
Solidarité avec les salariés.es de Mvélo+ en grève le 13 novembre. Après la grève des salariés de M’TAG en juin et octobre, ce sont maintenant les salariés de Mvélo+ qui se mettent en grève. Comme pour la M’TAG, cela fait des mois que les salarié.es de Mvélo+ alertent la direction de M’TAG et les élus du SMMAG. Ils et elles contestent la fin des tarifs solidaires pour les locations de vélos électriques pour les foyers les plus modestes, dénoncent une dégradation des services proposés, protestent contre les salaires qui stagnent, les conditions de travail qui se dégradent, le dialogue social en berne et des tarifs en hausse pour les usagers…
Analyse des conditions de travail des agents du nettoyage et de leurs impacts sur leur santé. Le secteur d’activité du nettoyage présente une plus forte sinistralité que les autres secteurs, objectivé par des taux plus importants d’accidents de travail, de maladies professionnelles – avec en tête les troubles musculo-squelettiques, et une fréquence plus élevée des licenciements pour inaptitude. Ces constats sont également corroborés par différentes enquêtes nationales ou études auprès de ces travailleurs qui déclarent, plus souvent que dans d’autre secteurs, un mauvais état de santé général. L’ensemble des risques professionnels, incluant les risques psychosociaux, sont susceptibles d’interagir et de se combiner, amplifiant ainsi leurs effets sur la santé physique et mentale des salariés du nettoyage. L’Anses recommande de sensibiliser les employeurs, y compris territoriaux, sur ces problématiques.
Plus d’1,5 million de ménages français privés de chèque énergie ? D’après les informations émanant des documents budgétaires du projet de loi de finances pour 2026 (PLF 2026), nous pouvons craindre un important recul du nombre de bénéficiaires du chèque énergie en 2026 (et ce dès 2025), que nous avons évalué à au moins 30%, soit plus d’1,5 million. De surcroît, le PLF 2026 ne prévoit aucune adaptation du barème du chèque, qui, rappelons-le, n’a pas été modifié depuis 2019 alors que les factures des ménages français ont considérablement augmenté depuis ces sept dernières années. Dans ces conditions, la FNCCR et le CNAFAL invitent le législateur dans le cadre des débats afférents au PLF 2026 à rétablir – a minima – le budget 2024 consacré au chèque énergie.
Hébergement d’urgence : un rappel à l’Etat de ses responsabilités. Six maires socialistes et écologistes, maires de Strasbourg, Rennes, Lyon, Paris, Bordeaux et Grenoble avaient, début octobre 2023, intenté des recours contre l’État pour lui demander de rembourser les sommes dépensées par les municipalités afin de venir en aide aux sans-abris, alors qu’il s’agit de la compétence de l’Etat. Les jugements sont en train d’arriver. L’Etat a déjà remboursé le CCAS de Grenoble d’une somme qu’il avait engagé pour héberger une femme et ses enfants qui étaient à la rue. C’est la décision du jugement du 25 mars 2025 n° 2400789 du tribunal administratif de Grenoble. De même, le tribunal administratif de Bordeaux vient de donner raison, le 4 novembre 2025 au CCAS de Bordeaux qui obtient le remboursement par l’Etat d’une partie des frais engagés pour le suppléer. Jugement n° 2401226, 4 novembre 2025, centre communal d’action sociale de la ville de Bordeaux
COP30 : Sur le financement, l’heure n’est plus à la négociation. À quel accord les négociateurs parviendront-ils ? Est la question que tous ceux qui travaillent sur le climat se posent généralement à cette période de l’année. Pourtant, cette fois, ce n’est pas d’un accord que l’on espère que la COP30 accouche, mais d’une impulsion. En effet, 10 ans après l’Accord de Paris, l’heure n’est plus à la négociation de nouveaux engagements, mais bien à leur mise en œuvre, comme en témoigne la volonté affichée par la présidence brésilienne de la COP30 de faire de cette édition « the implementation COP ». Sur la question du financement, les objectifs fixés lors de la COP29 sont clairs : les pays en développement devraient recevoir 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 des pays développés (NCQG), et réussir à mobiliser 1 300 milliards de dollars par an de la part de tous les acteurs. La feuille de route « de Bakou à Belém » qui vient d’être publiée liste justement des mécanismes potentiels pour accroitre ces financements. Nous avons donc des objectifs, et une liste de moyens (théoriques) pour les atteindre. Comment passer à la mise en œuvre ?
Mobilité des seniors on en parle et on agit ensemble. Le Gart, l’Union des transports publics et ferroviaires (UTPF) et France Silver Eco publient un guide pour mieux comprendre et accompagner la mobilité des seniors. La transition démographique est un fait irrémédiable, global mais également prévisible. Les prévisions doivent nous permettre de l’anticiper, de manière coordonnée, avec l’ensemble des parties prenantes, notamment en matière de mobilité. Cette thématique fait partie des préoccupations de l’UTPF, du GART et de France Silver Éco depuis de nombreuses années, point de départ de la rédaction de ce guide. Il énonce 5 enjeux : une transition démographique inéluctable ; transition numérique, intelligence artificielle…, un équilibre à trouver entre technologie et rôle de l’humain ; garantir une juste transition sociale en maintenant l’équité et l’équilibre territorial ; trouver et mobiliser les ressources nécessaires au risque d’accroître les inégalités et raviver les tensions sociales ; faire face à l’inévitable changement climatique.
700 000 seniors en perte d’autonomie supplémentaires d’ici 2050. D’après une étude de l’INSEE, en 2021, parmi les 18 millions de personnes de 60 ans ou plus vivant en France, plus de 2 millions sont en perte d’autonomie, dont un tiers en perte d’autonomie sévère. Dans une trajectoire démographique et sanitaire médiane, le nombre de seniors en perte d’autonomie augmenterait jusqu’aux années 2050 pour approcher 2,8 millions. C’est la conséquence directe du vieillissement de la population – les seniors devenant à la fois plus nombreux et en moyenne plus âgés – atténuée par l’amélioration de l’état de santé à âge donné. Deux périodes se succéderaient jusqu’aux années 2050, avec une hausse du nombre de seniors en perte d’autonomie d’abord forte jusqu’au début des années 2030, et ralentie ensuite. Au-delà, la population des seniors en perte d’autonomie se stabiliserait et entamerait une légère décroissance à l’horizon des années 2070.
Mots-clefs : Déplacements, Energie, Mobilisations, santé, social
