Pendant le mois de novembre 2024, Grenoble a organisé le « Mois de l’Accessibilité ». Cette mise en avant des politiques publiques en faveur d’une ville pour toutes et tous, est pilotée par Luis Beltran-Lopez, conseiller municipal délégué au handicap et à l’accessibilité.
Le Mois de l’Accessibilité est un événement organisé chaque année depuis 16 ans par Grenoble pour sensibiliser la population aux questions d’accessibilité et d’inclusion des personnes en situation de handicap. Cet événement s’échelonne sur tout le mois de novembre et propose diverses activités et rencontres autour de thèmes en lien avec les handicaps. L’édition 2024, en écho aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, était tournée sur la thématique des Jeux et du Handicap. Pendant ce mois de novembre, plusieurs associations, institutions et acteurs locaux se sont mobilisés pour proposer des ateliers, des conférences, des expositions et des animation, afin de promouvoir l’accessibilité dans différents domaines, notamment sportif. Mais aussi des activités ludiques et artistiques notamment avec des expositions et des découvertes de jeux de société. L’objectif de ce mois est de faire du lien et permettre à tous-tes de mieux comprendre les enjeux et les défis quotidiens que rencontrent les personnes en situation de handicap, qu’il s’agisse d’accessibilité physique (rampe d’accès, signalétique adaptée) ou de communication (accessibilité numérique, langue des signes, etc.).
Une étude réalisée sur huit villes françaises montre que les zones à faibles émissions (ZFE) impactent l’accès à l’emploi des plus modestes. Il faudrait donc accompagner ce dispositif visant à réduire la pollution atmosphérique de mesures supplémentaires afin que celui-ci ne se fasse pas au détriment des plus précaires.
Elle estime que les bénéfices des ZFE pour la santé sont largement prouvés, par contre l’impact sur les mobilités sont plus controversées : « Parmi les arguments fréquemment invoqués, les ZFE nuiraient au droit à la mobilité des habitants, et seraient mises en place trop rapidement pour permettre aux habitants de s’adapter, entraînant des mobilisations d’associations d’automobilistes et d’habitants. Elles sont de ce fait souvent qualifiées de « bombes sociales », génératrices d’exclusion car les habitants les plus pauvres seraient fatalement les plus impactés puisqu’ils possèdent souvent des véhicules plus polluants.
Le droit international peut-il être une « boussole pour la paix » ? Conférence-débat samedi 30 novembre 2024 de 14h30 à 17h00 à l’Amphithéâtre de la Maison du Tourisme (Grenoble). Avec Ziad Majed politiste et universitaire franco-libanaisRencontre organisée par le collectif 17 octobre 1961 Isère.
Le groupe d’opposition au Département de l’Isère, Isère Ecologie Solidarités, lors d’une conférence de presse le 18 novembre 2024, demande que le conseil départemental transfère à la Région l’aéroport de Saint-Geoirs qui ne sert qu’à alimenter les stations de ski en Savoie et Haute Savoie pour des skieurs provenant en majorité du Royaume Uni. Il ne s’agit pas d’un service public essentiel. La délégation de service public confiée par le département à Vinci depuis 2009 se termine le 30 juin 2026 et coûte très cher au département. C’est le moment d’arrêter ces cadeaux à Vinci et de financer les priorités essentielles du département. Deux autres aéroports fonctionnent dans notre région, à Lyon et Chambéry.
Le bilan de la délégation de service public à Vinci est très déficitaire et impose au département de subventionner le délégataire. Les objectifs de trafic étaient très irréalistes, il y a trois fois moins de passagers que prévu.
Samedi 16 novembre à partir de 14 h : 10 heures pour la Palestine à la Bourse du travail de Grenoble 32 Avenue de l’Europe. A l’initiative de l’AFPS et d’autres associations. Voir le programme : Rencontres : 10 heures pour la Palestine
Des projets très divers émergent : territoires zéro chômeur de longue durée, territoires zéro précarité alimentaire, pôles territoriaux de coopération économique, tiers-lieux… reposent sur des modèles économiques et juridiques hybrides et complexes qui nécessitent d’être accompagnés et financés.
La transition écologique juste qui est défendue ici, passe par une transformation systémique de la société et des territoires, par la création des écosystèmes coopératifs territoriaux. Ces derniers nécessitent de changer collectivement de posture : être unis pour la transition des territoires, pour défendre ce qui est considéré comme des biens communs.
Pour le Cese, la priorité est de revoir le pilotage interministériel de la protection de l’enfance, jugé trop faible et mal articulé avec les départements. L’État est défaillant et doit jouer réellement son rôle de stratège et de garant. Pour une meilleure coordination locale entre les acteurs, le Cese propose de s’appuyer sur les comités départementaux pour la protection de l’enfance (CDPE), recommandant une accélération de cette expérimentation en vue d’une possible généralisation. Il propose de créer une autorité nationale de contrôle des structures d’accueil des enfants protégés, qui aurait un droit d’accès à tout moment à ces structures. Dans l’immédiat, le CESE demande la publication sans délai du décret relatif au socle minimal d’encadrement des enfants en accueil collectif et la fixation d’un nombre maximum de mesures suivies par chaque professionnel.
Devant les difficultés de plus en plus grandes d’accès au service public de la Préfecture de l’Isère, un collectif d’associations s’est créé : BOUGE TA PREF’ 38.
Celui-ci a lancé une pétition reproduite ci-dessous et qui peut être signée ici.
Depuis une observation militante de ce service public a été effectuée et a donné lieu à la publication des résultats de l’enquête ici.
Voici le texte de la pétition :
La Préfecture de l’Isère s’est transformée en un lieu quasi inaccessible aux étrangers
Depuis le 15 mars, l’accès des usagers n’est possible que sur rendez-vous. Des gardiens les vérifient à l’entrée. Les demandes de rendez-vous se font uniquement en ligne. La Préfecture indique sur des sites dédiés les jours et l’heure où seront publiées les plages, par exemple mardi X à 9 h et, 1 minute plus tard, à 9 h 01, il n’y a plus rien, les plages ont disparu en un clin d’œil, sitôt publiées. Puis apparaît une note : « aucun créneau disponible. Veuillez réessayer ultérieurement ». Et les jours suivants annoncés, ça recommence….
Dans le cadre de la Journée Nationale de la Citoyenneté et de la Fraternité, le 24 mai 2024, la ville de Grenoble a annoncé le lancement de “Volontaires de Grenoble” dans la continuité de “Volontaires solidaires de Grenoble”, une plateforme lancée pendant la crise sanitaire du Covid-19 pour faciliter l’entraide volontaire et bénévole sur le territoire de la Ville de Grenoble.
L’adjointe au maire qui s’occupe de l’Éducation populaire, la Jeunesse, la Vie associative et la Démocratie participative, Annabelle Bretton a présenté cette nouvelle initiative représentant un engagement citoyen important :
« La vie associative et citoyenne grenobloise est riche et variée, en témoignent les environ 4900 associations enregistrées “loi 1901”, et les environ 250 créations d’association tous les ans. Au Forum des Assos et des Sports de 2023, pas moins de 300 associations tenaient un stand au Palais des Sports et à la Halle Clémenceau, et un record de fréquentation a été battu avec 3500 visiteur-ses au Forum des Assos et 6000 au Forum des Sports.
La délibération cadre fait le bilan des actions menées depuis 2014 et un constat des besoins des aîné.e.s et aidant.e.s sur la commune. Ce cadre permet de penser la place des aîné.es dans la ville de demain et accompagne les personnes agé.es et les aidant.es dans leur choix de vie. Cette politique municipale, portée par Kheira Capdepon, adjointe au maire, en transversalité avec le CCAS est basée sur un principe simple : une liberté de choix dans son parcours de fin de vie pour permettre à toutes et tous de vieillir comme il le souhaite. Les objectifs sont multiples : l’accessibilité aux services publics, l’attention aux plus vulnérables et invisibles, l’intergénérationnel et la lutte contre l’âgisme.
Naître en outre-mer : de moindres opportunités que dans les autres régions de France. Eveline Banguid médecin à Saint Martin (Antilles) nous signale ce travail de France Stratégie.Les natifs des Antilles et de La Réunion subissent une pénalité significative en matière d’opportunités éducatives et professionnelles par rapport aux métropolitains, même issus des régions à plus faibles opportunités. À origine sociale comparable, les natifs de ces territoires ont 20 % à 25 % de chances en moins d’obtenir un diplôme du supérieur, environ 12 % de chances en moins d’accéder à l’emploi, et 35 % à 45 % de chances en moins d’occuper un poste de cadre. Cette pénalité significative par rapport aux régions métropolitaines s’observe aussi lorsqu’on restreint l’analyse aux individus d’origine sociale modeste ou très modeste, pour lesquels les écarts de réussite éducative et professionnelle entre régions métropolitaines sont pourtant plus marqués. L’ensemble des élu.e.s d’Outre mer ont signé une lettre de soutien au mouvement Kanak de Nouvelle Calédonie.
Soutenir la construction des premiers liens parent-enfant. Santé publique France publie, un dossier consacré à la construction de la relation parent-bébé, dont la qualité apparaît comme un déterminant essentiel pour la vie future du nourrisson, et en premier lieu pour sa santé. Les 1000 premiers jours de la vie de l’enfant – « là où tout commence », comme l’indique le rapport de la commission éponyme sorti en septembre 2020 – constitue une période charnière pour son développement. On sait désormais que les expériences vécues au début de l’existence, y compris in utero, ont un impact plus tard sur la santé physique et mentale des individus, sur leur bien-être social et affectif. Le dossier « Soutenir la construction des premiers liens parent-enfant » du n° 466 de La Santé en action partage les dernières connaissances scientifiques sur le rôle complexe et crucial des interactions entre le nouveau-né et son/ses parents. Il montre comment les professionnels de la petite enfance peuvent venir en soutien pour qu’une relation de qualité, répondant aux besoins fondamentaux des tout-petits, s’établisse. Il y a plus de 15 ans à Grenoble, des groupes de réflexion et de travail ont permis la création d’une unité mère/enfant à l’Hôpital Couple Enfants du CHUG. Des médecins psychiatres, des psychologues, des sages femmes reçoivent des pères et mères avec leur nouveau-né lorsqu’ils éprouvent des difficultés lors de la naissance de leur enfant. On ne naît pas mère ou père, c’est un apprentissage qui peut se dérouler tranquillement, mais parfois entraîne des bouleversements de vie, qui s’avèrent difficiles à surmonter.
Mise à l’abri des mineurs isolés : des associations saisissent le Conseil d’État. 27 associations annoncent avoir saisi le Conseil d’État pour contraindre les autorités françaises à mettre le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés en conformité avec les exigences posées par la Convention internationale des droits de l’enfant. Elles rappellent que la France a été sommée par le Comité des Nations unies pour les droits de l’enfant, de respecter la Convention internationale des droits de l’enfant dans le cadre de la prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA). Malheureusement les violations perdurent, s’amplifient et s’aggravent sur l’ensemble du territoire. Les conseils départementaux refusent parfois d’assumer leur responsabilité légale de protection de tous les enfants mineurs sur le territoire, qu’ils soient français ou non,
La Fédération nationale des banques alimentaires s’inquiète de la dégradation de l’état de santé des personnes bénéficiaires de l’aide alimentaire, alors que leur nombre dans ces structures ne cesse de progresser.
En 2020 les Banques alimentaires ont créé un programme de prévention santé « Bons gestes & bonne assiette ».
Créée en 2001, AMAL a pris la suite de plusieurs associations (ADNA, ADCFA, ALIF…) s’étant succédées depuis les années 50 dans ses locaux en face du Musée de Grenoble. A l’époque il s’agissait de venir en aide aux migrant-es essentiellement algérien.nes venu.es construire notre agglomération en pleine expansion.
Dès le début AMAL a choisi de développer son action autour de la culture partagée entre la France et le Maghreb, mais elle n’a jamais délaissé pour autant le volet social des associations qui l’ont précédé en maintenant une action d’alphabétisation aujourd’hui appelée ateliers sociaux linguistiques qui s’adresse chaque année à plus d’une centaine de migrant.es.
Cette manifestation précède la journée nationale du 21 janvier à l’appel de 200 personnalités et organisations. Elle est organisée par le Collectif migrants en Isère et la Cisem qui lancent un appel à manifester en soutien aux livreurs arrêtés à Grenoble et pour le retrait de loi Asile et Immigration
Elle se déroule le dimanche 14 janvier à partir de 14H30 à la place Victor Hugo, puis par la passerelle Saint Laurent à la place de la Cymaise.
« Des manifestations auront lieu ce dimanche 14 janvier sur tout le territoire, notamment dans toutes les grandes villes (Paris, Marseille, Lyon, St Etienne, Rennes, Grenoble, Bordeaux, Montpellier, Brest, Perpignan…),à l’appel de 400 collectifs, associations, syndicats, partis politiques pour le retrait de la Loi Darmanin, contre le racisme et la xénophobie.
A Grenoble, une cinquantaine d’organisations des collectifs Migrants en Isère et Cisem, syndicats, partis, collectifs de sans-papiers appellent à se mobiliser pour soutenir les livreurs arrêtés le 27 décembre et demander le retrait de la loi. »
Fin 2022, 2,1 millions de personnes percevaient le revenu de solidarité active (RSA). Dans sa publication, Etudes et Résultats n° 1287 de décembre 2023, la Dress (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) publie des données utiles pour la compréhension de la situation des bénéficiaires du RSA.
C’est la confirmation du risque d’enlisement dans le RSA. Est-ce que les nouvelles obligations imposées aux allocataires vont leur apporter une amélioration, il est permis d’en douter !
« Que deviennent les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) sur une période de dix ans ?
Parmi ceux âgés de 16 à 49 ans fin 2010, un bénéficiaire sur cinq a encore perçu l’allocation chaque fin d’année entre 2011 et 2020, deux sur cinq ont connu au moins une sortie et une nouvelle entrée dans le dispositif sur la période, tandis que deux sur cinq l’ont quitté sans y revenir ensuite – dans un tiers des cas dès 2011.
Face à l’arrivée de l’hiver, six maires socialistes et écologistes demandent, dans une lettre ouverte, un rendez-vous au président de la République pour dénoncer « la crise humanitaire » en cours. Il s’agit de Jeanne Barseghian (Strasbourg), Nathalie Appéré (Rennes), Gregory Doucet (Lyon), Anne Hidalgo (Paris), Pierre Hurmic (Bordeaux) et Éric Piolle (Grenoble).
Ces six maires avaient, début octobre 2023, intenté des recours contre l’État pour lui demander de rembourser les sommes dépensées par les municipalités afin de venir en aide aux sans-abris, alors qu’il s’agit de la compétence de l’Etat.
La Fondation Abbé-Pierre estime qu’aujourd’hui il y a environ 200 000 places d’hébergement d’urgence en France, pour quelque 330 000 personnes à la rue.
Cinéma à Neyrpic, la commission départementale d’aménagement cinématographique donne un avis favorable. Malgré le vote négatif des experts et la récente décision de la commission nationale, la CDACi a encore donné le 7 décembre un avis favorable l’implantation d’un complexe de cinéma à Neyrpic. Attendons de voir s’il y aura encore un appel qui pourrait bloquer de nouveau ce projet qui risque de déséquilibrer l’offre cinématographique dans cette zone de l’agglomération.
Enquête sur les dérives d’un algorithme. Le Monde rend public le 5 décembre une grande enquête de contrôle de la CAF. Pour identifier les usagers à contrôler en priorité, la Caisse d’allocation familiales a recours à un algorithme qui calcule pour chacun un « score de risque ». Utilisant une batterie de critères personnels, cet outil confidentiel, baptisé « data mining modèle entrant », est accusé de discriminer les plus vulnérables. Le Monde a ouvert la boite noire d’une machine à traquer les fraudeurs, souvent des familles perdues dans la complexité du système, ou lisant mal le langage écrit administratif .
Livre Blanc du travail social. Par le Haut conseil du travail social (HCTS). Sans les travailleuses sociales, plus d’un million dans les Ehpad, crèches, maisons des solidarités, lieu d’accueil de l’enfance protégée ou à domicile auprès des personnes en situation de handicap, il n’y a pas de politiques sociales, d’Etat-providence, il n’y pas de solidarité. Depuis les années 2000, le décrochage des salaires est largement vécu comme une déconsidération des métiers du travail social. A côté des difficultés financières liées à l’inflation ou aux défauts de certains modes de financement, le manque de personnel qui touche l’ensemble du secteur social dégrade les conditions de soin et d’accueil des personnes concernées, dégrade les conditions de travail de ceux qui sont en poste, mais surtout empêche d’offrir une quelconque réponse digne de soutien ou d’accompagnement à ceux qui sont en droit de l’attendre. Le HCTS fait au gouvernement 14 recommandations.
Palmarès de la loi SRU 2020-2022 des centaines de communes hors-la-loi. Par la fondation Abbé-Pierre qui constate qu’une grande majorité (64%) du millier de communes soumises à la loi SRU n’ont pas atteint et de loin leurs objectifs triennaux 2020-2022. Alors que pour la période précédente 2017-2019, la fondation avait apprécié que les objectifs avaient été atteints par un peu plus de la moitié des communes. Il s’agit d’un tableau très décevant et vu la crise actuelle concernant le logement cela va encore s’amplifier. Les raisons évoquées sont multiples notamment la politique gouvernementale : la hausse de la TVA et la ponction RLS sur les organismes HLM et la frilosité voire l’opposition de certains élus locaux face à la production de logements sociaux. Mais que font les préfets ?
La Fédération nationale des agences d’urbanisme (Fnau), dans une étude d’octobre 2023, vante les mérites du bail réel solidaire (BRS), un « dispositif agile au bénéfice des territoires et des habitants » qui mériterait selon elle, d’être mieux déployé pour répondre aux besoins de logements. La Fnau fait 20 propositions pour développer le dispositif du BRS
Face aux objectifs d’accompagnement des parcours résidentiels, de sobriété foncière et de transition énergétique, la production de logements abordables s’affirme comme un enjeu majeur, tant pour les ménages que pour les collectivités locales et les acteurs du logement. S’ajoutent aujourd’hui une très forte augmentation des taux d’intérêt et une restriction de l’accès aux prêts qui freinent l’accès à la propriété des ménages.
Pour faciliter l’accès à la propriété pour des ménages à revenu modeste ou intermédiaire, le dispositif Organisme de Foncier Solidaire – Bail Réel Solidaire (OFS – BRS) de dissociation économique du foncier et du bâti, vise à limiter les coûts d’acquisition et la spéculation. Mobilisé par différents acteurs du logement et par les collectivités, il connait un développement rapide depuis sa création (moins d’une dizaine d’années). Si le nombre réalisé de logements est encore restreint, la multiplication croissante des structures agréées et le contexte socio-économique actuel, fournissent une opportunité de questionner ce dispositif et de mesurer son appropriation par les acteurs et les habitants.
7ème édition des « Thés Dansants ». Les ouvertures des inscriptions ont démarré. Évènement populaire incontournable des fêtes de fin d’année, les Thés Dansants sont de retour le vendredi 15 et le samedi 16 décembre au Palais des sports pour leur 7ème édition. L’événement est gratuit et ouvert aux Grenoblois et Grenobloises âgé-e-s de 65 ans ou plus. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 novembre. Il suffit de remplir le formulaire disponible en ligne ou de se rendre dans les Maisons des Habitant.e.s ou les espaces dédiés aux personnes âgées. Le bulletin d’inscription est obligatoire, une invitation personnalisée, envoyée début décembre sera à présenter à l’accueil du Palais des sports.
Inégalités, pouvoir d’achat, éco-anxiété : agir sans attendre pour une transition juste. Inégalités, pouvoir d’achat, éco-anxiété : les 3 constats du diagnostic dressé par le CESE (Conseil économique social et environnemental) sur les préoccupations des Françaises et Français à l’automne 2023. Face aux inquiétudes des Français, le CESE appelle les pouvoirs publics à agir de façon coordonnée et ambitieuse. L’objectif du RAEF (Rapport annuel sur l’état de la France) est de comprendre l’état d’esprit des Françaises et des Français. En croisant le ressenti de la population, des expertises de terrain, et des données issues des nouveaux indicateurs de richesse, le RAEF pose un diagnostic sur l’état de la société et ses préoccupations, et dessine des pistes d’actions. Dans une actualité sociale toujours tendue et quelques mois après les épisodes de violence de l’été 2023, le RAEF alerte sur les trois sujets au cœur des préoccupations des Français : inégalités, pouvoir d’achat et éco-anxiété. L’avis du CESE, a été adopté à l’unanimité avec 127 voix pour à la séance plénière du 25 octobre 2023.
Délocalisation des rédactions du Dauphiné Libéré. La direction du DL envisage la fermeture de ses agences de Grenoble et de Voiron afin de regrouper ses salarié.e.s sur le site de Veurey-Voroize. Les personnels concernés ne sont pas d’accord car ces métiers de terrain ne peuvent se concevoir à distance sans mettre à mal la notion de proximité qui est le cœur de l’activité de la presse quotidienne régionale.Les élu.e.s de la majorité municipale grenobloise soutiennent pleinement la démarche lancée par les salarié-e-s impacté.e.s et invitent les Grenoblois.e.s à signer la pétition « Contre la fermeture des agences de Grenoble et Voiron du Dauphiné Libéré » lancée le 11 octobre. Le communiqué du groupe Grenoble en Commun ici.
A l’approche de la « Conférence sociale » de mi-octobre, l’UDES tire le signal d’alarme et annonce que 4 milliards d’euros sont nécessaires pour accompagner le financement des politiques sociales. En effet les entreprises de l’ESS vivent une crise due à l’inflation à la pénurie de main d’œuvre la baisse des financements des politiques sociales. L’UDES demande à l’État de soutenir les entreprises sociales et d’avancer sur les différentes réformes nécessaires au maintien des secteurs non lucratifs de la petite enfance, de l’animation et du grand âge.
Rappel : l’UDES regroupe 23 groupements et syndicats d’employeurs (associations, mutuelles, coopératives) et 16 branches et secteurs professionnels. Avec plus de 30 000 entreprises, employant près d’1 million de salarié.e.s, l’UDES est l’organisation multi-professionnelle de l’économie sociale et solidaire. Elle rassemble 80% des employeurs fédérés de l’ESS.