La métropole interroge le public jusqu’au dimanche 31 mars 2019 sur le nouveau plan air énergie climat -PAEC.
Rappel des orientations de ce plan qui prend une importance primordiale au moment où le dérèglement climatique s’accélère fortement notamment dans les Alpes :
Les évolutions du climat Grenoblois sont marquées par les caractéristiques suivantes :
- Un climat qui se réchauffe et qui va continuer de se réchauffer
- Une évolution des précipitations peu marquée, incertitudes fortes mais le territoire semble aller vers une baisse du nombre de jour de pluie. L’été, un climat plus chaud engendrera des pluies plus intenses et érosives
- Des sécheresses météorologiques surtout estivales du fait des températures plus élevées, une évapotranspiration plus prononcée et une baisse des précipitations
- Une érosion du manteau neigeux, la couverture neigeuse va diminuer en durée (plusieurs semaines pour des altitudes proches de 1 500 m), en extension spatiale et en épaisseur pour toute la région, une baisse historique du nombre de jours de gel qui va se poursuivre.
Il reste la question du financement des PAEC qui n’est toujours pas réglée. Les PAEC n’étant pas, au sens du Code général des collectivités territoriales, une compétence transférée par l’État, ils ne font l’objet d’aucune compensation de l’État. Mais ils sont pourtant fort coûteux : selon les premiers chiffres dont dispose l’Association des communautés de France, un PAEC bien fait peut représenter jusqu’à 200 € par habitant et par an. C’est pourquoi les associations d’élus, dont l’AMF (association des maires de France), réclament inlassablement, depuis 2015, un financement dédié pour aider – en partie – au financement de ces plans. En ne refusant pas de faire un effort, puisque le chiffre le plus souvent cité dans ces demandes est de 10 € par habitant et par an – très loin donc du coût réel des PAEC. Peut-être que l’Etat va consentir à un petit effort
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