– Les affichettes violettes très agressives mettant en cause la politique municipale sont enfin retirées des commerces ; elles l’avaient été petit à petit, de plus en plus de commerçants s’apercevant que cette campagne politicienne ne leur apportait rien, au contraire. Il aura fallu beaucoup de temps à l’association Label ville pour revenir au dialogue avec la Métro et la mairie. A suivre…
– L’opposition de droite à la Métro s’agite. Elle dépose un recours gracieux demandant au président de la Métro de retirer la délibération du 29 janvier 2015 sur « cœurs de villes, cœurs de métropole ». Cette délibération cadre déclarait que « le projet urbain porté par la Métropole, la Ville de Grenoble et le SMTC visera à développer un ensemble cohérent d’actions : étendre le cœur de Ville, requalifier et apaiser les espaces publics ; il est envisagé de mener différents projets d’espaces publics, dans la continuité de ceux déjà réalisés ces dernières années (aménagement des quais de l’Isère, rénovation des espaces publics du centre ou extension du plateau piéton…) Cette délibération n’est que préparatoire aux décisions futures donc non attaquable. Donc le recours gracieux ne pourra pas aller plus loin, c’est de la pure agitation politicienne. L’association « Etoile Centre-Ville commerce » fait de même, tout en se déclarant apolitique.
– A propos de l’adhésion de la ville à « l’Agence France Locale », nouvelle banque pour les collectivités, les élus du Front National racontent n’importe quoi en faisant croire que la ville de Grenoble serait solidaire pour couvrir l’ensemble des dettes des collectivités qui seraient incapables de les honorer. C’est faux puisque les statuts de cette banque prévoient que les collectivités adhérentes et ayant eu recours à un emprunt auprès de l’Agence sont solidaires les unes des autres à hauteur de l’encours qu’elles ont souscrit. L’agence a prêté pour 500 millions d’euros, Grenoble a souscrit un emprunt de 5 M€ soit 1%. Grenoble n’est donc engagée à ne rembourser qu’1% d’une éventuelle dette laissée par une collectivité adhérente. Cas qui ne devrait jamais arriver puisque les collectivités ne peuvent pas être mises en liquidation.
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