Dimanche, votons Grenoble en commun avec Eric Piolle

Publié le 26 juin 2020

L’organisation du vote le 28 juin de 8 h à 20 h, à Grenoble dans les 86 bureaux de vote se fera en toute sécurité sanitaire avec notamment le port du masque obligatoire, l’apport d’un stylo personnel est recommandé pour signer la liste d’émargement et une distanciation physique bien organisée.

Il y a plusieurs manières de choisir un bulletin de vote, soit trouver le projet politique le plus proche de ses idées, de ses valeurs et les propositions qui seront les plus utiles pour la vie de la cité, soit d’éliminer les candidats indésirables.

A Grenoble, au premier tour du 15 mars, les électeurs qui se sont déplacés ont exprimé un choix très clair en faveur de la liste Grenoble en commun menée par Eric Piolle. Les 3 autres candidats qui se maintiennent au 2ème tour ayant tous fait moins de 20 % des exprimés.

Lorsqu’on a suivi la campagne électorale de près il y a une première chose qui frappe, c’est que les listes d’opposition se sont contentées d’attaquer frontalement le maire sortant qui selon eux mènerait la ville dans le déclin et la catastrophe s’il était réélu, même si cela se heurtait frontalement aux nombreux changements effectués dans la ville et dans l’agglomération qui démontraient le contraire. Par contre aucune proposition raisonnable et réaliste n’était avancée pour démontrer qu’une autre politique était possible et bien meilleure que la précédente. Les promesses démagogiques et clientélistes ne fonctionnent plus et au contraire montrent des candidats incompétents et pas sérieux.

Le travail d’élaboration du projet de Grenoble en commun a été réalisé par une vraie construction citoyenne autour des valeurs de solidarité, d’écologie et de citoyenneté. A retrouver ici.

Une autre façon de choisir, c’est d’éliminer les listes que l’on ne veut pas voir aux responsabilités. C’est Guy Mollet (haute figure des arrangements politiques sous la 4ème République) qui expliquait qu’« au premier tour on choisit, au deuxième on élimine ».

Les raisons fortes qui imposent d’éliminer la candidature de M. Carignon sont tellement nombreuses qu’il faut en choisir quelques-unes. La première c’est qu’il a démontré dans tous ses actes qu’il n’avait aucune considération pour le service public et que ce dernier devait être mis au service d’intérêts privés d’où la corruption pour privatiser au profit d’un grand groupe privé le service de l’eau et de l’assainissement, la prise de contrôle par des intérêts privés des services de l’énergie (gaz, électricité, chauffage urbain), la mise à mal du bailleur social et pour faire court, les augmentations d’impôts et l’explosion de la dette de la ville que les habitants trainent comme un boulet… Il a payé pour certaines de ses actions néfastes pour la vie publique, il ne devrait pas pouvoir revenir au milieu de ses victimes. Il est important pour l’avenir de Grenoble qu’il fasse le plus petit score possible. Même dans l’opposition il n’apportera rien de positif à notre ville.

Les deux autres listes, celle de Mme Chalas, l’officielle du macronisme, comme celle (gauche-droite) de M. Noblecourt, Macron compatible, ont aggloméré de nombreux anciens acteurs de la vie politique grenobloise (de gauche et de droite) qui ont pensé que l’arrivée de la nouvelle majorité en 2014 n’était qu’un accident de l’histoire et que ce ne devait être qu’une parenthèse et qu’on allait revenir aux choses sérieuses en 2020. Mais ils n’ont pas su ou pas pu, durant les 6 années du mandat s’interroger sur quelle politique alternative proposer. Mme Chalas s’est vue arrivée suite à son élection de députée en 2017 derrière la vague de dégagisme macroniste, mais n’a travaillé aucun dossier, démontrant sa méconnaissance des réalités. De son côté, M. Noblecourt s’est empressé de démissionner du Conseil municipal et du PS pour aller travailler avec Macron ; les déserteurs ne font jamais de bons candidats et il ne suffit pas de tenir de beaux discours pour passer la rampe.

Il est très important qu’à la métropole une majorité de gauche, écologiste et citoyenne accélère les transitions pour affronter à la fois la crise sociale qui explose et la crise climatique, écologique et énergétique qui s’accélère.

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