Subitement voilà que se forme l’union sacrée de tous les opposants à une nouvelle politique des déplacements dans la ville, sur le thème : il n’y a pas de concertation. Celle-ci regroupe la Chambre de Commerce de d’Industrie de Grenoble, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Isère et l’Association des unions commerciales « Label Ville » rejointes par Matthieu Chamussy, Jêrome Safar et Richard Cazenave. Le projet d’autoroute à vélo est pris comme bouc émissaire. Contrairement à ce qu’ils affirment, les projets ont été co-construits ; voir la délibération du 19 décembre 2014 de la Métro :
« Dans l’attente de la définition à venir des orientations métropolitaines en la matière, ce plan d’actions verra la création d’une instance de concertation, composée d’un tiers de cyclistes tirés au sort parmi les abonnés au service Métrovélo, d’un tiers d’associations et acteurs du vélo dans l’agglomération (ADTC, P’tit Vélo dans la tête, partenaires privés), d’un tiers de représentants des associations d’habitants par l’intermédiaire de LAHGGLO et de quatre élus. Préfigurant ce que pourrait être un futur comité d’usagers, cette instance aura, dans l’attente des orientations précitées, pour mission :
- d’émettre un avis quant au schéma structurant cible et la priorisation des aménagements ;
- de contribuer à la définition du concept d’«autoroutes à vélos » ;
- de participer à l’élaboration du guide de la voirie et des espaces publics métropolitains. »
Ce comité de concertation a rendu ses propositions, un bureau d’étude doit rendre fin octobre son analyse sur la faisabilité technique et financière de telles « autoroutes à vélo ». La Métro a prévu d’y consacrer 17 M€ dans le mandat. Donc aucune décision n’est prise, contrairement aux affirmations des oppositions qui ne prennent que des postures purement politiciennes.
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