Lutte contre la pollution de l’air : Grenoble progresse, mais doit continuer

Publié le 13 décembre 2019

L’Unicef, le Réseau action climat (RAC) et Greenpeace ont examiné dans le détail les actions menées dans 12 des plus grandes agglomérations de France. Paris, Grenoble et Strasbourg sont les grandes villes les plus actives dans la lutte contre la pollution de l’air due aux transports, Montpellier, Nice et Marseille ferment la marche. Mais, même pour le trio de tête ce n’est pas encore suffisant. Malheureusement le Conseil départemental de l’Isère joue un mauvais jeu, il est en train de vouloir détruire le SMTC pour des raisons purement politiciennes, en refusant son élargissement et en menaçant d’en sortir. Pourtant la lutte contre la pollution atmosphérique exige des efforts de toutes les collectivités, souhaitons que le Département revienne à de meilleures intentions.

« Réduire la place de la voiture en ville est essentiel pour réduire la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre. Sortir des énergies fossiles assez tôt pour limiter la hausse des températures à 1,5°C ne pourra être possible sans diminuer l’utilisation de la voiture individuelle, au profit d’une optimisation des déplacements et du report vers des moyens de transports plus économes et moins polluants.

Modérer la circulation automobile dans les grandes agglomérations est possible, comme en témoigne la baisse récente du recours de la voiture, en-deçà de 50 % des déplacements à Strasbourg, Lyon, Grenoble ou encore Bordeaux.

Pour évaluer la politique des villes dans ce domaine, nous avons étudié la mise en place de trois mesures structurantes et leur périmètre d’application (du centre-ville à la métropole) : la généralisation de la limitation des vitesses de circulation à 30 km/h au lieu de 50 km/h, l’instauration de zones à trafic limité où sont interdits de circulation tous les véhicules motorisés (à l’exception des résidents, commerçants et des transports en commun) et l’introduction de nouveaux plans de circulation visant à réduire le trafic routier. Enfin, nous avons pris en compte le maintien et la réalisation de projets routiers dont les impacts sont en contradiction avec les objectifs climat et santé. »

Pour lire le rapport complet, cliquer ici.

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