Le Conseil municipal du 7 novembre a décidé de soutenir le protocole d’intention sur l’aménagement de l’A480 et de l’échangeur du Rondeau signé par l’Etat, le Département de l’Isère, Grenoble-Alpes Métropole et la société AREA. Il appuie le lancement d’une étude sur un plan d’actions visant à promouvoir et développer le covoiturage. Grenoble demande à ce que les communes riveraines soient conviées à participer au comité de pilotage mis en place pour le réaménagement de l’échangeur du Rondeau et de l’autoroute urbaine A 480.
« La ville de Grenoble se félicite des avancées que contient ce protocole : abandon de l’élargissement de l’emprise, abaissement de la vitesse à 70 Km/h sur la section urbaine de l’A480, traitement prioritaire des échangeurs pour fluidifier la circulation, réduction du bruit et de la pollution.
En effet, il s’agit d’abord et avant tout, pour les populations riveraines, de réduire significativement l’impact de ces infrastructures et de la circulation qu’elles supportent sur le cadre de vie et l’environnement et, pour les usagers, de fluidifier la circulation et rendre plus fiables les temps de parcours, tout en garantissant leur sécurité. L’atteinte conjointe de tels objectifs suppose à la fois un aménagement exemplaire en termes d’insertion environnementale et urbaine et des conditions d’usage adaptées aux milieux traversés.
A Grenoble, les habitants des quartiers de la Presqu’Ile, Chorier-Berriat, Eaux-Claires, Mistral et Rondeau-Libération sont particulièrement touchés par les nuisances que génère le trafic sur cet axe. La ville de Grenoble sera particulièrement attachée à la réduction de la pollution atmosphérique et du bruit pour les riverains des quartiers concernés.
Ces objectifs et principes s’inscrivent en pleine cohérence avec la stratégie globale de mobilité durable poursuivie par la ville de Grenoble, en partenariat avec le Syndicat Mixte des
Transports en Commun et Grenoble-Alpes Métropole. Cette stratégie fera dans l’avenir davantage appel aux transports collectifs, aux modes doux, aux nouveaux services de mobilité afin de permettre une meilleure accessibilité vers l’agglomération pour un plus grand nombre.
Une telle stratégie se traduit d’ores et déjà par le déploiement d’un nouveau réseau bus, la démarche Métropole apaisée, le développement d’axes cyclables métropolitains structurants, le projet Métrocâble, la nouvelle politique de stationnement à Grenoble ou l’approfondissement des coopérations avec les territoires voisins en matière de déplacements.
De manière complémentaire, l’aménagement des voies rapides urbaines, et plus particulièrement le réaménagement de l’échangeur du Rondeau et de l’autoroute A 480, constitue une opportunité pour promouvoir et développer le covoiturage permettant une meilleure accessibilité tout en réduisant le trafic automobile. En ce sens, Grenoble-Alpes Métropole a proposé d’engager des études devant se traduire au travers d’un plan d’actions, qu’il s’agisse d’aménagements (parkings de rabattement, voies dédiées…) ou de toute autre initiative (tarification préférentielle aux péages, stationnement prioritaire…), ayant vocation à être élaborée en concertation étroite avec l’ensemble des partenaires intéressés à l’échelle de la région urbaine grenobloise. »
Mots-clefs : Déplacements, métropole