Les pressions de la Commission européenne comme celle de la justice française impose à l’Etat et aux collectivités de prendre des mesures efficaces pour diminuer réellement la pollution atmosphérique en particulier sur le niveau trop élevé des oxydes d’azote (NOx) dans la région grenobloise. Malgré les actions volontaristes déjà effectuées il faut que la métropole et l’Etat mettent en place de nouvelles mesures pour éviter de lourdes sanctions. Le Ministère de la transition écologique et solidaire a demandé au Préfet de l’Isère d’élaborer pour le 20 mars 2018, une feuille de route pour enregistrer rapidement des progrès en matière d’amélioration de la qualité de l’air, qui sera un complément au PPA (plan de protection de l’atmosphère) du 25 février 2014 qui couvre 270 communes.
Neuf fiches actions ont été élaborées dont les principales mesures consistent à approfondir les 22 mesures actuelles du PPA en vigueur, en particulier dans les secteurs du chauffage individuel au bois et des transports routiers, principaux contributeurs aux émissions de PM10 et NOx.
Voici le résumé que la délibération du Conseil municipal fait de ces 9 fiches actions dont il a pris acte :
« Concernant le secteur résidentiel, le chauffage individuel au bois est un enjeu majeur et les fiches actions indiquent que les mesures incitatives doivent être renforcées (augmentation des aides, accompagnement renforcé des particuliers…) ;
Concernant la lutte contre le brûlage à l’air libre des déchets verts, le renforcement du contrôle du respect des arrêtés est souligné.
En matière de transport et mobilité, les mesures envisagées visent quatre axes principaux :
- Le renouvellement et la transition énergétique du parc automobile (mesures incitatives pour l’achat de véhicules moins polluants, équipement en infrastructures de recharge) ;
- La rationalisation de l’utilisation de la voiture avec des mesures telles que le covoiturage, l’aménagement de parking relais, l’autopartage, l’auto-stop organisé…
- Des mesures permettant une alternative à l’utilisation de la voiture (vélo, transports collectifs) ;
- La restriction de la circulation des véhicules de transport de marchandises et des véhicules particuliers les plus polluants (logistique urbaine, Zone à Basse Emission).
S’agissant de l’industrie et du BTP, il s’agit de mieux accompagner la profession du bâtiment et des travaux publics dans leurs actions de réduction des émissions de polluants, avec notamment la mise en oeuvre d’une charte « chantiers propres ».
Mots-clefs : Europe, grenoble, Métro, pollution atmosphérique