Le serrage de vis financier s’est accentué en 2016 sur les collectivités locales

Publié le 21 avril 2017

En forme de testament, le gouvernement a présenté le 12 avril un programme de stabilité pour la période 2017 à 2020 qui doit être donné à la Commission européenne avant la fin avril. Le déficit des finances publiques serait de 2,8% du PIB en 2017. Ce programme poursuit la politique d’austérité en visant en 2020 seulement 1,3 % du PIB de déficit public et en poursuivant le serrage de vis sur les collectivités locales. Il faut que cette politique s’arrête car elle a des conséquences lourdes et négatives sur l’économie locale.

Les conséquences sur l’investissement local ont été très dures. Il y a eu une baisse de 8,3% en 2014, puis de 9,7 % en 2015 et de 3,3% en 2016. Soit une diminution de 20 % en 3 ans !!! Et il n’y a pas d’étude sur les conséquences sur l’emploi d’une telle politique.

Et si les collectivités n’ont pas diminué plus leurs investissements c’est parce qu’elles ont augmenté les recettes provenant des impôts locaux de 2,6 %, donc en augmentant les taux de 1,6% environ.

On voit que la ville de Grenoble a géré au mieux cette période, en effet, elle a réussi à ne pas augmenter les taux des impôts locaux tout en préservant au mieux l’investissement puisque la diminution par rapport à 2013 n’a été que de 6,7% au lieu des 20% pour la moyenne des collectivités. Et pourtant elle était dans une situation beaucoup plus difficile que la moyenne en ayant une épargne qui avait disparu suite à la mauvaise gestion de l’équipe précédente.

C’est le résultat d’une action très rapide pour bloquer les dépenses et la mise en place du plan de sauvegarde des services publics locaux qui préserve au mieux l’ensemble des services et de l’activité municipale.

Pour télécharger le programme de stabilité 2017-2020 (avec un peu d’aspirine…), cliquez ici.

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