Le 28 juin, se terminera enfin la très longue campagne des élections municipales. On connaitra enfin les élu-es qui siègeront dans l’assemblée délibérante de la ville et aussi de la métropole puisque le bulletin de vote comprend deux listes distinctes pour ces deux assemblées (sauf pour les très petites communes).
Ce vote est très important puisque les assemblées délibérantes auront la tâche de définir les politiques publiques qui seront suivies jusqu’en mars 2026 et en particulier le fonctionnement et la tarification des nombreux services publics locaux essentiels et même vitaux pour la vie quotidienne des 450 000 habitants de l’agglomération.
A Grenoble il ne faut pas croire que tout est fait, la participation doit être importante pour donner à la majorité la force nécessaire pour aborder la situation de crise écologique, économique et surtout sociale qui se dessine ; les propositions de Grenoble en commun avec Eric Piolle sont les seules raisonnables et efficaces dans cette période de grandes incertitudes : garantir toutes les sécurités, protéger les biens communs, développer l’éducation populaire, amplifier les transitions et préparer le territoire pour demain.
Suivant les résultats des votes le 28 juin, le contenu politique de la majorité qui gèrera la métropole se dessinera de manière plus précise.
Dans l’agglomération il y a 10 communes de plus de 7000 habitants qui n’ont pas encore voté au second tour et qui doivent choisir 67 conseillers métropolitains soit 56 % de la totalité des 119 élu-es qui formeront le nouveau conseil de la Métropole. Ce sont les communes suivantes avec, entre parenthèse, le nombre d’élu-es métropolitains qui seront désignés par les votants le 28 juin : Grenoble (36), Echirolles (8), Fontaine (5), Meylan (3), Saint Egrève (3), Seyssinet-Pariset (2), Sassenage (2), Eybens (2), Vif (2) et Vizille (2).
Si les majorités à Echirolles, Fontaine et Eybens restent dans le même camp et si les autres communes changent de majorité, le paysage politique de la métropole sera profondément transformé.
Le nouvel exécutif de la Métro sera alors désigné courant juillet sur la base d’un projet politique qui sera élaboré par la nouvelle majorité. Nous espérons que celle-ci sera encore plus écologique, plus solidaire et plus démocratique que la précédente.
Noter qu’il est possible pour un électeur d’avoir deux procurations pour ce deuxième tour.
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