Encore une polémique ridicule sur les piscines grenobloises

Publié le 16 août 2022

Depuis le 25 mai 2022, le règlement intérieur des piscines municipales de Grenoble précise quelles sont les tenues de bain autorisées et interdites. Le 28 juillet deux femmes ont tenté de porter des tenues non autorisées n’étant pas ajustées près du corps. Par contre 5 autres usagères de la piscine ont porté des tenues intégrales ajustées près du corps et ont donc pu se baigner.

L’opposition a immédiatement relancé la polémique sur le burkini, l’ancien maire corrompu, A. Carignon a considéré que le maire de Grenoble n’avait pas appliqué la décision de justice et en a appelé au préfet, allant jusqu’à demander que le maire soit suspendu de sa fonction. Evidemment cette agitation purement politicienne et totalement infondée a fait plouf. Mais pour continuer à s’agiter, le groupe d’opposition présidé par le corrompu a déposé le 12 août une plainte auprès du procureur de la République de Grenoble. Si notre justice en avait les moyens elle attaquerait le corrompu pour dénonciation calomnieuse puisque la ville a respecté l’article 10 du règlement validé par le Conseil d’Etat.

La Ville de Grenoble a donné des précisions sur le déroulement des faits par un communiqué du 29 juillet :

« La Ville de Grenoble indique que toutes les baigneuses et tous les baigneurs présent-es jeudi matin 28 Juillet dans la piscine Jean Bron portaient bien des vêtements de bain conformes à l’article 10 du règlement intérieur des piscines municipales, lui-même modifié et mis en conformité suite à l’ordonnance du Tribunal Administratif de Grenoble du 25 mai 2022 confirmée par le Conseil d’État du 21 juin dernier.

La Ville rappelle à toutes et tous que cette jurisprudence a apporté de réelles avancées puisqu’elle permet, au-delà du point suspendu par le tribunal administratif, l’égalité pour les femmes et les hommes par l’autorisation du monokini (ou Topless) pour les femmes, protège la santé et améliore l’universalité d’accès du service public à toutes et tous en autorisant de porter des tenues de bain couvrantes « ajustées près du corps ».

Suite à plusieurs approximations parues publiquement dans la presse et sur les réseaux sociaux jeudi après-midi, la Ville tient donc à apporter plusieurs précisions sur les faits relatés. Tout d’abord, la Ville rappelle que l’ordonnance n° 2203163 du tribunal administratif de Grenoble, en date du 25 mai 2022 a été immédiatement mise en œuvre et l’article 10 du règlement a été modifié s’agissant du point suspendu concernant les tenues non près du corps descendant le long des cuisses. L’ordonnance n°464648 du Conseil d’État le 21 Juin a ensuite confirmé l’ordonnance du Tribunal administratif.

Jeudi matin, un groupe de sept personnes s’est rendu à la piscine Jean Bron. À la sortie des vestiaires, le personnel de la piscine a procédé de manière classique à la vérification des tenues de bain. Plusieurs personnes présentaient un vêtement conforme, c’est-à-dire faites d’un tissu spécifiquement conçu pour la baignade, ajusté près du corps, de différentes longueurs, du monokini (ou top less) au maillot de bain couvrant. Elles ont donc été autorisées à rentrer dans le bassin par les agent-es du service des sports. Concernant deux usagères, les tenues ont été jugées non conformes par les agent-es, qui ont contacté la mairie centrale sur ce cas précis, avant de confirmer aux personnes concernées que les tenues étaient non conformes au règlement intérieur amendé depuis par la jurisprudence du Conseil d’État. Ces personnes ne sont donc pas entrées dans la zone de baignade et ont quitté l’établissement. Les autres personnes présentant un maillot de bain conforme au règlement (article 10) ont donc pu accéder aux bassins comme tous-tes les autres usager-es… »

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