Marc Garnier s’en est allé soudainement, son cœur a cessé de battre !
Du cœur, il en avait beaucoup et pour beaucoup, ses enfants, ses petits enfants, Christine sa conjointe, toute sa famille et tellement d’autres.
C’était un homme généreux, qui mettait du cœur à tout ce qu’il entreprenait. Il avait un grand souci de protéger l’environnement, pour entretenir et laisser une terre humainement habitable aux générations futures.
Nous l’avons connu avec Pappirralp, société qui défendait l’utilisation rationnelle du papier en évitant le gaspillage des forêts. Elle commercialisait du beau papier, que ce soit des cahiers des blocs notes… ou des petites cartes qui offraient du plaisir à ceux qui les envoyaient et du bonheur à ceux qui recevaient les messages.
Dans les années 2010, c’est tout naturellement qu’il a été l’un des acteurs déterminants pour conserver le Lycée Mounier où étaient scolarisés ses enfants. Ce lycée qui a failli disparaître par une volonté de quelques décideurs qui ignoraient combien ce lycée a permis à beaucoup de jeunes d’accéder au baccalauréat et qui comprenait une entité Collège et Lycée élitaire pour tous « CLEPT » qui offre la possibilité à celles et ceux qui ont des accidents de parcours scolaire, de reprendre des études autrement pour accéder à des diplômes.
Marc était un des militants les plus déterminés et joyeux du collectif Mounier, mêlant parents d’élèves professeurs, lycéens, habitants, élus écologistes, communistes et du parti de gauche opposés à la fermeture du lycée décidé autoritairement et illégalement par le président de la région en lien étroit avec la majorité municipale de Grenoble 2008/2014.
Marc était ingénieur, il était soucieux de transmettre des connaissances à celles et ceux qui étaient éloigné.e.s du goût d’apprendre, qui n’avaient pas réussi à s’intégrer dans le système scolaire.
Il a intégré l’Ecole de la 2ème chance, « Enseigner et apprendre : les E2C, vers la société cognitive… créées par le gouvernement de Edith Cresson. Ces écoles sont destinées à des jeunes de 16 à 25 ans sans réelles qualifications professionnelles, ni diplômes. Il s’agit de leur donner un nouvel accès à une formation valorisante, à les aider à se construire un projet d’insertion qui facilitera leurs intégrations sociale et professionnelle. »
Il a poursuivi son parcours dans un lycée professionnel où tout comme à l’E2C, il apportait les connaissances de base auxquelles s’ajoutait la place de l’être humain dans son environnement avec les autres et dans le respect de la nature indispensable au Vivant !
Nous présentons nos plus sincères condoléances à Christine, à ses enfants et petits-enfants et à toute sa famille.
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