
Enfin, une boulangerie à l’Arlequin. «La mie de l’Arlequin » a ouvert ses portes le 20 décembre 2024. Samedi 4 janvier 2025 sur la place du marché à 11 h, on fête l’ouverture de la boulangerie, à l’initiative des unions de quartier. Le boulanger de métier, Eric Vacavant est un habitant du quartier, comme ses 4 salariés et apprentis. Cette installation d’un commerce de proximité s’inscrit dans le cadre du programme de renouvellement urbain de la Villeneuve, dont l’un des objectifs est de redynamiser les commerces de proximité. Le local a été aménagé par la Métropole (qui reste propriétaire des murs) et 10 000 euros d’aides à l’investissement ont été versés. Un appel à candidatures pour l’installation d’une épicerie sur la place a également été lancé.
Les Alpes ne méritent-elles pas mieux que des Jeux d’hiver ? Peut-on encore rêver de ski et de biathlon sur une planète en surchauffe ? Le 24 juillet dernier, les Alpes françaises se voyaient attribuer l’organisation des JO d’hiver 2030, au grand dam du collectif citoyen NO JO qui dénonce une « aberration économique, sociale et environnementale ». Une critique à laquelle se joint Fiona Mille, présidente de l’association Mountain Wilderness France, qui vise à « faire cohabiter montagne sauvage et montagne à vivre. » Selon cette habitante du massif de Belledonne, près de Grenoble, l’organisation de ces Jeux enferme les montagnes « dans un sentier de dépendance au tout-ski » qui empêche de penser de nouvelles façons d’habiter la montagne.
Airbnb, c’est fini ? La loi n° 2024-1039 du 19 novembre 2024 visant à renforcer les outils de régulation des meublés de tourisme à l’échelle locale instaure une série de mesures, dont certaines sont entrées en vigueur dès le 21 novembre, afin de restreindre la location de type Airbnb au profit de locations de longue durée. Le cabinet d’avocats, Seban et associés propose une analyse de cette loi, dont les principales mesures sont de trois ordres : règlementaire, matériel et fiscal. Par exemple, le cabinet rappelle que le syndic doit être informé de la transformation du logement en meublé de tourisme par le copropriétaire ou le locataire. Les nouvelles mesures visant à réguler les locations meublées touristiques permettront sans doute de remettre de nombreux logements dans le giron de la location de longue durée.
S’engager pour l’eau potable : de l’indignation à la régulation civique. Thèse en sociologie de Cécile Tindon, Université de Strasbourg, 10 mai 2019. Voici le début de l’introduction de cette thèse qui cite Maurice, un militant de l’eau des Yvelines : « J’ai assisté un peu par hasard à un meeting qui se tenait à Rouen où travaillait ma compagne et qui un jour où je m’y trouvais me dis « ce soir il y a un meeting avec Danielle Mitterrand » notamment, et puis quelques autres personnalités que j’ai appris à connaître depuis : Jean-Luc Touly notamment et Raymond Avrillier, qui était le maire adjoint de Grenoble. Et donc j’ai assisté à ce meeting par curiosité un peu extérieure. Et en les écoutant, je me suis dit « mais non d’une pipe » la situation à Rouen où ils venaient d’obtenir le rétablissement d’une régie publique, c’est exactement la même que je connais dans la région de Mantes-la-Jolie… »
Les délégations de gestion de services publics locaux. La Cour et les chambres régionales des comptes ont examiné les conditions du recours des collectivités et de leurs groupements à l’un des modes de gestion possibles : une concession, à une entreprise privée, plus fréquemment désignée sous le terme de délégation et sélectionnée à l’issue d’une procédure de mise en concurrence. À cette fin, elles ont examiné les constats de 117 rapports récents de chambres régionales des comptes traitant de délégations de gestion de services publics et mené une enquête nationale auprès des administrations de l’État et des associations de collectivités. Vérifier que l’appel à concurrence soit effectif et que la relation avec l’entreprise délégataire soit équilibrée du début jusqu’à la fin du contrat de délégation, en contrôlant plus efficacement les données d’exploitation qui s’y rapportent. La Cour fait des propositions de changements législatifs qui aideraient les collectivités à mieux contrôler les délégations.
L’accès aux études de santé. Un rapport de la Cour des comptes.La première année commune aux études de santé (PACES) constituait, depuis 2010, une année de préparation à des épreuves de sélection pour intégrer les formations en santé. Elle concernait 57 000 étudiants en 2019 et sélectionnait 9 700 étudiants en médecine, 1 000 étudiants en maïeutique, 1 400 étudiants en odontologie et 3 900 étudiants en pharmacie (MMOP). Alors que cette PACES était critiquée pour ses modalités d’enseignement et pour sa proportion d’échecs importante, souvent après deux tentatives, la nécessité de faire évoluer le dispositif est rapidement apparue, donnant lieu à des expérimentations en vue d’une réforme de l’accès aux études de santé en 2019. Cette dernière, complexe et mal conçue, a rencontré des difficultés de mise en œuvre. Bien que les critères de détermination des effectifs à former aient évolué, permettant une augmentation du nombre d’admis, cette hausse reste insuffisante pour répondre pleinement aux besoins en santé.
Note de la DGCL sur l’intégration fiscale des intercommunalités. L’intégration fiscale des EPCI à fiscalité propre et de leurs communes a progressé entre 2018 et 2024. Pour la moitié des blocs communaux, plus de 40 % des recettes de fiscalité de ce bloc sont destinées au niveau de l’intercommunalité à fiscalité propre, soit un coefficient d’intégration fiscal supérieur à 0,40. Globalement, les métropoles et les communautés urbaines (CU) sont plus intégrées que les communautés d’agglomération (CA), les communautés de communes (CC) étant les moins intégrées. La Métro grenobloise est peu intégrée parmi les métropoles (37,6% alors que la moyenne est à 45%). Or dans les blocs communaux les plus intégrés, les dépenses de fonctionnement par habitant sont plus faibles, le taux d’épargne brut un peu plus favorable et le taux d’équipement plus important.
Les jeux d’argent et de hasard en France en 2023. S’appuyant sur les résultats de l’EROPP et du Baromètre de Santé publique France, l’OFDT publie le rapport sur la pratique des jeux d’argent et de hasard (JAH) en France en 2023. Ce rapport détaille la pratique des JAH en 2023, ses évolutions depuis 2019 et aborde le problème du jeu excessif. En 2023, 51,6 % des Français âgés de 18 à 75 ans ont joué à un JAH, en hausse de 4,6 points depuis 2019. Cette augmentation concerne hommes et femmes de presque toutes les classes d’âge. Les jeux de tirage restent les plus populaires (34,2 %), suivis des jeux de grattage (30,9 %).
Mots-clefs : commerce, JO, loi, quartiers prioritaires, unions de quartiers