Le bilan de construction de logements sociaux par la majorité municipale est loin d’être positif, qu’il s’agisse des constructions neuves, des démolitions et des logements vacants. Elle a vécu sur les programmes lancés par l’équipe précédente. Mais selon ses représentants ce bilan à l’eau tiède n’est pas de leur faute ! Il faut toujours trouver un bouc émissaire : ce n’est pas moi ce sont les autres !
Qui sont-ils, ces personnages si puissants pour pouvoir empêcher une majorité au pouvoir absolu (75% des sièges au Conseil municipal) d’agir ? Vous n’avez pas deviné ? Allons donc ! Et bien, c’est simple, pour la majorité, ce sont ceux qui font des recours devant les tribunaux contre les splendides projets qu’elle façonne.
Si l’on regarde dans le détail les dossiers sur lesquels se penchent les citoyens et sur lesquels les tribunaux leur rendent justice, on constate qu’ils sont la plupart du temps truffés d’erreurs, de fautes et d’illégalités commises en toute connaissance de cause par la majorité qui ne s’embarrasse plus de principes, qui ne sait plus ce qu’est un Etat de droit. La loi est faite pour réprimer les autres, mais pour les représentants du peuple dans la majorité, alors tout est permis !
On avait connu la même chose lorsqu’A. Carignon était maire et Grenoble et interprétait la loi à sa guise. Il lui fallait même être toujours en avance d’une loi, car les règles existantes étaient trop contraignantes pour lui. Etre ministre ne lui suffisait plus pour contribuer à fabriquer des lois à sa main. Il en inventait localement. Il a appris à ses dépens qu’on ne transgresse pas la loi sans s’exposer à des sanctions douloureuses.
La majorité municipale actuelle est régulièrement sanctionnée car elle veut passer par-dessus les règles démocratiques et les lois. Malheureusement ce sont les habitants qui en subissent les conséquences et qui paient les erreurs et surtout les incompétences des élus de la majorité en place.
La démocratie locale est bien malade à Grenoble, vivement un changement en profondeur.
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