Politique politicienne

Publié le 10 novembre 2017

L’opposition de droite ne connait plus les règles qui s’imposent lors de la préparation d’un budget municipal ! Le maire a demandé au conseil municipal de prendre acte par le vote d’une délibération qu’il y avait bien eu un débat sur le rapport d’orientation budgétaire présenté par la majorité municipale. Comme mû par un réflexe de Pavlov, l’opposition de droite qui vote en général toujours contre tout ce qui est proposé d’important a refusé de voter que ce débat avait eu lieu, prétextant qu’il n’y avait pas de délibération à prendre à ce sujet. Or depuis le 1er août 2015, la loi impose que : « ce rapport donne lieu à un débat au Conseil municipal… il est pris acte de ce débat par une délibération spécifique » (article L 2312-1 du CGCT). Heureusement que cette droite n’est pas aux commandes, ses budgets seraient systématiquement annulés faute de cette délibération qui prouve que le débat sur le rapport d’orientation a bien eu lieu.


Il est important de rafraichir la mémoire collective sur la gestion passée de l’ancien maire corrompu de 1983 à 1995, car depuis qu’il essaye de revenir aux affaires, il décrit sa gestion comme idyllique et propose un débat à l’adjoint aux finances. Ce dernier a justement rappelé que si Grenoble avait une dette aussi élevée, elle le devait à la gestion de la droite. Il suffit pour s’en convaincre de voir l’évolution de la dette depuis 1982 dans le graphique et de relire notre article qui démontre que c’est par un gaspillage en fonctionnement que la dette a augmentée de 100 M€ et non par un excès d’investissement.

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