L’acte 1 de la démarche « Grenoble en commun » va se terminer

Publié le 13 décembre 2019

Samedi 14 décembre, en deux manifestations, va voir se clôturer l’acte 1 de la démarche citoyenne de Grenoble en commun animée par Eric Piolle et soutenue par la quasi-totalité des organisations de gauche écologistes et citoyennes, formant un très large arc humaniste.

La première réunion de 14 à 17 h à la Plateforme (ancien musée de peinture) place de Verdun, verra l’élaboration de la synthèse des très nombreuses propositions à mettre dans un programme municipal et métropolitain. Depuis le 5 octobre, plus de 700 Grenobloises et Grenoblois ont participé aux 8 Fabriques en ville. Près de 150 ont participé aux trois Apéros Philo organisés en soirée. Au total, plus de 600 propositions ont été déposées sur la Fabrique en ligne.

Le deuxième temps du samedi 14 aura lieu de 18 h à 20 h, pour l’inauguration du local de campagne de « Grenoble en commun » au 8 rue Brocherie. Il sera notamment proposé de découvrir la bière artisanale et locale « Grenoble en Commun » ainsi qu’une limonade bio. Un bal populaire animé par un DJ. La convivialité et le partage sont les deux piliers pour bâtir ensemble l’avenir de Grenoble ! Voir une vidéo ici.

« Grenoble en commun » participe activement aux grandes manifestations contre la réforme des retraites en expliquant que :

« Le système de solidarité sur lequel sont basées les retraites, comme la sécurité sociale ou la redistribution des richesses, est hérité du Conseil National de la Résistance. Ils font la France. Ils font Grenoble. La remise en cause du système de retraite mutuel vers un système individualisé s’inscrit dans une offensive globale de casse des services publics, de nos biens communs : dans les hôpitaux, dans l’enseignement, dans les transports avec la SNCF, à l’Université, dans la fonction publique territoriale et dans bien d’autres secteurs.

Lorsqu’on a travaillé toute sa vie, le repos et la sécurité sont des droits. La jeunesse doit pouvoir avoir foi dans l’avenir pour s’épanouir.  La solidarité entre les générations doit rester notre horizon commun. Nos services publics sont essentiels pour relever le défi de la justice sociale et de la justice climatique, et tenir la promesse de la COP21.

Là où les ultra-libéraux veulent faire porter au seul individu les inégalités et la violence du système, nous, Grenoble en Commun, affirmons que la protection dans la vieillesse et dans la jeunesse, comme dans l’emploi ou dans la maladie est l’affaire de toutes et tous !

Ici à Grenoble, nous sommes fières de notre ville pionnière des biens communs avec la création des premières mutuelles ouvrières dès 1803 : ce système qui assure la sécurité dans le travail et solidarité entre les travailleurs et les travailleuses. C’est ici à Grenoble, que le service public de l’eau a vu le jour dès la fin des années 1990, pour laver la corruption et la honte qui avait frappé notre ville… »

Les nouvelles propositions du premier ministre nous renforcent dans notre volonté de résistance face à cette déconstruction du programme du Conseil National de la résistance, que Grenoble se doit de défendre en tant que ville « Compagnon de la Libération ».

Le Conseil d’administration de l’ADES a rédigé une déclaration de soutien à la démarche de Grenoble en commun le 10 décembre :


« Grenoble en commun : le bon choix !

Depuis 1983, le mouvement politique ADES se mobilise pour la justice sociale, l’écologie et la démocratie locale. Il est mobilisé sans relâche pour lutter contre la corruption sous toutes ses formes et pour défendre le contrôle effectif des services publics par les élu-es et les citoyen-nes.

Nous décidons de soutenir activement la démarche de « Grenoble en commun » portée avec Eric Piolle.

Grenoble en commun est la seule proposition politique locale qui entend protéger et contrôler les services publics qui gèrent nos biens communs essentiels et qui préparent les transitions écologiques et énergétiques. Ces services publics sont pour le siècle à venir des points d’appui majeurs pour s’adapter au mieux au changement climatique tout en luttant efficacement et avec vigueur contre les inégalités sociales, économiques, de genre. Les politiques de tarification sociale mises en œuvre lors de la dernière mandature vont dans ce sens.

De nombreux défis s’offrent aujourd’hui à Grenoble et à nous. Renforcer encore l’ensemble des politiques publiques envers l’enfance, les personnes âgées, continuer de promouvoir des mesures pour une alimentation saine et locale, pour la santé, instituer et défendre une véritable politique de l’hospitalité pour les réfugié.e.s, combattre ardemment les inégalités et les violences faites aux femmes. Autant d’enjeux qui supposent de lutter au quotidien contre les politiques néolibérales macroniennes qui étouffent les collectivités et mettent à mal des secteurs entiers comme celui du logement social. Nous souhaitons aussi que se développe sous l’autorité et l’impulsion du préfet, une collaboration efficace avec la Ville concernant la sécurité des biens et des personnes.

Grenoble en Commun est une force de résistance locale contre toutes les tendances néolibérales.Ce bel élan social, écologique et démocratique, nous souhaitons le porter avec les Grenoblois et les Grenobloises. Nous soutenons Grenoble en Commun ! »

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