Histoire d’eau grenobloise

Publié le 29 janvier 2021

Il faut parfois rappeler ce qui s’est passé en 1989 quand M. Carignon privatise le service de l’eau et de l’assainissement de Grenoble au profit de la Lyonnaise des Eaux, dans un pacte de corruption qui aura couté très cher aux usagers du service public et aux contribuables Grenoblois. La dette importante de la ville date de ces années de corruption et les Grenoblois payent toujours ce fait. Pour les détails concernant le système de corruption deux documents sont accessibles en ligne : le livre « le système Carignon » de Raymond Avrillier et Philippe Descamps et la brochure de l’ADES  « Un corrompu de retour aux affaires »

Moins connu du grand public sont les manœuvres de M. Destot après son élection en 1995 à la mairie avec la promesse du retour en gestion publique du service de l’eau et qui en 1996 poursuit les contrats de délégation du corrompu avec la Société des Eaux de Grenoble (SEG), laquelle était une coquille vide puisqu’une filiale à 100% de la Lyonnaise, la SGEA, avait une sous-concession du service et s’occupait de tout. Il aura fallu attendre 2000 pour que les écologistes imposent à M. Destot le retour en régie du service. En 1996 l’ADES avait fait une brochure d’une soixantaine de pages critiquant durement cette décision de M. Destot de confier le service à la SEG. Cette brochure intitulée « Autopsie d’un Waterl’eau » est maintenant disponible en numérique.

Cette histoire très particulière montre à quel point les Grenoblois ont souffert de ces politiques qui laissaient les mains libres a des grands groupes privés, véritables prédateurs et comment cela a couté cher à la ville pour nous en débarrasser.

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