Vingt ans de plans sociaux dans l’industrie : quels enseignements pour la transition écologique ?Une étude de mars 2023 du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) analyse les effets des plans sociaux intervenus dans l’industrie entre 1997 et 2019 éclairent les capacités d’ajustement du marché du travail français face à des chocs passés qui pourraient préfigurer ceux de la transition écologique. Ces plans sociaux se sont traduits par un fort coût individuel en matière d’emploi et de salaire. Contrairement à l’hypothèse de destruction créatrice, ils n’ont pas permis de réallocations de main-d’œuvre bénéfiques pour l’économie locale. Les zones d’emploi où un plan social a eu lieu connaissent en outre, moins de créations d’entreprises, les emplois y sont plus précaires et le taux de chômage y est, 6 ans après, 12 % supérieur à celui des zones non touchées. Dans ce contexte, l’enjeu de la transition consiste moins à compenser les « perdants » qu’à développer des politiques permettant de concilier décarbonation et renforcement des tissus industriels.
En 2021, un enfant sur dix ne part pas en vacances pour des raisons financières. Une étude de l’INSEE montre qu’en 2021 un enfant âgé de 1 à 15 ans sur dix ne part pas en vacances pour des raisons financières. Plus largement, un enfant sur trois subit au moins une privation parmi une liste de quinze éléments de la vie courante reconnus nécessaires, dont dix propres aux enfants. 10,6 % des enfants subissent au moins trois de ces privations et se trouvent ainsi en situation de « privation matérielle spécifique aux enfants ». Pourtant, au sein d’un même ménage, les enfants souffrent moins de certaines privations que leurs parents ; ainsi, parmi les ménages dans lesquels les parents ont déclaré ne pas pouvoir partir en vacances au moins une semaine pour des raisons financières, un sur deux seulement déclare que les enfants ne peuvent pas partir en vacances non plus. Les conditions de vie des enfants restent plus difficiles pour ceux de familles monoparentales (un enfant sur quatre est exposé au risque de privation matérielle spécifique en 2021) ou nombreuses (un sur six). En 2021, 6,1 % des enfants de moins de 16 ans cumulent risque de pauvreté monétaire et privation matérielle spécifique aux enfants.
Enquête nationale sur les politiques modes actifs : vélo et marche, de la commune à la région. L’association Vélo & Territoires et le Club des villes et territoires cyclables et marchables ont mené une très large enquête auprès de 1 287 collectivités (dont 16 régions, 86 départements, 406 EPCI et 744 communes) ont répondu, entre avril et juin 2022 aux 170 questions. Le vélo et la marche font l’objet d’une véritable attention des collectivités notamment les plus importantes d’entre elles. Le périurbain et le rural restent toutefois à conquérir, alors qu’ils manquent principalement de moyens financiers et peut-être plus encore des ressources humaines pour mettre en œuvre ces actions.
En février 2021, à l’occasion de travaux lourds sur la plateforme du tram B entre les arrêts Sainte Claire et Notre Dame, la ville de Grenoble et la Métro ont décidé d’élargir la piétonisation dans l’hypercentre de Grenoble.
Lors d’une réunion publique la semaine dernière, les services de la métropole ont présenté les projets d’aménagement des rues de la Paix, Auguste Gaché et Bayard, qui devraient changer la vie dans ces rues très utilisées par l’ensemble des habitants de l’agglomération et même au-delà.
Le seul et gros problème qui reste à régler est celui des bornes à implanter aux entrées de la zone piétonne pour empêcher les passages non autorisés des voitures qui parfois roulent très vite mettant en danger les piétons. C’est à la Métro de le faire. Ne pas implanter un minimum de bornes indique un refus de piétonniser réellement les rues. C’est ce qu’ont rappelé les élus de Grenoble lors de cette réunion publique.
Les passages de vélos enregistrés par l’échantillon de compteurs sur tout le territoire ont augmenté de 9% par rapport à 2021 et de 31% par rapport à 2019. Mais cette tendance générale diffère selon les zones du territoire.
Le mois de septembre concentre les plus fortes fréquentations en milieu urbain avec 1.685 passages en moyenne par jour et par compteur contre 1.294 le reste de l’année.
Depuis le 1er janvier 2020, l’exploitation du service Métrovélo, rebaptisé Mvélo+, est confiée à l’entreprise Cykléo. Cette société a des pratiques managériales qui posent questions. A tel point que le 7 septembre 2021 les salariés de Cykléo ont décidé d’une grève pour protester contre les conditions de travail qui s’étaient fortement détériorées. Le SMMAG n’avait pas daigné intervenir pour que cesse cette détérioration. Voir notre article à ce sujet.
« Il y a de quoi être attentif : sur les 38 personnes présentes au second semestre 2021, 8 au minimum sont ou ont été en arrêt de travail. Le 17 juin, la médecine du travail a adressé une « alerte sur le risque psychosocial » à la responsable des opérations Cykleo.
Un audit lancé deux semaines plus tard n’a pas été suffisant pour éviter une grève en septembre. Et encore moins le vaste mouvement de départs qui a suivi : une démission, deux ruptures conventionnelles, trois CDD non renouvelés, une fin de mission d’intérim, une reconversion et deux licenciements. Au total, 17 personnes – soit près de 45 % des effectifs – auront été absentes de manière significative sur les six derniers mois.
La fermeture à la circulation automobile du Pont Esclangon dans le sens Grenoble vers Fontaine, imposée par un arrêté de police du maire de Grenoble, qui permet aux cyclistes de traverser le Drac en toute sécurité, n’a pas été effectuée de la meilleure des façons. La Ville s’étant contentée de l’indiquer à la Métro mais pas directement à la mairie de Fontaine, d’où le mécontentement de cette dernière. L’arrêté pris dans la précipitation a été contesté devant le tribunal administratif par la Métropole.
Sur le fond, au vu de la difficulté de sécuriser un passage cycliste sur le pont du Vercors, il est naturel de permettre aux cyclistes de passer par le pont Esclangon. La position de la ville de Grenoble est donc défendable.
Pour renforcer l’arrêté de police assurant la fermeture de la circulation automobile dans le sens Grenoble – Fontaine, la Ville a retiré l’arrêté initial et a déposé un nouvel arrêté. Le juge des référés du Tribunal administratif a enregistré ce retrait qui arrête la procédure. Il a condamné la ville à verser1500 euros d’indemnisation àla Métro pour les frais d’avocat. Donc l’arrêté n’a pas été suspendu contrairement à certaines affirmations.
Durant les travaux liés à la A 480, la circulation sur le pont Esclangon entre Grenoble et Fontaine a été fermée. La Ville de Grenoble a saisi dès la fin 2020, la Métro pour lui indiquer qu’il fallait prévoir un aménagement temporaire sur le Pont Esclangon, lors de sa réouverture, pour permettre aux cyclistes d’avoir une liaison Grenoble Fontaine sécurisée, en attendant les décisions définitives concernant la réalisation de la Chronovélo qui reliera Fontaine / Grenoble / La Tronche / Meylan qui fait partie du prochain plan de circulation dans la métropole, mais qui vont demander encore beaucoup de temps.
Le Pont Esclangon est trop étroit pour permettre à la fois la circulation automobile et d’avoir des pistes cyclables dans les deux sens et en temps normal il est peu fréquenté par les automobilistes (d’après des études de Transitec).
Le choix d’en équiper la moitié pour une piste cyclable bidirectionnelle est une bonne idée, car il faut donner la priorité à la sécurité des modes actifs plutôt que la rapidité et la fluidité de la circulation automobile, c’est cohérent avec la lutte contre le changement climatique.
Les salariés de la société Cykléo qui gère l’exploitation du service Métrovélo pour le compte du SMMAG sont en grève depuis le 7 septembre.
Cykléo gère ce service dans le cadre du marché public n°2019-673 « Exploitation du service de location vélo et de consignes METROVELO », conclu pour une durée de 4 ans, du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2023, suivant une délibération de la Métropole du 27 septembre 2019. Puis ce marché a été transféré au SMMAG en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité en 2020.
L’explosion de l’utilisation du vélo (presque 10 000 Métrovélos) n’a pas été anticipée par Cykléo, ni par le président du SMMAG. Les personnels (38 salariés) se plaignent de la dégradation constante des conditions de travail, d’un manque de moyens humains et matériels, d’un dialogue social déficient, de nouveaux logiciels défaillants et mettant en danger la continuité du service public et la satisfaction des usagers. Il n’y a pas assez de mécanicien pour réparer les 1400 vélos en attente. Le logiciel de location n’est pas adapté à la quantité de demandes…
Le 7 mai 2021, le maire de
Grenoble a envoyé une lettre ouverte aux directions des deux sociétés qui dominent
les livraisons des repas à domicile à Grenoble, Uber Eats et Deliveroo,
critiquant les conditions de travail des livreurs qui ne sont pas salariés et
qui sont soumis à des pressions très fortes, des rémunérations indignes et des
insécurités multiples.
Lors de la campagne des
élections municipales, la liste Grenoble
en commun a proposé de rendre les rues qui mènent aux écoles maternelles et
élémentaires, piétonnes et végétalisées. C’était le concept de « la rue
aux enfants » pour créer des abords des écoles, sûrs et accueillants.
C’était inclus dans le Plan de Déplacements Urbains (PDU- 2030) du SMMAG, dans
l’action 3.3 : « Le développement des rues-écoles et
l’amélioration de la sécurité et du confort des déplacements à pied et à vélo
vers les établissements scolaires ».
Une délibération au Conseil
municipal du 17 mai va présenter le cadre général de « Place aux
enfants » avec le démarrage dès la rentrée de septembre 2021.
Pour des enjeux de santé, de sécurité
routière, de convivialité et d’adaptation des espaces publics au réchauffement
climatique, la grande majorité des rues accueillant les entrées des écoles
seront piétonnisées et végétalisées.
Progressivement dès cet été
quinze rues et abords d’écoles deviendront des aires piétonnes.
Le 11 mai les associations suivantes :
Union de quartier Ile Verte (UQIV) ; Parlons-Y Vélo ; Rue de l’avenir ;
Les Boites à Vélo Grenoble ; ADTC – Se déplacer autrement ; Union de
Quartier Rive- Droite- Saint Laurent (UQRD) ; Collectif dévoiturons
Grenoble et 60 millions de piétons ont fait un communiqué :
« Suite à l’accident
survenu hier, lundi 10 mai, quai Claude Brosse à Grenoble, nous réitérons nos
demandes d’apaisement des quais de l’Isère rive gauche. Par miracle, il n’y a
cette fois pas eu de blessés graves mais l’accident tragique du 18 avril sur le
pont de Chartreuse nous rappelle que le drame n’est jamais très loin.
Le 9 avril 2021, sept associations, Les Boites à Vélo Grenoble, Rue de l’Avenir, ADTC, Unions de Quartier Ile Verte et Saint Laurent Rive-droite, Alternatiba Grenoble, Parlons-Y vélo ont tenu une conférence de presse présentant une lettre ouverte à Sylvain Laval, vice-président à la Métro, chargé de l’espace public, de la voirie, des infrastructures cyclables et des mobilités douces. Dans cette lettre, les associations indiquent que, depuis l’arrêt de la Tempovélo sur les quais rive-gauche, les déplacements en vélo sont devenus très difficiles et dangereux car la circulation automobile occupe tout l’espace et qu’il faut vite réagir ; elles demandent aussi que les études de circulation sur les quais soient rendues publiques. Le code de l’environnement (article L.124-1) impose que ces études soient fournies dès qu’elles sont effectuées, mais depuis l’arrivée du nouveau vice-président, il y a un blocage. En plus le SMMAG qui est présidé par M. Laval, n’organise plus la concertation avec les associations concernant la politique sur les mobilités.
« Depuis le 2
novembre, les quais Créqui, Stéphane Jay et Claude Brosse sont à nouveau
ouverts à la circulation motorisée sur 2 voies, avec la suppression de la
bidirectionnelle cyclable TempoVélo de la rive gauche de l’Isère. La
décongestion du trafic espérée avec la suppression de la piste cyclable n’a pas
suivi, et les embouteillages sont toujours présents, parfois bien en amont de
la Porte de France. Par ailleurs, de nombreux autres effets négatifs sont
maintenant visibles, renforcés par le retour des beaux jours :
La fréquentation cyclable a progressé de 10% sur l’ensemble de l’année 2020, la hausse atteignant 27% hors des deux périodes de confinement, selon un bilan provisoire publié le 6 janvier par l’association de collectivités Vélo et Territoires dans son bulletin mensuel « FRÉQUENTATION VÉLO ET CONFINEMENTS » du 6 janvier 2021.
Ce premier bilan qui sera
consolidé par l’analyse de l’ensemble des compteurs partagés avec la Plateforme nationale des fréquentations –
repose sur un échantillon national de 182 compteurs représentatifs.
Sur l’ensemble de l’année 2020, le nombre de passages de vélos enregistrés a
progressé de 10% par rapport à 2019. Mais la situation diffère fortement selon
les territoires observés. Le bilan provisoire montre une augmentation de 12% du
nombre de passages en milieu urbain sur l’ensemble de l’année quand celui-ci se
maintient dans les zones périurbaines et en milieu rural.
L’immatriculation des vélos devient obligatoire. Un décret (n° 2020-1439 du 23 novembre 2020) rend l’immatriculation des vélos neufs obligatoire à compter du 1er janvier 2021. Six mois supplémentaires sont accordés pour la vente des vélos d’occasion. « Ce décret détermine les obligations faites aux commerçants, aux propriétaires de cycles et aux professionnels qui exercent des activités de destruction ou de préparation en vue du réemploi ou de la réutilisation des cycles, ainsi que les conditions d’agrément par l’Etat des personnes morales susceptibles de mettre en œuvre des dispositifs d’identification des cycles. Il précise également les conditions selon lesquelles les données sont collectées, enregistrées par les opérateurs agréés d’identification de cycles et par le gestionnaire du fichier national unique des cycles identifiés. »
Pour faciliter l’introduction des clauses environnementales dans les marchés publics, tout en garantissant la sécurité juridique contractuelle. Le CD2E (Centre de développement des éco-entreprises) vient d’éditer un document très utile à ce sujet.
Les Réseaux de chaleur et de froid renouvelables : un levier pour assurer l’indépendance énergétique des territoires. Selon une étude de l’Ademe publiée le 18 novembre 2020 qui examine à l’horizon 2050 les impacts socio-économiques et environnementaux et propose une stratégie et un plan d’actions :
La Cour des comptes alerte le gouvernement sur la poursuite de l’artificialisation des sols au détriment de l’agriculture.Elle fait, dans son référé 3 recommandations : accélérer et achever d’ici 2023, la mise en place de l’observatoire de l’artificialisation des sols, dans sa dimension interministérielle et territoriale. Définir un cadre d’intervention des SAFER sur parts sociales leur permettant d’agir en sécurité et de rendre compte précisément de ces opérations, sous le contrôle renforcé des commissaires du Gouvernement. Regrouper la FNSAFER et Terres d’Europe SCAFR au sein d’une entité unique avant la fin de l’année 2021.
Où l’on découvre un nouveau
président du SMMAG, M. Laval, qui décide seul comme Jupiter. Le premier acte du
nouveau président du SMMAG (ex SMTC) a été de supprimer une voie cyclable en plein
centre-ville de Grenoble, le long des quais de l’Isère, sans réelle
concertation ni avec la ville, ni avec l’ensemble des Unions de quartier
intéressées.
Et il est aussi incapable de
définir les priorités politiques qu’il entend porter durant ce mandat. Les
élu-es du groupe « Une Métropole d’Avance » (UMA), membres du
Conseil syndical du SMMAG contestent son incapacité au dialogue et le refus de
définir ses priorités politiques. Le 10 novembre, ils déclaraient : « Nous
avons demandé à plusieurs reprises une rencontre avec M. LAVAL pour discuter
enfin d’un contrat de mandature et de gouvernance. A ce jour nous n’avons
encore reçu aucune proposition de rendez-vous.
En
plein re-confinement, le vice-président chargé de la voirie à la métropole,
Sylvain Laval fait démonter la Tempo vélo sur le quai rive gauche de l’Isère,
sans avoir eu l’accord de la Ville de Grenoble et sans aucune discussion
politique collective préalable. Alors que la
Métropole avec le SMMAG et les communes du territoire, avait décidé à la fin du
dernier mandat de favoriser les déplacements à vélo durant la crise sanitaire
pour désengorger notamment les transports en commun, le premier acte
significatif de M. Laval est de remettre en cause cette politique alors
qu’aucune évaluation n’a été faite de l’utilisation de cette Tempo-Vélo. Il n’a
pas fallu attendre longtemps pour que le nouveau vice-président renonce à cette
politique favorable à la qualité de l’air et à la santé au profit d’un retour
« au tout pour la voiture ». De plus, compte tenu du re-confinement, la circulation automobile a
diminué et il n’y avait donc aucune urgence à supprimer cette Tempo-Vélo.
Le Centre d’études et
d’expertise pour les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement
(Cerema) vient de publier le guide « Aménagements provisoires pour les
piétons : tester pour aménager durablement » destiné aux collectivités
en quête de conseils pratiques pour faciliter les déplacements des piétons à
l’heure du déconfinement.
Avant-propos :
« En France, les
mesures de confinement ont entraîné une baisse inédite de tous les
déplacements, et un recul sans précédent de la présence des véhicules motorisés
sur la voirie, laissant la place à de nombreuses opportunités de rééquilibrage
de l’espace public.
La période de déconfinement
s’accompagne de la réouverture des commerces, du maintien des contraintes de
distanciation physique et de l’augmentation progressive des flux (piétons,
vélos, et motorisés). Cela génère de nouveaux questionnements :
Ce bulletin s’appuie sur 182
compteurs à travers la France pour suivre l’évolution de la pratique du vélo comme
outil de distanciation et l’impact des aménagements cyclables de transition
réalisés un peu partout pour préparer la sortie du confinement.
A la demande de la Direction Générale des Entreprises, la Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer, l’Agence de la Transition Ecologique (ADEME) et de la Fédération Française de Cyclisme, une étude a été menée par les cabinets Inddigo et Vertigo Lab pour estimer l’impact économique et le potentiel de développement des usages du vélo en France.
« Dans le contexte actuel de crise sanitaire et de reprise progressive de l’activité, les modes de déplacements sont au cœur des interrogations, notamment dans les grandes métropoles où l’utilisation des transports en commun soulève de nombreuses questions. Le vélo est une des alternatives plébiscitées par les territoires et le gouvernement pour favoriser un déconfinement durable.
Tout doit être repensé dans
les moindres actes de la vie quotidienne. Le Centre d’études et d’expertise
pour les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) propose
des recommandations pour gérer au mieux la circulation des piétons sur les
trottoirs au moment du déconfinement, en prenant en compte les contraintes de
distanciation physique et l’augmentation progressive des flux.
Une largeur de 2,50 m pour les trottoirs : Alors que la réglementation accessibilité prévoit une
largeur minimale de cheminements sans obstacle de 1,40 m, il recommande une
largeur de 2,50 m pour les trottoirs. « Dans des rues où les flux
piétons sont très importants (magistrales piétonnes, grands boulevards, rues
touristiques …) ou bien à proximité d’équipements, il est préférable de
dimensionner plus généreusement les espaces dédiés aux piétons« .
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