Actions contre la seconde prorogation du décret d’autorisation de l’expérimentation nucléaire EPR

Publié le 5 juin 2020

Le 25 mars 2020, en plein confinement (non nucléaire), le gouvernement nucléocrate (Edouard Philipe ancien lobbyiste d’Areva qui a changé de nom pour Orano depuis ses nombreuses affaires) a décidé par décret de proroger de nouveau de quatre ans le délai de mise en service de l’EPR de Flamanville. Les associations Réseau Sortir du Nucléaire, Greenpeace France, France Nature Environnement, le CRILAN et STOP EPR Ni à Penly ni Ailleurs, ont déposé un recours pour demander le retrait de ce décret et l’abrogation du décret d’autorisation de création initial de cette expérimentation dite EPR.

Ce « décret n°2020-336 du 25 mars 2020 modifiant le décret n° 2007-534 du 10 avril 2007 autorisant la création de l’installation nucléaire de base dénommée Flamanville 3, comportant un réacteur nucléaire de type EPR, sur le site de Flamanville (Manche) » (c’est son titre…), comporte une seule ligne moins longue que son titre :

« Au II de l’article 3 du décret du 10 avril 2007 susvisé, le mot : « treize » est remplacé par le mot : « dix-sept ».

Mais il faut le traduire pour le commun des radio-inactifs par :

La mise en service de l’EPR de Flamanville était initialement prévue en 2012 lors du décret de 2007 qui autorisait une mise en service dans les « 10 ans », et son coût était annoncé à 3 milliards d’euros. Le retard de cette mise en service qui a été porté à « 13 ans » est désormais de « 17 ans », soit en 2024, et le coût est de 13 milliards d’euros, sans compter tout le traitement des nombreuses anomalies de soudures des éléments essentiels de sûreté.

Préparons-nous à un autre confinement.

Pour plus d’informations voir ici.

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