La liste « Grenoble en commun » avec Eric Piolle, qui avec presque 47 % des votes exprimés dépasse très largement le résultat de 2014 au premier comme au second tour. Évidemment on ne peut pas se satisfaire de la faible participation : 36 551 électrices et électeurs se sont tout de même déplacés pour exprimer leur vote, ce qui n’est pas négligeable.
Le choix stratégique fait par cette liste de promouvoir et défendre les biens communs entrait en résonance avec la résistance à la politique néolibérale du gouvernement cette politique qui vise à détruire les fondements de notre société, et dont les effets sont mis en valeur par situation dramatique liée à l’épidémie de coronavirus. Face à cette situation, ce sont les services publics qui sont le premier et dernier rempart lorsque tout disparait. Chérir les biens communs et garantir toutes les sécurités sont des axes stratégiques de la campagne de « Grenoble en commun » particulièrement et plus que jamais adaptés aux demandes des habitants.
On mesure maintenant les effets des mauvaises politiques menées par les gouvernements successifs concernant les services publics essentiels en tout premier lieu notre service public de santé qui a été si mal-traité et qui doit maintenant faire face dans de mauvaises conditions à la violence de l’épidémie. Que ceci serve de leçon pour l’avenir et que les politiques néolibérales soient mises au placard.
Le maire, les élus de la majorité et les services de la mairie sont présents pour apporter les réponses adaptées à cette situation inédite et apporter de l’aide notamment aux plus fragiles. Voir toutes les informations sur le site de la ville.
En ce qui concerne les résultats des oppositions, l’ADES se réjouit du résultat négatif de l’ancien maire corrompu qui n’a même pas pu passer la barre des 20% tout en siphonnant l’électorat RN ; les autres candidat-es au poste de maire, qui prétendaient construire une alternative à cette menace, se retrouvent à moins de 14 % et même en se regroupant, cela ne devrait pas changer les rapports de force. Ce sondage en vraie grandeur donne une forte indication pour le deuxième tour qui aura lieu quand l’épidémie sera endiguée (à moins que tout ne soit reporté plus tard). Ce délai important va permettre de tirer tous les enseignements de ce premier tour et donne du temps pour réfléchir à une élaboration détaillée d’un projet majoritaire pour la Métropole qui pourrait renforcer l’évolution des grands équilibres politiques qui s’annoncent avec les bons résultats des rassemblements de gauche et des écologistes dans de nombreuses communes. Cet élan doit nous permettre de construire une Métropole plus que jamais au service des communes et des habitants.
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