Politique politicienne

Publié le 18 août 2015

CarignonAlain Carignon ne décolère donc jamais…

Certain-es passent leurs vacances au Maroc, d’autres à la mer ou en montagne, Alain Carignon choisit Grenoble (voir le Dauphiné Libéré du 7 août). Au lieu d’aller prendre un grand bol d’air frais sur les hauteurs, il passe son temps à exprimer sa colère, et selon les photos, voire presque de la haine envers la majorité municipale. Selon certains de ses ami-es, pour le mettre hors de lui, il suffit de prononcer le nom de Eric Piolle, et il n’arrive plus à se contrôler. Les grenoblois le savent : la colère est mauvaise conseillère.

Les propos sont toujours les mêmes : « cette majorité fait de la communication à tout va», « elle dépense l’argent public n’importe comment », « elle diminue les recettes de publicité »…. Donc, rien de nouveau…

C’est abracadabrantesque de lire les propos de cet ancien responsable politique, rapportés par les journalistes : on pourrait en faire un rapide résumé : « ne faites pas ce que j’ai toujours fait, du temps de ma gloire passée ».

S’il s’agissait de cela, on pourrait retenir ce sage conseil. En effet, entre 1983 et 1995, tout était prétexte à communication,  les travaux dans la ville avec « Renard Bleu »,  le maire inaugurait à tout va sous l’objectif des photographes … C’était un peu le concept « J’ai ma binette partout ! ». Il serait intéressant de comparer le montant des dépenses de communication de l’époque, avec celles de 2015. Nous pourrions tristement observer combien l’argent public a été gaspillé. Et l’argent public c’est comme le temps, il ne se rattrape jamais ! La nouvelle génération au pouvoir, doit maintenant veiller à une saine gestion des fonds publics, parce qu’elle subit les errements passés. L’argent public devient rare. Il faut donc tout à la fois, avoir de l’ambition et de l’imagination pour améliorer la vie quotidienne des citoyen-nes, en utilisant les moyens existants pour en tirer le meilleur profit au service des citoyen-nes.

Les preuves ne manquent pas de l’état dans lequel les élus de 1995 ont trouvé les finances de la Ville : une dette abyssale qui faisait écrire au Rouge et Vert de l’époque « j’ai mal à ma dette ! ». Et nous en assumons encore les conséquences en 2015 !

Ah, qu’il est difficile de vieillir ! Et d’oublier que l’on a été un maire corrompu qui a marqué d’une tache l’histoire politique de Grenoble de ces dernières années.

Eric Piolle et l’équipe de quadragénaires dont il est entouré ont bien retenu la leçon des tristes affaires de corruption du personnel politique, nous savons qu’ils ne tomberont jamais dans les pièges de l’argent facile. Ces nouveaux élu-es savent parfaitement que nous avons changé d’époque. Et grâce aux combats de quelques élus et citoyens, dont certain-es, adhèrent à notre mouvement, le financement des partis politiques a été rendu plus transparent. Il reste encore un grand combat pour créer un vrai statut de l’Elu-E, ce qui éviterait les errements des années 1980/1990. Ils ont aussi compris qu’il fallait faire de nouveaux choix de société, par exemple ne plus inonder les rues de publicités, pour consommer toujours plus et n’importe quoi.

La sobriété heureuse est un réel projet politique. Il peut offrir une vie meilleure et enthousiasmante au plus grand nombre, tout en préservant les ressources naturelles de la planète. À quelques mois de la COP 21, c’est ce que la majorité grenobloise souhaite mettre en œuvre.

Mots-clefs : , ,

Le commentaires sont fermés.