Cybermalveillance : assistance et prévention du risque numérique

Publié le 6 mars 2020

L’Etat a créé en octobre 2017 le groupement d’intérêt public (GIP) cybermalveillance.gouv.fr qui a pour missions d’aider les entreprises, les particuliers et les collectivités victimes de cybermalveillance, de les informer sur les menaces numériques et de leur donner les moyens de se défendre.

« Quelles sont les grandes tendances de la menace observées en 2019 sur la plateforme gouvernementale Cybermalveillance.gouv.fr ? Quelle est la part des cyberattaques chez les particuliers et les entreprises ? Quelles sont les principales causes de recherche d’assistance ? Enfin, quels outils pour répondre efficacement aux demandes d’assistance des victimes d’actes de cybermalveillance ? À l’occasion du Forum International de la Cybersécurité (FIC) les 28, 29 et 30 janvier 2020, Cybermalveillance.gouv.fr dévoile son premier rapport d’activité et présente sa nouvelle plateforme d’assistance. »

Le 26 février 2020 il met en ligne le rapport d’activité 2019 : « composé de quatre parties, le rapport détaille entre autres les missions du dispositif, un bilan chiffré des recherches d’assistance (nombre de parcours victimes, répartition des menaces par types de publics…) et apporte une analyse des grandes tendances observées cette année. »

Le rapport révèle l’ampleur de la menace cyber avec plus de 90.000 demandes d’assistance, soit plus de 200% d’augmentation sur un an. Pour les professionnels l’hameçonnage arrive en tête (23% des demandes), devant le piratage de compte en ligne tels que la messagerie ou les réseaux sociaux (16%), le spam (16%), les virus (9%), les rançongiciels (8%) et les arnaques (6%). Les demandes d’assistance apparaissent étroitement corrélées avec les attaques et arnaques diffusées par mail ou sur les réseaux sociaux, par exemple l’escroquerie aux dons apparue après l’incendie de Notre-Dame de Paris. Parmi les menaces émergentes en 2019, le GIP fait un focus particulier sur les rançongiciels, qui comptent de plus en plus de collectivités et hôpitaux parmi leurs victimes.

Pour aider les victimes de cyberattaques, la plateforme propose un diagnostic en ligne. Pour aider à la reprise d’activité, le GIP permet ensuite d’être mis en relation avec des professionnels de la sécurité informatique. L’annuaire du GIP répertorie 1.633 prestataires ayant validé sa charte de bonne pratique, répartis sur l’ensemble du territoire. La plateforme offre enfin tout un panel de ressources pédagogiques pour accompagner particuliers et professionnels dans la maîtrise des risques numériques.

Pour lire le rapport complet cliquer ici.

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