Le conseiller municipal d’opposition de droite, Matthieu Chamussy fait son show habituel en s’essayant à des bons mots et s’étonne (fait semblant de s’étonner) que certains élus réagissent sur Twitter en reprenant ses énormités… Alors montant sur ses grands chevaux, il claque la porte du conseil municipal emportant avec lui tout son groupe. Quel très mauvais théâtre qui peut être vérifié en ligne !
Comme d’habitude, R. Cazenave est incapable de se tenir correctement au Conseil municipal de Grenoble en vociférant contre les Conseils Citoyens Indépendants. Pour lui ils ne peuvent pas être indépendants de la mairie puisque certains de leurs membres seraient politiquement proches du maire ! Pourtant si ces conseils sont représentatifs des habitants, environ 40 % devraient avoir voté pour la nouvelle majorité. Le conseiller de droite prend l’exemple de la représentante du CCI « le Verderet » qui déposait la question orale le 23 mai sur la ville apaisée. Manque de chance cette personne faisait partie de l’ancienne municipalité Destot-Safar, donc pas particulièrement proche du maire. Pour R. Cazenave il faudrait que les membres des CCI soient tous proches de la droite pour qu’ils soient considérés comme indépendants !!!
Au lendemain des élections municipales, après sa défaite, J. Safar, qui perdait ses importantes indemnités d’élu, indiquait qu’il cherchait du travail et qu’il allait chercher plutôt dans le privé, pour faire une rupture avec sa période de professionnel de la politique. Mais il s’avère qu’il est incapable de faire cette rupture. Après avoir été directeur de la campagne de la liste PS aux élections régionales, il est maintenant embauché par le maire de Villeurbanne sur le poste de directeur de cabinet, poste éminemment politique. Cela va l’éloigner de Grenoble et peut être permettre à l’opposition PS et assimilés de changer de stratégie en se détachant de leur ancienne tête de liste qui est incapable d’être une force de proposition.
On n’est jamais si bien servi que par soi-même ! L. Wauquiez se permet d’augmenter la participation de la Région dans le contrat de plan Etat-Région au profit de son ancien fief électoral du Puy-en-Velay. Il fait voter en commission permanente une subvention de 1.100.000 € pour financer « la requalification de l’entrée Est du Puy-en-Velay, alors que le contrat passé avec l’Etat prévoyait une participation de la région de seulement 800 000 €. Il fait aussi très fort en diminuant la subvention à la Maison d’Yzieu, haut lieu de mémoire contre la barbarie nazie. Comme il y a eu une levée de boucliers venant même de certains élus de sa majorité, il a fait dans la subtilité en maintenant le montant de la subvention, mais en imposant à la maison d’Yzieu d’en partager une partie avec d’autres lieux de mémoire.
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