Une militante de l’ADTC apporte un correctif utile et pertinent à notre article de la semaine dernière sur les droits et devoirs des cyclistes.
« Il y a un paragraphe pas tout-à-fait exact dans ces rappels réglementaires concernant l’éclairage.
A savoir : les dispositifs d’éclairage autres que ceux prévus par notre Code de la Route, mais conformes à la réglementation d’un autre pays de l’Union Européenne, ne sont pas interdits. Ou plutôt : un policier français pourrait verbaliser, mais le cycliste pourra valablement contester ce PV et en obtenir l’annulation, après une procédure probablement assez longue.
Exemples :
– une bande rétro-réfléchissante blanche sur le flanc des pneus peut tout-à-fait remplacer les catadioptres de roues orange (conforme à la réglementation allemande ou hollandaise, entre autres). D’ailleurs un nombre croissant de vélos de ville sont livrés d’origine avec de tels pneus, même en France.
– un éclairage clignotant, s’il est suffisamment visible, n’est pas interdit (autorisé par la réglementation danoise)
– les vélos de course dépourvus d’éclairage peuvent rouler de jour lorsque la visibilité est suffisante (autorisé par les normes allemandes)
Enfin, je note qu’il y a un flou juridique dans le cas où le dispositif d’éclairage est porté par le cycliste au lieu d’être sur le vélo (lampe frontale ou sanglé en brassard) ou, inversement, où le gilet fluo est très logiquement déployé sur le vélo au lieu d’être sur le cycliste (cas des vélos avec siège enfant à l’arrière) ; »
Monique Giroud
Mots-clefs : Déplacements, droit, modes actifs