
Label « Territoire numérique libre ». Une belle réussite de 6 communes de l’agglomération. Chaque année depuis 2016, l’association ADULLACT remet un label aux collectivités publiques. Cette association a pour objectifs de soutenir et coordonner l’action des administrations et collectivités territoriales dans le but de promouvoir, développer et maintenir un patrimoine de logiciels libres utiles aux missions de service public. Pour 2024, 24 collectivités ont été récompensées pour leur travail et engagement envers les logiciels libres. Parmi ces 24 collectivités, 6 communes de la métropole grenobloise sont distinguées : le label 5 est remis à Echirolles, le label 4 à Fontaine et Grenoble et le label 3 à la Tronche, Meylan et Saint Egrève. Pour Grenoble c’est Pierre Mériaux adjoint au maire qui a réceptionné le label.
La bande-dessinée « Compagnons de la Libération : Grenoble » reçoit un prix Valérien 2024. Le 7 décembre, les Prix Valérien, décernés par les Hauts lieux de la mémoire nationale en Ile-de-France, ont été annoncés dans le cadre du Salon du livre résistant à Paris. La BD « Compagnons de la Libération : Grenoble », écrite par Jean-Yves Le Naour et illustrée par Philippe Tarral, a ainsi remporté le prix Valérien 2024 de la catégorie bande-dessinée. Sur décision d’Emmanuel Carroz, adjoint à la mémoire, la BD « Compagnons de la Libération : Grenoble » est en cours de distribution à tous les élèves de CM2 afin de faire connaître l’histoire de la ville aux plus jeunes.
Etat des lieux et propositions dans le cadre de la création de l’Autorité de sûreté nucléaire et la radioprotection. Le comité ODISCÉ s’est réuni le 22 novembre 2024 pour sa 10ème réunion plénière et a estimé utile de produire en auto-saisine un 4ème avis. Instauré en 2022 afin de conseiller l’IRSN pour renforcer sa politique d’ouverture à la société et proposer des voies d’amélioration du dialogue entre la société civile et l’Institut, le comité ODISCÉ, acronyme d’Ouverture et impulsion du DIalogue avec la Société Civile sur l’Expertise, est une instance placée auprès du directeur général de l’IRSN et composée d’une vingtaine de membres. Ce quatrième avis vise, d’une part, à établir un premier bilan de fonctionnement du comité après cette période de lancement et, d’autre part, à tirer des enseignements pour envisager les missions futures du comité au vu de la réforme institutionnelle conduisant à la création de l’ASNR à partir du 1er janvier 2025.
Le juge administratif et l’application du principe de laïcité. Une étude du Conseil d’Etat qui rappelle ses jurisprudences à ce sujet. L’organisation des relations entre l’État et les églises en France, repose sur un principe simple et clair : la religion relève de la sphère privée, l’État affirmant son indépendance et sa neutralité à l’égard des institutions religieuses. Toutefois, la liberté religieuse ne se borne pas à la liberté de croire ou de ne pas croire. Elle implique une certaine extériorisation qu’il s’agisse de l’exercice du culte ou tout simplement de l’expression – individuelle ou collective – d’une croyance religieuse. Il convient dès lors de garantir la conciliation entre l’intérêt général et l’ordre public d’une part et la liberté d’expression d’une religion d’autre part. Le juge administratif est au cœur de la construction et de la pérennisation de cet équilibre qui peut être regardé comme la traduction juridique de ce qu’est la laïcité.
Rapport 2024 de l’Observatoire des expulsions de lieux de vie informels. Encore une fois, le 6ème rapport montre l’importance, de rappeler que les personnes vivant en habitat précaire (squats, bidonvilles, campements, véhicules servant d’abri, matelas posés au sol…) en solution de survie, sont confrontées à des expulsions régulières de leur lieu de vie. L’Observatoire a recensé cette année 1484 expulsions sur le territoire national : 876 expulsions recensées sur le littoral nord 1 et 608 sur les autres départements. Ces chiffres sont en forte augmentation depuis l’an dernier et en progression constante depuis 2019 en dehors du littoral nord (passage de 122 expulsions en 2019 à 608 en 2024). Les données de l’Observatoire démontrent que dans 88 % des cas, les expulsions ne donnent lieu à aucune solution d’hébergement et/ou de logement des personnes.
Travailler dans la fonction publique : le défi de l’attractivité. C’est le titre d’un rapport de « France stratégie » de décembre 2024. 15 % des postes offerts aux concours de la fonction publique d’Etat sont non pourvus en 2022, 21 % des lits de l’AP-HP fermés la même année, dont 70 % par manque de personnel, 64% des collectivités territoriales indiquant au moins un champ professionnel en tension en 2023. Ces quelques chiffres illustrent la crise d’attractivité que connait la fonction publique. Cette crise est d’une nature et d’une ampleur nouvelle, et devrait se prolonger dans les années à venir. Les auteurs éclairent de manière inédite ces difficultés d’attractivité et leurs déterminants : image, carrières, rémunérations, conditions de travail, en comparaison avec le secteur privé. Autant de facteurs qui doivent être mobilisés conjointement et servir de leviers d’action pour reconstruire l’attractivité de la fonction publique.
Utilisation de BriefCam et d’autres logiciels d’analyse vidéo par l’État et des communes : la CNIL prononce plusieurs mises en demeure le 5 décembre 2024. La CNIL a réalisé des contrôles auprès du ministère de l’Intérieur et de plusieurs communes afin de vérifier les conditions dans lesquelles des logiciels d’analyse automatique des images sont utilisées, comme par exemple celles issues du logiciel BriefCam, Elle dresse le bilan de ces contrôles et des mesures prononcées. Compte tenu des risques pour les libertés et droits fondamentaux des personnes et la préservation de leur anonymat dans l’espace public, la CNIL restera vigilante quant à l’utilisation faite par les pouvoirs publics ainsi que les collectivités des caméras « augmentées » ou tout autre logiciel d’analyse vidéo.
Le cannabis au quotidien : pratiques, profils et parcours. Le 4 décembre 2024, l’OFDT (Observatoire français des drogues et des tendances addictives) publie les résultats de l’enquête Nouveaux visages des usagers réguliers de cannabis (Novurc). Cette enquête sociologique, menée par entretiens entre 2022 et 2024, explore les trajectoires et les habitudes de consommation de cannabis des usagers réguliers de cannabis à l’âge adulte. Ceux-ci représentent, selon l’enquête EROPP 2023 de l’OFDT, environ 3% des 18-64 ans. Au-delà de la diversité des profils des consommateurs réguliers de cannabis à l’âge adulte, l’étude s’est attachée à identifier différents parcours d’usage parmi les consommateurs réguliers de cannabis, en fonction des quantités consommées, du rôle assigné au cannabis dans la vie quotidienne et de la relation avec d’autres produits. En croisant tous ces éléments, trois parcours typiques se dégagent : le premier se singularise par une consommation modérée de cannabis et « maîtrisée » dans les temps, le deuxième est caractérisé par une consommation importante et prolongée de cannabis, parfois accompagnée d’une consommation régulière d’alcool ; un troisième parcours-type regroupe des trajectoires marquées par l’usage de multiples substances, où le cannabis, après une période d’usage problématique d’autres produits (comme l’alcool ou d’autres drogues illicites), devient un recours pour s’en distancier.