Le groupe politique le plus important à la Métro, « Une métropole d’avance-UMA », groupe d’élu-es de gauche, écologistes et citoyens, édite une newsletter qui fait le point sur certains dossiers :
- Mobilités, politiques cyclables : retour sur le comité syndical du SMMAG du 16 novembre : une nouvelle tarification du réseau de transports et un fort impact sur les jeunes
- Ressource en eau, politique tarifaire de l’eau : Anne-Sophie Olmos, invitée du conseil économique, social et environnemental sur la politique tarifaire de l’eau
- Prévention spécialisée : la prévention spécialisée, politique sociale du quotidien
- Solidarités, aîné.es : Grenoble ville amie des aîné.e.s
- Habitat, logement, solidarités : des communes de la métropole grenobloise vont bénéficier de l’encadrement des loyers !
- Ciné-débat, polluants toxiques : un ciné-débat sur les substances toxiques à Champ sur Drac le 14 décembre en présence des parlementaires de l’Isère !
- Les communes UMA dans l’actualité : condition animale à Grenoble, nouvelle bibliothèque de Champagnier et ouverture des parcs canins de Saint Egrève !
- Conseil métropolitain : retour sur le conseil métropolitain du 24 novembre 2023
Voici l’éditorial politique d’Anne-Sophie Olmos & Lionel Coiffard co-président.e.s du groupe
« Une fin d’année synonyme de mobilisations collectives pour défendre les politiques publiques que nous portons !
C’est le cas pour Territoire Zéro Chômeurs, dont la mobilisation et l’action de nombreux acteurs locaux et nationaux, dont Céline Deslattes ont permis de confirmer et de renforcer le dispositif alors que le PLF prévoyait une baisse importante des financements.
C’est également le cas au sujet de la loi Zéro Artificialisation Nette. Alors que Laurent Wauquiez a annoncé vouloir faire sortir la région Auvergne-Rhône-Alpes du ZAN, plus de deux cents élus locaux dénoncent, dans une tribune au « Monde », le coup de force du président de la région. Le ZAN est un sujet pour notre Métropole. Oui nous avons ralenti notre consommation de terres végétales ces dernières années. Pour autant, nous avons consommé 47 hectares annuel de terres entre 2005 et 2015 et encore 30 hectares par an entre 2010 et 2020. Même si notre PLUI actuel envisage une baisse de la consommation de 35% sur cette décennie par rapport à la précédente, il prévoit tout de même que 50 % de nos projets urbains à réaliser se fassent en étalement urbain. Il ne tient pas toujours compte des espaces naturelles et acte encore l’urbanisation zones naturelles sensibles ou agricoles comme la Houille Blanche et le futur pôle d’échange multimodal de Domène.
Entre 2010 et 2020, nous avons produit l’équivalent de 428 terrains de foot en termes d’occupation d’espace métropolitain. Il nous faut atteindre un objectif de réduction de consommation de nos sols plus ambitieux dès ce mandat et nous engager plus activement dans la voie d’un développement urbain en renouvellement.
La lutte contre l’artificialisation doit ainsi être perçue comme une opportunité pour repenser le développement économique des territoires, entre préservation de la biodiversité, évolution du cadre de vie et sobriété foncière.
Il nous faut construire mieux, nous devons être un territoire pilote de la sobriété foncière. »