle augmentation de la dette de 37 M€ qui atteint 677 M€ fin 2014. Le SMTC n’a pas pris d’emprunts toxiques et sa dette ne présente pas de risque comme celle de la Métro.

Heureusement les taux d’intérêts sont historiquement bas, le taux d’intérêt moyen est de 2,56 % ce qui est très faible pour des emprunts à long terme. L’annuité à rembourser s’élève à 55 M€ dont 35 M€ pour le capital et 20 M€ pour les intérêts (dont les réaménagements de la dette).

Grâce a une évolution positive du versement transport et à son élargissement aux nouvelles communes du sud Grenoblois et des contreforts de la Bastille, le SMTC a vu une augmentation de ses recettes de fonctionnement de 6 M€ par rapport aux prévisions du BP 2014 soit au total 179 M€. Sur l’agglomération, les gros contributeurs du versement transport sont le CHU de Grenoble, Hewlett Packard, le CEA, ST Microélectronics, la commune de Grenoble, Caterpillar, Becton Dickinson, EDF…

Les recettes issues de la tarification s’élèvent à 31,3 M€ encaissées par la SEMITAG. Ce montant est stable par rapport à 2013 malgré l’augmentation de la fréquentation du réseau de 4,8% avec 81,3 millions de voyages. Ces recettes provenant des usagers représentent 15 % des recettes totales.

Les dépenses de fonctionnement (123,5 M€) sont dominées par les charges d’exploitation (86 M€) et les frais financiers 22,5 M€. Dans les 86 M€ de charges d’exploitation il y a 83 M€ qui sont versé à la SEMITAG et 3 M€ de marchés auparavant gérés par le département pour les nouvelles communes. Cette charge transférée n’a pas fait l’objet d’une compensation par le département… Encore un point litigieux dans le financement du SMTC par le département.

L’épargne du SMTC s’est améliorée, l’épargne nette atteint 20 M€ ce qui permet d’atténuer le recours à l’endettement pour financer les lourds investissements.

Comme en 2013, l’année 2014 a présenté de forts investissements (150 M€ dont 35 M€ de remboursement en capital), 96 M€ pour le réseau de tram (11M€ pour l’extension de la ligne B sur la Presqu’île et 83 M€ pour la ligne E). Le réseau de bus 7 ,7 M€ et plus 11 M€ de subventions d’équipements pour la SEMITAG.

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