Les propos mensongers du parti socialiste grenoblois

Publié le 28 octobre 2016

Hotel de ville de GrenobleLe PS grenoblois refuse d’assumer la vérité sur sa calamiteuse gestion financière de la fin de son mandat en 2014. Dans un texte qu’il diffuse largement dans Grenoble il prétend dire « la vérité budgétaire » en arrêtant ses responsabilités à l’année 2013. Il veut faire oublier aux Grenobloises et au Grenoblois qu’il a fait voter fin 2013 le budget pour l’année 2014, un budget qui camoufle de très importantes dérives financières notamment des augmentations cachées liées à des embauches excessives de personnel durant la fin de l’année 2013. Et comme aimait à le dire et répéter M. Destot : « Il ne suffit pas d’affirmer pour être dans le vrai». Effectivement il ne suffit pas d’affirmer, il faut démontrer. Or le PS ne démontre rien, bien au contraire, il s’enfonce un peu plus, si c’était encore possible.

Avant les élections municipales des 23 et 30 mars 2014, lors d’une réunion de la Direction Générale des Services le 4 mars 2014, des informations inquiétantes sur les dérapages financiers par rapport aux prévisions budgétaires avaient été présentées. Le projet de compte administratif, récapitulant les ressources et les dépenses de 2013 – qui sera arrêté définitivement après les élections municipales, en juin 2014- montre un dérapage de plus de 4 millions d’euros de la masse salariale par rapport aux prévisions budgétaires de 2013. Mais pire, dès février 2014, la masse salariale va dépasser de 6,53 millions d’euros la prévision du budget 2014 et ce dépassement n’est pas dû uniquement aux dépenses supplémentaires liées aux rythmes scolaires (augmentation de seulement 2,8 M€). Cette réunion de la direction générale du 4 mars 2014 décide que l’écart des comptes avec le budget doit être ramené à 3 M€ et pour cela qu’il faudra ajuster les effectifs au-delà même de 2014.

Dès lors, et avant même d’avoir à subir la baisse des dotations de l’Etat qui va être décidée par le Gouvernement en avril 2014, après les élections municipales où le PS va perdre de nombreux fiefs, l’ancienne majorité avait décidé de diminuer les effectifs municipaux qu’elle avait augmenté pour des raisons électoralistes avant les élections. En ayant trop embauché, elle avait fait voter un budget 2014 clairement insincère. Encore un mensonge de l’adjoint aux finances J. Safar, cautionné par tous les élus de la majorité gauche-droite.

Conclusion, avant les élections municipales de mars 2014, sous la direction de son maire M. Destot et de son premier adjoint J. Safar désigné pour lui succéder, le PS grenoblois connaissait exactement les dérives financières qu’il avait organisées et qui allaient priver Grenoble des moyens pour résister au mieux à la baisse brutale des dotations de l’Etat. Si le gouvernement n’a annoncé cette baisse qu’après les élections municipales c’était bien pour essayer d’enrayer les défaites que le PS allait subir dans de nombreuses villes et communes de France. L’annoncer avant eut été encore plus désastreux, qui plus est à Grenoble où les électrices et les électeurs ne se sont pas laissé abuser par d’aussi sordides manœuvres.

Si le PS n’est pas d’accord avec cette analyse qu’il en apporte la preuve par des documents officiels et incontestables et non pas par des tours de bonneteau. Pour notre part, nous avons fait le travail de vérité en révélant, par une expertise citoyenne fondée sur les données officielles, l’état des finances municipales de Grenoble qui s’est vite dégradé entre la fin 2012 et le début 2014 sous la responsabilité exclusive de MM. Destot et Safar.  . Notre expertise n’a jamais été contestée.

Le PS devrait relire la déclaration de droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui est partie intégrante de la Constitution et notamment son article 15 : «La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ». C’est pourtant un des articles majeurs de cette déclaration. Comme la plupart d’entre eux, il n’a pas vieilli. Le PS grenoblois, ses alliés et ses supporters l’ont trop souvent oublié et fait aveuglément confiance à leurs élu-es. Belle leçon !

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