L’attaque macroniste contre le logement social s’amplifie

Publié le 8 octobre 2021

Pour restructurer le logement social et l’obliger à se réorganiser dans de grands ensembles pour permettre à l’Etat de faire des économies en diminuant les APL (aide personnalisé au logement) versées aux locataires du logement social, la loi Elan de 2018 a inventé la réduction du loyer de solidarité (RLS).

L’Etat diminue l’APL des locataires aux revenus faibles et impose au bailleur social de diminuer d’autant le loyer. C’est une opération blanche pour le locataire mais c’est une perte sèche pour le bailleur et surtout pour les bailleurs qui accueillent les ménages dont les revenus sont les plus bas, donc ceux qui sont fortement présents dans les QPV, comme ACTIS.

La RLS à partir du 1er octobre est multipliée par environ 1,65 par rapport à la situation  du démarrage en 2018 ! L’arrêté qui fixe les nouveaux barèmes est valable jusqu’au 31 décembre 2021.

En 2020, la perte sèche pour ACTIS était de 3,6 M€. Pour 2022 elle pourrait atteindre 4 M€.

C’est extrêmement violent puisque par locataire atteint par la RLS cela va représenter 13 % du loyer.

<article mis à jour le 11/10/21>

La conséquence de cette purge ultraviolente, c’est que l’organisme doit baisser ses charges d’autant, donc diminuer les actions de proximité pourtant essentielles pour maintenir une vie sociale la moins dégradée possible dans les immeubles et diminuer ses investissements et les constructions de nouveaux logements. Ce sont donc les locataires qui trinquent indirectement.

Macron était le président des riches avec tous les avantages qui leurs sont donnés et en plus il est l’ennemi des plus pauvres en mettant en cause l’élément essentiel de leur défense, le logement social.

Les tableaux suivants indiquent le montant mensuel des RLS, en 2018 et depuis le 1er octobre 2021.

Arrêté du 27 février 2018 :

Arrêté du 17 septembre 2021 valable à partir du 1er octobre :

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