La mauvaise gestion financière du corrompu de 1983 à 1995 : compléments

Publié le 21 décembre 2019

Lors du Conseil municipal, l’adjoint aux finances, Hakim Sabri est passé assez vite sur la dette issue des années de gestion du maire corrompu, mais M. Carignon a protesté car la majorité n’a parlé que de l’explosion de la dette qu’il avait créée, alors qu’elle aurait dû montrer que les impôts n’avaient pas été augmentés durant son mandat (1983 -1995) et que les dépenses de fonctionnement avaient été maitrisées.

Voici donc des graphiques qui répondent à cette demande et qui montrent que la gestion de l’argent public par le corrompu manquait beaucoup de rigueur dans la gestion et que sa mémoire est très détériorée.

La forte augmentation des impôts en 1990 correspond à la fiscalisation de l’intercommunalité. Les Grenoblois ont trouvé une nouvelle colonne sur leurs avis d’imposition, la colonne intercommunalité. M. Carignon aurait dû baisser les impôts de la ville puisqu’il baissait les dépenses de fonctionnement de plus de 15 M€ en transférant la subvention que la ville versait au SIEPARG qui récupérait cette somme grâce au nouvel impôt ainsi créé.

En 1990, c’était la banqueroute puisque l’épargne brute de la ville était négative (ce qui est strictement interdit), la ville ne paye plus les 100 millions de francs au SIEPARG (ce sont les impôts qui les payent), donc A. Carignon aurait dû baisser les dépenses de fonctionnement de cette somme s’il avait géré avec rigueur l’argent public, mais le mal était fait, la dette explosait et l’argent public continuait à être balancé par les fenêtres. Voir dans le graphique les dépenses réelles (en bleu) et les dépenses corrigées qui auraient dû apparaitre si la gestion avait été correcte, notamment en sauvegardant une épargne suffisante pour ne pas surendetter la ville. Entre 1987 et 1995 ce sont 142 M€ de trop dépensés en fonctionnement qui ont manqué cruellement pour financer les investissements et ne pas faire appel à la dette.

En ce qui concerne la dette, A. Carignon essaye de gommer le surendettement qu’il a créé en expliquant que les emprunts qu’il avait faits à l’époque avaient tous été remboursés depuis, donc il n’avait aucune responsabilité à ce sujet. C’est un argument pour gogos très bêtes qui ne tient pas car ce sont ses successeurs qui ont dû rembourser ses emprunts et pendant qu’ils les remboursaient il fallait aussi faire tourner la machine municipale et ils n’ont pu que stabiliser la dette. Si la gestion avait été rigoureuse entre 1983 et 1995, c’est à dire si la ville avait fait une épargne normale, le budget de la ville payerait plus de 10 millions d’euros de moins chaque année depuis 1992. Depuis 1992 il a fait perdre au moins 300 M€ aux finances de la ville. N’oublions pas ces petits détails.

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