Grenoble en commun : le projet en détail

Publié le 28 février 2020

Durant la campagne, la liste a présenté de nombreux défis qu’elle entend porter dans le prochain mandat que ce soit à la Ville ou à la Métropole. Les candidat-es ont signé une charte éthique qui traite du non cumul de mandat, de l’assiduité des élu-es, de la transparence (déclaration de patrimoine et d’intérêts notamment), de la sobriété dans l’accomplissement du mandat, de la probité, de la reconnaissance des élu-es minoritaires et du contrôle de l’action publique.

L’originalité du projet de la liste Grenoble en commun avec Eric Piolle est qu’il a été construit lors des réunions publiques des Fabriques en ville, par les propositions sur internet et les groupes de travail thématiques qui se sont tenus ces derniers mois. Il y a environ 1000 personnes qui y ont directement participé. Un groupe de rédaction a repris ces propositions (environ 700) et les a classées dans diverses rubriques en en conservant l’expression originale.

Contrairement aux autres listes et aux rédactions des projets, il n’y a pas de grandes envolées lyriques, mais une série de propositions très concrètes qui visent à améliorer la vie quotidienne de toutes et tous. Elles ont un sens politique fort qui donne priorité à la construction des transitions écologiques et énergétiques pour lutter contre le changement climatique tout en s’assurant que personne ne reste sur le bord du chemin : elles traitent à la fois, la fin du mois et la fin du monde.

Donc cela peut apparaitre comme « un catalogue à la Prévert », mais c’est un choix qui respecte la manière dont ont travaillé les centaines de citoyen-nes durant des mois soit dans les Fabriques en ville soit dans la Fabrique en ligne.

Le « projet en commun » est 0% compatible avec la politique de Macron, 100% écologiste, 100% de gauche, 100% citoyen et 100% humaniste.

N’oublions pas que l’histoire place Grenoble souvent en avant-garde des transformations politiques et sociales (Révolution française, mutuelles, planning familial…) et comme pôle de résistance au racisme d’Etat et au fascisme (commune Compagnon de la Libération). Ceci doit guider et donner du sens à l’action politique.

Le projet en commun est présenté en 3 parties, ce qui facilite la lecture.

  • Protéger les biens communs
  • Garantir toutes les sécurités
  • Cultiver l’émancipation et donner du sens à l’action.

Charte éthique signée par les candidats de Grenoble en Commun

Cette charte engage l’ensemble des candidat-es et futur-es élu-es de Grenoble en Commun.

Elle s’applique à l’échelon communal comme métropolitain.

« Préambule :

Le 23 janvier 2020, Transparency International publiait son indice de perception de la corruption (CPI) pour l’année 2019. La France reste dans la moyenne générale des pays de l’UE mais perd 2 places au classement

(sur une échelle de 100). Ce qui signifie que la situation se détériore.

Injustices climatiques et sociales, l’environnement du 21ème siècle est particulièrement incertain. Les changements sociétaux s’accélèrent alors que la redistribution des ressources et leurs existences même sont remises en question.

Les efforts d’adaptation des citoyen-nes sont de plus en plus intenses.

Dans ce contexte, les élu-es se doivent de faire preuve de toujours plus d’exemplarité afin de protéger l’esprit de coopération au sein même du corps social.

Ici à Grenoble, dans les années 80, l’image de la ville a été plus que jamais salie par un triste record de corruption : l’élu français le plus lourdement condamné dans le cadre et pendant l’exercice de ses fonctions.

Pour toutes ces raisons nous souhaitons aujourd’hui bâtir une charte éthique à la hauteur de ces enjeux. »

Cette charte est totalement compatible avec les nouvelles propositions de « Transparency international France ».

« 6 PROPOSITIONS POUR RENFORCER L’INTÉGRITÉ DE LA VIE PUBLIQUE LOCALE

Dans le cadre des élections municipales et communautaires de Mars 2020, Transparency International France, section française de la principale ONG mondiale de lutte contre la corruption, propose aux candidats en tête de liste de s’engager avec leur liste à réaliser une série de mesures qui permettront de faire progresser les communes et intercommunalités vers davantage de transparence et d’intégrité…

  • Mettre en place un plan de prévention de la corruption
  • Publier les rencontres des décideurs publics locaux avec des lobbyistes sous forme d’agenda ouvert
  • Mieux encadrer l’usage des frais de représentation des responsables d’exécutifs locaux et en assurer la transparence
  • Mettre en œuvre un registre public des déports
  • Publier en « open data » des jeux de données et documents administratifs lisibles par les citoyens
  • Publier le montant cumulé de l’ensemble des indemnités perçues par les élus »

Pour voir les propositions de Transparency International, cliquer ici.

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