Une nouvelle étude de juillet 2016, du Commissariat général au développement durable s’interroge sur les prévisions à long terme de la demande de transport en France et de ses impacts sur les émissions de gaz à effet de serre.
Cette étude donne une vision de la demande de transport aux horizons 2030 et 2050. Ces nouvelles projections de l’évolution des déplacements servent à évaluer sur le long terme l’impact des grands projets de transport et à élaborer des trajectoires de transition énergétique pour la mise en œuvre de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) adoptée en novembre 2015.
Le Commissariat général au développement durable conclut que les émissions directes de CO2 liées au transport diminueraient de 30% à l’horizon 2050 dans le cadrage tendanciel, ce qui est insuffisant pour atteindre un facteur 4 sur l’ensemble des émissions françaises de gaz à effet de serre.
En revanche, les mesures volontaristes supplémentaires du cadrage SNBC permettraient une diminution plus importante de ces émissions, de l’ordre de 62% à l’horizon 2050, ce qui est proche de la déclinaison sectorielle indicative de l’objectif facteur 4 présentée dans la Stratégie nationale bas carbone.
Pour télécharger l’étude, cliquez ici.
Le 2 septembre, une trentaine de maires de mégalopoles mondiales (dont Paris, New-York et Londres) ont transmis aux chefs d’État et de gouvernement qui se réunissent en Chine au sommet du G20 un appel pour « bâtir un monde à faibles émissions de carbone » suite à la COP21.
Pour lire l’appel des maires des mégapoles au G20 cliquez ici.
C’est aussi l’occasion de lire l’article de synthèse de Michel Damian Professeur émérite à l’Université Grenoble Alpes : “Limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C ? La question qui brûle”.
Mots-clefs : climat, écologie, pollution atmosphérique
