Le président du SMMAG polémique inutilement

Publié le 8 avril 2022

Le président du SMMAG, M. Laval règle ses comptes avec la majorité grenobloise dans un long article du quotidien régional du 2 avril. Il déclare que « les élus grenoblois ne sont pas le nombril du SMMAG. » C’est effectivement la seule vérité exprimée dans cet article, puisque c’est lui le nombril de ce syndicat qui a viré à droite lors des dernières élections municipales.

Politiquement à droite, macroniste de moins en moins caché, il a essayé, en vain, à la dernière élection départementale de bloquer l’élection des écologistes sur le canton de Grenoble-Saint Egrève.

Dès qu’il a été élu président du SMMAG, il s’est empressé de permettre au département de se désengager du syndicat alors que durant encore quelques années le département était obligé de lui verser annuellement 11 M€ en fonctionnement. Cette somme manque cruellement à la politique des mobilités et la métropole n’arrive pas à remplacer cette perte, même si elle augmente chaque année ses versements.

Et de raconter de gros mensonges dans l’article du 2 avril, en ce qui concerne le versement de 128 millions d’euros du SMMAG à la SPL M’Tag, ce qui serait un montant jamais égalé. Il oublie de dire que dans cette somme il y a le montant des versements des usagers (environ 35 M€) qui auparavant étaient perçus directement par la SEMITAG… Donc rien de nouveau.

Il n’a pas compris que les Chronovélos n’étaient pas réalisées d’abord pour les habitants de l’hypercentre mais surtout pour les habitants de la périphérie.

Il est très méprisant pour les habitants de l’hypercentre, oublie que Grenoble porte de lourdes charges de centralité et accueille un maximum d’emplois pour les habitants de la périphérie et les périurbains.

Il n’a pas de vision sur les politiques de mobilité ; il a été élu président du SMMAG en refusant de présenter un moindre programme à ce sujet. Il a été mis là pour stopper la bonne politique menée depuis dizaines d’années par la gauche et les écologistes et abandonner la philosophie qui sous-tend le PDU-2030, saluée au niveau national comme un exemple. En tant que vice-président chargé de la voirie à la Métro, il montre les mêmes défauts qu’au SMMAG, ceux d’un gestionnaire au petit pied, incapable d’avoir une stratégie globale et performante. Les communes sont de plus en plus nombreuses à critiquer la politique suivie. Il laisse se développer voire favorise des mesquineries entre la ville de Grenoble et la Métro sur la gestion de l’espace public. Cela est indigne venant d’un service public qui se veut au service du public.

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