Projections démographiques à horizon 2040 par l’AURG. A partir d’un modèle national appelé « Omphale », l’Agence d’urbanisme de la région grenobloise (AURG) a calculé des projections démographiques pour l’Isère et les 3 intercommunalités de l’Y grenoblois. En continuité des derniers recensements une stabilité démographique est attendue, ainsi que la poursuite du vieillissement de la population. A l’horizon 2040, les trois intercommunalités de l’Y grenoblois continueraient à gagner des habitants, cependant, leur rythme de progression aurait tendance à s’infléchir. Selon le scénario central de l’Insee, la croissance démographique des 20 prochaines années serait en moyenne de 0,1% par an pour Grenoble-Alpes Métropole (contre 0,3 % par an entre 1999 et 2020), de 0,3 % pour le Pays Voironnais (contre 0,6 % par an entre 1999 et 2020) et de 0,4 % par an pour Le Grésivaudan (contre 0,8 % par an entre 1999 et 2020).
Plan de mobilité du SMMAG : un travail multi-échelles pour coller à la réalité des usages. Créé par la loi LOM, le Plan de mobilité (PDM), remplace le Plan de déplacements urbains (PDU). Le Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (SMMAG) a sollicité l’AURG pour un accompagnement renforcé allant du diagnostic à l’animation, en passant par le suivi de l’évaluation environnementale. Afin de prendre en compte au mieux la réalité des interactions et des usages entre territoires, le SMMAG a souhaité étendre l’échelle d’analyse du diagnostic réalisé par l’AURG, à l’échelle du grand territoire de l’aire grenobloise (11 intercommunalités). Le diagnostic stratégique réalisé par l’Agence à l’échelle de l’aire grenobloise, mettant en avant les défis des transitions ainsi que les dynamiques socio-économiques et les principaux flux qui caractérisent le territoire. L’Agence poursuivra son accompagnement en 2024, année de l’évaluation des scénarios de stratégie avant la rédaction de la stratégie retenue. Le plan d’action devra être élaboré dans le courant de l’année et sera suivi d’une concertation réglementaire.
Le handicap expose à la pauvreté et aux bas niveaux de vie. 50% des personnes handicapées ont un niveau de vie inférieur à 1 512 euros par mois, soit 300 euros de moins que le niveau de vie médian des personnes valides. 19,5 % des adultes handicapés vivent sous le seuil de pauvreté. Le taux de pauvreté des personnes handicapées atteint presque 20 % (au seuil de pauvreté de 60 % du niveau de vie médian, donnée 2019 du ministère des Solidarités), chiffre très supérieur à celui des personnes valides (12,8 %). Au total, près de 840 000 personnes handicapées sont pauvres.
Renforcer le financement des associations : une urgence démocratique. Un avis du CESE (Conseil économique, social et environnemental) lance l’alerte sur le financement des associations et appelle à une mobilisation globale en faveur du monde associatif. Il propose des solutions concrètes et partagées pour protéger la pérennité du secteur. Il faut imaginer un monde sans associations pour comprendre combien leur apport à la solidarité, à l’économie, à la société, à la démocratie et à l’éducation citoyenne est considérable. Il appelle à donner au monde associatif les garanties d’un financement pérenne, en passant prioritairement par la subvention et il y a urgence à agir.
25 propositions pour changer le modèle de financement des services d’eau et d’assainissement. Un communiqué commun d’Intercommunalités de France, de la FNCCR et de la FP2E dresse le constat d’un modèle de financement des services d’eau et d’assainissement à bout de souffle. La sobriété hydrique et le renforcement de la réglementation conduisent les collectivités à faire face à un véritable mur d’investissements.
Le conseil constitutionnel étant les modulations des indemnités d’élu aux collectivités de moins de 50 000 habitants. Les articles L. 2123-24-2 et L. 5211-12-2 du CGCT permettaient aux communes et EPCI de plus de 50 000 habitants de pouvoir moduler les indemnités. « Dans des conditions fixées par leur règlement intérieur, le montant des indemnités de fonction que le conseil municipal des communes de 50 000 habitants et plus alloue à ses membres peut être modulé en fonction de leur participation effective aux séances plénières et aux réunions des commissions dont ils sont membres. La réduction éventuelle de ce montant ne peut dépasser, pour chacun des membres, la moitié de l’indemnité pouvant lui être allouée. »
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