A la suite du meurtre d’un cycliste sur une voie cyclable à Paris, n’est-il pas temps d’ouvrir des « sessions obligatoires de formation tout au long de la vie » en direction des automobilistes. Le code de la route évolue, les usages des voies publiques se sont diversifiés, le moment est venu d’inventer des séances obligatoires de formation continue à la conduite automobile, qui sécuriseraient les cyclistes et les piétons. Ces formations seraient aussi très bénéfiques aux conducteurs en leur évitant les graves conséquences d’actes dangereux. Ces « informations-formations » mettraient à jour les éléments essentiels du code de la route pour respecter dans l’ordre, les piétons, les vélos et les autres voitures. La citoyenneté se perd trop souvent au volant de la voiture qui peut devenir un engin meurtrier.
La poursuite des politiques publiques qui diminuent les vitesses autorisées sont nécessaires et indispensables. Elles rendent la circulation automobile plus difficile, le développement de pistes cyclables transforme les usages des routes et des rues… elles sont efficaces même si elles ne peuvent pas empêcher les comportements à risques et certaines résistances au changement, heureusement minoritaires à Grenoble.
Le plan canicule de Grenoble : la santé pour toutes et tous
Depuis 2018, la Ville et le CCAS œuvrent pour le bien vivre des Grenoblois-es et davantage pour les plus vulnérables. Des mesures de sécurité sont prises pour aider les Grenoblois-es à mieux vivre les périodes de fortes chaleurs. Comme ces périodes s’accompagnent souvent de pics de pollution, la Ville a réuni les conseils et bons gestes à adopter sur son site, avec des conseils personnalisés par publics cibles (scolaires, sportifs et sportives, aîné-es…). Pour prévenir les risques liés aux UV, les infirmières de prévention de la Ville proposent des ateliers aux agent-es travaillant avec des enfants pour promouvoir les mesures de protection et informer sur les risques pour la santé. Un focus sur les aîné-es, catégorie plus fragile face aux canicules, est également fait via un registre communal nominatif qui permet de prendre des nouvelles des personnes en situation de fragilité (environ 400 inscrit-es). Les personnes en grande précarité sont elles aussi accompagnées par le CCAS notamment. Et la Ville n’oublie pas ses agent-es pour qui elle adapte les conditions de travail, ainsi que les animaux avec une communication spéciale !
Le 31 mai le Conseil métropolitain a approuvé l’Avant-Projet relatif à l’aménagement des espaces publics du projet de renouvellement urbain Arlequin et Jean Verlhac pour un coût de 16,9 M€ HT dont 6,1 M€ pour la Métro et 10,8 M€ pour Grenoble. Les interventions porteront sur la Porte Nord, la Crique centrale, le secteur du Lac et les secteurs Cœur de Parc, Place du marché, dalle du 160 et la rénovation de la galerie piétonne. Le conseil municipal de Grenoble doit aussi délibérer à ce sujet le 24 juin 2024.
Cet important aménagement des espaces publics de l’Arlequin et du Parc Jean Verlhac doit obligatoirement faire l’objet d’une enquête publique au titre de la loi sur l’eau, qui sera prévue en 2025. L’étude d’impact doit être examinée préalablement notamment par la Mission régionale d’autorité environnementale. Il y aura donc l’occasion avant l’élection municipale de 2026 d’un grand débat public sur ces aménagements.
D’ores et déjà les premières consultations publiques (avis citoyen d’octobre 2020, concertation publique menée par la Métro à l’automne 2023) ont montré une forte mobilisation des habitants de ce quartier attachés à garder un lac de contemplation, tout en n’étant pas opposés à la restauration de ce lac qui a mal vieilli 50 ans après son achèvement.
A Grenoble, Gren’ de projets : point d’étape et suites ! En 2017, la Ville de Grenoble a fait le choix de de valoriser par l’innovation collective plusieurs bâtiments patrimoniaux emblématiques. Elle a lancé un appel à projet innovant, « Gren’ de projets », permettant à des collectifs, entreprises ou citoyen-ne.s d’imaginer ensemble des projets de rénovation et d’usages à la fois sociaux, culturels, écologiques et économiques.Sur les six bâtiments identifiés, quatre projets ont finalement été retenus ; et 5 ans plus tard, les travaux ont débuté ou vont bientôt commencer. La Ville a décidé de poursuivre Gren’ de projets, en intégrant l’ancienne Chapelle des Pénitents Blancs de la rue Voltaire.
Les acteurs financiers derrière les pires transactions pour le climat de 2023 Qui a aidé les grandes entreprises de l’industrie fossile à lever des milliards d’euros en 2023 grâce à l’émission d’obligations ? C’est ce que révèle Reclaim Finance dans un nouveau briefing qui identifie les banques et investisseurs derrière les 5 pires transactions de l’année. Des obligations d’une valeur totale de 12 milliards $ US, permises notamment grâce au soutien de BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale ou BPCE/Natixis. Le briefing met en lumière le paradis financier que constitue le marché obligataire pour les entreprises développeuses de nouveaux projets fossiles. Reclaim Finance appelle les banques et investisseurs à restreindre immédiatement leurs soutiens à ces entreprises, notamment à travers les obligations qui leur permettent de financer l’expansion fossile.
Le groupe d’élu-es Grenoble en commun à la ville de Grenoble donne des précisions sur certaines décisions prises par le Conseil municipal : le rapport annuel sur l’égalité entre les femmes et les hommes, les genres et les sexualités, ainsi qu’un vœu pour un service public de l’éducation vraiment universel. En effet, La France a été condamnée à plusieurs reprises pour violation du droit à l’éducation à l’échelle internationale. Le président Emmanuel Macron a déclaré en août 2023, faire de l’éducation une question prioritaire. Le projet de loi de finances 2024 porte cependant atteinte à cet accès universel à l’éducation, facteur de lutte contre les déterminismes. Les grandes déclamations ne suffisent pas, encore faut il les assortir de moyens significatifs.
Suite à l’abrogation, le 24 mars, des délégations que le maire de Grenoble avait donné à 5 membres de la majorité qui s’étaient exprimés lors du conseil municipal du 13 mars, le prochain Conseil municipal (le 15 mai) devra se prononcer sur le maintien ou non de leur fonction d’adjoint au maire pour 3 d’entre eux (Hakim Sabri, Maxence Alloto et Anouche Agobian). En effet le maire et lui seul arrête les délégations, par contre c’est le conseil municipal qui désigne les adjoints.
Lorsque le maire retire les délégations à un adjoint, la loi (article L.2122-18 du CGCT) impose que le conseil municipal se prononce sur le maintien de l’adjoint dans ses fonctions. S’il y a des postes d’adjoints supprimés, le conseil pourra en nommer d’autres. Le maire a un pouvoir discrétionnaire concernant ses délégations, l’arrêté d’abrogation n’a pas à être motivé, .mais il ne peut le faire que dans l’intérêt du service .
Le 25 mars le conseil d’administration de l’ADES a pris position sur le retrait des délégations : « La Ville de Grenoble a procédé lors du conseil municipal du 13 mars dernier au vote de son budget primitif pour l’année 2023. Même si des expressions divergentes ont eu lieu lors du conseil municipal, tous les élu-es de la majorité ont voté les 25 % d’augmentation du taux de taxe foncière et le budget 2023, marquant ainsi publiquement leur accord sur les grandes priorités politiques inscrites dans ce budget.
Dans ce contexte, l’ADES exprime son désaccord avec la décision de retirer les délégations à certain-es élu-es.
L’ADES continuera à soutenir les politiques publiques indispensables pour résister aux crises sociales et écologiques, à Grenoble et dans son agglomération. »
S’adapter pour mieux préparer l’avenir. Poursuivre la reconquête de l’espace public. L’eau et Grenoble : une histoire tumultueuse. Un changement d’air nécessaire. Protéger le vivant, développer la nature en ville. 0% nucléaire, 100% d’énergie verte : c’est possible et on le fait. Assurer toutes les sécurités. Accélérer pour l’égalité, innover pour l’accès aux droits. Construire la ville autrement. Une démocratie renouvelée. Miser sur la jeunesse d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Culture(s). Grenoble, ville pionnière, d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Le nouveau mandat municipal a débuté le 3 juillet 2020 lors du premier conseil municipal suivant le deuxième tour de l’élection du 28 juin qui a vu la liste Grenoble en commun obtenir plus de 53 % des voix, face à trois listes d’opposition.
Le travail de la nouvelle équipe a été difficile à cause de la crise sanitaire qui l’a empêché de travailler normalement.
Les priorités politiques du mandat ont été fixées dans les propositions élaborées lors de la campagne électorale avec une large participation citoyenne. Les axes prioritaires étaient présentés en trois grands chapitres : Protéger les biens communs, Garantir les sécurités, Cultiver l’émancipation et donner du sens à l’action. Voir ici ce programme.
Il y a des discriminations graves dans la société humaine, mais elles vont bien au-delà de notre propre espèce. À plume, à pattes à nageoires ou à écailles, il est indéniable que les animaux sont des êtres doués d’une sensibilité et d’une conscience qui leur est propre. Ce changement profond de point de vue implique enfin une prise en compte des conditions de vie et du bien-être des animaux dans les politiques publiques. Grenoble s’engage en intégrant la condition animale dans toutes ses actions, considérant nos espaces de vie communs comme un écosystème dont les animaux font intégralement partie. C’est ainsi que Mme Sandra Krief, conseillère déléguée à la condition animale, présente la délibération cadre adoptée par le conseil municipal le 14 juin.
« Nous n’avons pas
eu à effectuer le terrible tri des malades » a-t-on pu entendre au printemps
2020. Mais en est-on si sûrs ?
Loin d’être un geste extraordinaire, le triage fait en réalité partie
intégrante des champs de la médecine et de la santé. Seulement, la crise du
SARS-CoV-2 a montré que le triage clinique n’était qu’une des
dimensions et conséquences d’un triage systémique façonné par les
politiques néolibérales et une technocratie sanitaire qui a, de longue date,
négligé la santé publique.
L’essentiel n’est donc pas tant de savoir si nous trions ou pas que de choisir
collectivement les modalités du triage et de définir démocratiquement les
priorités de notre système de santé. Des expériences alternatives se rappellent
à nous et dessinent des horizons différents, du renouveau de la santé
communautaire aux potentialités des communs, en passant par l’émergence d’un
triage écologique. La pandémie ouvre une brèche politique pour penser un autre
triage, réinventer notre santé selon d’autres priorités : sociales,
écologiques, démocratiques. La crise du SARS-CoV-2 est en cela bien plus qu’une
crise sanitaire. Elle est un événement pandémopolitique. »
Les trois auteurs : Jean-Paul Gaudillière, historien des sciences,
est directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche
médicale (INSERM). Caroline Izambert est docteure de l’EHESS et travaille
pour l’association de lutte contre le sida et les hépatites AIDES. Pierre-André
Juven est sociologue, chargé de recherche au CNRS et membre du Cermes3 et
à Grenoble il est adjoint au maire de Grenoble s’occupant de la santé et de
l’urbanisme.
Jean Giard, ancien député,
ancien adjoint d’Hubert Dubedout et soutien actif, à 93 ans, de la liste
« Grenoble en commun » menée par Eric Piolle aux dernières
élections municipales où il figurait en 61ème position s’exprime sur le
Covid-19 dans un article d’avril 2020 intitulé « Résistance et lucidité »
qui est édité sur le site de l’association ALERTES, dont il a été président
fondateur et qui milite pour la qualité de vie des personnes âgées.
En voici quelques extraits, pour lire l’article complet aller ici.
Le 3 juillet, les 46 élu-es
de la nouvelle majorité ont réélu sans surprise Eric Piolle comme maire de
Grenoble.
Dans son programme Eric
Piolle a indiqué qu’il n’y aurait pas de cumul de responsabilités exécutives
entre la Ville et la Métropole.
Comme l’exécutif
métropolitain, Président et Vice-présidents, ne sera désigné que le 17 juillet,
il faut attendre le Conseil municipal de fin juillet pour avoir la désignation
finale des 22 adjoints grenoblois afin d’assurer ce non cumul.
En attendant 6 adjoints dits protocolaires, représentatifs de la diversité politique de la majorité, auront la tâche d’assurer l’ensemble des activités indispensables à la vie municipale d’ici la fin juillet, c’est-à-dire la représentation du maire, la signature des actes administratifs, la célébration des mariages… Les autres adjoints ont été désignés par ordre alphabétique et les autres conseillers de la majorité ont été désignés par arrêté du maire comme conseillers délégués. Leurs délégations consistent à assurer une présence dans chaque territoire de la ville autour des 42 écoles maternelles. Voir la liste ici.
Dans
certaines grandes villes, il y a eu des victoires des rassemblements regroupant
des écologistes des mouvements de gauche et souvent des collectifs citoyens,
ressemblant à ce qui s’est passé à Grenoble en 2014. A Lyon et sa Métropole,
Bordeaux, Strasbourg, Tours, Besançon, Poitiers, Colombes, Savigny sur Orge …et
peut être à Marseille.
Cela
va permettre d’organiser des coordinations de toutes ces villes avec d’autres
tenues par des alliances de gauche et écologistes afin de promouvoir les
transitions, peser sur les décisions régionales, nationales et européennes. Le
grand enjeu sera de lier à la fois les solidarités, l’écologie et la
démocratie. Ce triptyque est celui de l’ADES depuis 1983, qui le porte dans son
titre même, et dans les couleurs de son bulletin « Le Rouge et Le
Vert » (en clin d’œil à Stendhal), cette constance dans l’action paye. Ce
qui arrive maintenant trouve ses racines dans les longs combats des associations,
des mouvements citoyens et des partis écologistes et qui a diffusé dans de
nombreuses parties de la gauche qui se rénove. Mais il reste beaucoup à faire
et les résistances des pouvoirs installés et du « macronisme »
restent fortement présentes. Il reste aussi à combattre dans nombre de villes
moyennes et grandes, le RN toujours en embuscade, ainsi que des droites, dont
celle « en marche », qui disent vouloir faire des propositions sur l’environnement
mais à condition que cela ne trouble pas du tout leur modèle économique en
place… Et çà c’est juste impossible.
L’organisation du vote le 28
juin de 8 h à 20 h, à Grenoble dans les 86 bureaux de vote se fera en toute
sécurité sanitaire avec notamment le port du masque obligatoire, l’apport d’un
stylo personnel est recommandé pour signer la liste d’émargement et une
distanciation physique bien organisée.
Il y a plusieurs manières de
choisir un bulletin de vote, soit trouver le projet politique le plus proche de
ses idées, de ses valeurs et les propositions qui seront les plus utiles pour la
vie de la cité, soit d’éliminer les candidats indésirables.
A Grenoble, au premier tour
du 15 mars, les électeurs qui se sont déplacés ont exprimé un choix très clair
en faveur de la liste Grenoble en commun menée par Eric Piolle. Les 3
autres candidats qui se maintiennent au 2ème tour ayant tous fait
moins de 20 % des exprimés.
Lundi
22 juin de 18 h 30 une visio-réunion où Eric Piolle restitue les propositions
des citoyen-nes concernant les améliorations du projet de Grenoble en commun
pour le prochain mandat municipal et métropolitain
Grenoble en commun, la liste
menée par Eric Piolle, qui a fait presque 47% des votants le 15 mars lors du
premier tour, lance un appel à participer à l’enrichissement de ses propositions
pour tenir compte de la nouvelle situation sanitaire et sociale. Rappelons que
cette liste est soutenue par les organisations et mouvements politiques suivants :
EELV, La France Insoumise, Place publique, ADES, Génération’s, PCF, Réseau
citoyen de Grenoble, Parti de Gauche, Nouvelle Donne, Parti animaliste,
Ensemble !, Génération écologie, Alliance écologiste indépendante et des
militants socialistes.
Si les conditions sanitaires
le permettent le second tour des élections municipales se tiendra le dimanche
28 juin, sinon les deux tours seront organisés au plus tard fin janvier 2021.
Pour l’instant la situation sanitaire semble favorable à la tenue des élections
fin juin.
Un décret publié le 28 mai
convoque les électeurs pour le dimanche 28 juin, les listes devant être
déposées au plus tard le 2 juin à 18 h en préfecture.
Seules les listes ayant
obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés lors du premier tour le 15
mars 2020 peuvent se maintenir ou fusionner avec des listes ayant eu au moins
5% des exprimés. A Grenoble, lors du premier tour du 15 mars, seules 4 listes
ont dépassé les 10 %, les trois autres listes ont fait moins de 5% des
exprimés.
La liste « Grenoble en commun » avec Eric Piolle a depuis de longs mois déclaré qu’il n’était pas question de fusionner au 2ème tour avec la liste de droite menée par l’ancien maire corrompu, ni avec la liste soutenant la politique du gouvernement menée par Mme Chalas, ni avec celle menée par M. Noblecourt, vu sa composition gauche-droite et comprenant des macronistes convaincus.
La liste « Grenoble en commun » avec Eric Piolle, qui avec presque 47 % des votes exprimés dépasse très largement le résultat de 2014 au premier comme au second tour. Évidemment on ne peut pas se satisfaire de la faible participation : 36 551 électrices et électeurs se sont tout de même déplacés pour exprimer leur vote, ce qui n’est pas négligeable.
Le choix stratégique fait par
cette liste de promouvoir et défendre les biens communs entrait en résonance
avec la résistance à la politique néolibérale du gouvernement cette politique qui
vise à détruire les fondements de notre société, et dont les effets sont mis en
valeur par situation dramatique liée à l’épidémie de coronavirus. Face à cette
situation, ce sont les services publics qui sont le premier et dernier rempart
lorsque tout disparait. Chérir les biens communs et garantir toutes les sécurités
sont des axes stratégiques de la campagne de « Grenoble en commun »
particulièrement et plus que jamais adaptés aux demandes des habitants.
Comme partout la participation
s’est effondrée, elle est même inférieure à celle des élections européennes de
2019. A Grenoble seulement 42 % des électeurs se sont déplacés alors que pour
les précédentes municipales au 1er tour il y avait eu 52% de votants
au premier tour.
La question est de savoir si
cette chute de participation a pu jouer sur les équilibres politiques et faussé
le scrutin.
La comparaison par bureaux de
vote entre les taux de participation aux européennes et au premier tour du 14
mars indique une forte corrélation entre ces deux paramètres. Il n’y a donc pas
eu une abstention nettement plus marquée d’un électorat par rapport à un autre.
Les élections municipales sont
le moment où l’on choisit une équipe pour administrer durant 6 ans, avec l’aide
des agents salariés de la ville, du CCAS
et des
satellites, l’ensemble des services publics dont la ville a la compétence et aussi
les 36 élus grenoblois qui gèreront la Métropole avec les 83 autres conseillers
communautaires issus des 48 autres communes.
A Grenoble sept listes se
présentent aux suffrages des 86 400 électrices et électeurs.
L’ADES a dès le début de la
campagne électorale fait le choix de soutenir la liste « Grenoble en
commun » avec Eric Piolle, qui propose un fort renouvellement avec des
renforts politiques de toute la gauche, de l’ensemble des écologistes et de
nombreux citoyennes et citoyens qui s’engagent pour rendre leur ville plus
vivable pour toutes et tous. La liste comprend moins de la moitié d’anciens
élus (24 sur 61).
Durant
les campagnes électorales ce sont les candidat-es qui se présentent aux
suffrages des électeurs, par contre ce sont les personnels salariés de la
collectivité et de ses satellites qui feront le travail durant les 6 ans de
mandat, suivant les orientations données par les élu-es.
Il est
important de se retourner sur le mandat qui s’achève pour mesurer les
changements apportés par l’équipe municipale dans la gestion des ressources
humaines et concernant le dialogue social dans la situation difficile dans
laquelle s’est trouvée la ville subissant notamment la violente baisse des
dotations de l’Etat.
Les
agents sont en première ligne face à la précarisation d’une partie de la
population et face aux tensions sociales et subissent les attaques
gouvernementales et parlementaires contre leur statut, leurs carrières et leurs
retraites.